gronder
Palî
[Sepe]gronder \ɡʁɔ̃.de\
- koto ngangü
- Le chien se mit à gronder.
- L’orage gronde.
- Le vent gronde dans la cheminée.
- L'eau est encaissée entre deux rives escarpées et chante ou plutôt gronde sa liberté. — (Correspondance de Rodolphe Lemieux (1907), citée dans René Castonguay, Un diplomate à la découverte du Japon , Québec, Septentrion, 2018, lêmbëtï 51)
- Le canon grondait en avant de nous, comme un orage lointain ; nous entendions cela depuis Toul ; ce n'était pour moi qu'une sorte d'éloquence. Nul parmi nous ne savait rien de la guerre ; […]. — (Alain, Souvenirs de guerre , Hartmann, 1937, lêmbëtï 9)
- (Mbäkôro) ngbokoro
- Il s’en va en grondant.
- Dans un coin, en grondant, je m'essuie. — (Boileau, Satire 6 )
- Grondant quelques paroles. — (Régnier, Satire 10 )
- Grondant une petite chanson entre vos dents. — (Molière, L'Impromptu de Versailles , scène 3)
- sûku (na môlengê, na wakua, ...)
- Un instant, dans sa détresse, elle songea à tout confesser à son grand-père. Il la gronderait doucement, mais sans doute, il la comprendrait. — (« Zaheira » na Out-el-Kouloub, Trois Contes de l’Amour et de la Mort , 1940)
- Je m’inquiète pour mes enfants : ne vais-je pas en faire des sociopathes, au sens littéral, si je les gronde dès lors qu’ils s’approchent d’autres personnes ? — (Svenja Flaßpöhler, « Carnet de la drôle de guerre » na gbïänngö tî Octave Larmagnac-Matheron, Philosophie Magazine , la newsletter du 30/03/2020)
Âlïndïpa
[Sepe]- Karan, Elke, Kêtê bakarî tî Sängö: Farânzi, Angelëe na Yângâ tî Zâmani, 1st ed. , 1995 → dîko mbëtï