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2CC2 3400

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Les 2CC2 3400 sont une série de quatre locomotives électriques à courant continu commandées initialement par la compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée. Ces locomotives puissantes, parmi les plus anciennes du PLM où elles étaient numérotées 262 AE 1 à 4, ont servi sur la ligne de Maurienne. Elles ont été radiées du service dans les années 70.

Description et service

Ces véritables monstres dénommés à l'origine 262 AE 1 à 4 ont été livrés dès 1929 pour le réseau du PLM au dépôt de Chambéry, afin d'assurer le trafic des trains de voyageurs dans le massif de la Maurienne. Equipées de frotteurs et de pantographes 1500 V, ces locomotives électriques considérées comme les plus longues de France ont durant près d'un demi-siècle parcouru la ligne reliant Culoz à Chambéry électrifiée par caténaire ainsi que la ligne Chambéry-Modane conservant quant à elle le 3e rail jusque dans les années 70.

Relativement puissantes et fiables, elles ont été conçues à partir des prototypes 242 AE 1 et 242 BE 1 (devenus 2BB2 3200 et 2BB2 3300) radiés prématurément dès le milieu des années 60. Le nombre important d'essieux porteurs et moteurs permettait d'améliorer l'adhérence de ces engins moteurs; le profil de la ligne entre St Jean de Maurienne et Modane étant très sévère avec des déclivités atteignant 30 millimètres par mètre.

Durant les années 50, ces engins sont renommés 2CC2 3400 et continuent à assurer sans faille leur mission. La livraison des BB 1 à 80, mais surtout des CC 7100 dotées de frotteurs les cantonne progressivement à la seule traction des trains de marchandises. Les nouvelles CC 6500 arrivées en masse à la fin des années 60 entraîne le début de la radiation de la série dont il ne subsistera plus que la 2CC2 3402 rayée des inventaires en 1974. Peu de temps après leur disparition, la caténaire a été mise en place permettant la dépose des frotteurs 1500 V sur le parc équipé.

Machine conservée (2012)

La 2CC2 3402, seule machine de la série préservée qui avait hiberné durant plusieurs années sous l'ancienne rotonde du dépôt de Montluçon a rejoint son dépôt d'origine en véhicule, le dimanche 20 janvier 2002, grâce à l'initiative de cheminots. Retrouvée dans un état de conservation plus que correct, la complète remise en état[1] de la machine s'achève au dépôt de Chambéry : La restauration en état de présentation est achevée et la partie mécanique l'est quasiment. En 2008, pour la première fois depuis 1974 la machine a été mise sous tension et s'est déplacée par ses propres moyens dans l'enceinte du dépôt de Chambéry[2]

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Lien externe