Michel Maurice-Bokanowski

aus Wikipedia, der freien Enzyklopädie
Dies ist eine alte Version dieser Seite, zuletzt bearbeitet am 7. September 2015 um 20:05 Uhr durch Marcus.palapar (Diskussion | Beiträge). Sie kann sich erheblich von der aktuellen Version unterscheiden.
Zur Navigation springen Zur Suche springen

Michel Maurice-Bokanowski (* 6. November 1912 in Paris; † 3. Mai 2005 ebenda) war ein französischer Politiker, der mehrere Jahre lang Mitglied der Nationalversammlung sowie zwischen 1959 und 1960 Staatssekretär im Innenministerium war. Er fungierte zwischen 1960 und 1962 als Minister für Post und Telekommunikation und war im Anschluss von 1962 bis 1966 Industrieminister. 1968 wurde er Mitglied des Senats, dem er 27 Jahre lang bis 1995 angehörte.

Leben

Berufliche Tätigkeiten und Zweiter Weltkrieg

Michel Maurice-Bokanowski war der Sohn des Politikers Maurice Bokanowski, der 1924 Marineminister sowie von 1926 bis zu seinem Tod bei einem Flugzeugabsturz am 2. September 1928 Minister für Handel und Industrie war. Er selbst wurde nach dem Besuch des traditionsreichen Lycée Condorcet 1932 Mitarbeiter des AutomobilKonstrukteurs André Citroën und war später von 1937 bis 1939 Leiter der Service-Abteilung der Societé Philips France. Nach Beginn des Zweiten Weltkrieges wurde er 1939 zum Militärdienst einberufen und wurde aufgrund seiner guten Englischkenntnisse an eine Schule der British Army versetzt, an der Verbindungsoffiziere ausgebildet wurde.

Im Juni 1940 nahm er an der Schlacht von Dünkirchen und verließ Frankreich im Sommer 1940. Auf Vermittlung seines Stiefbruders, der Jagdflieger war, ging er 1942 nach Algier, wo er einer gemeinsamen französisch-britischen Spezialeinheit der 1. Britischen Armee unter Generalleutnant Kenneth Anderson zugeordnet wurde. In dieser nahm er am Tunesienfeldzug teil und wurde Angehöriger der 1. Division der Forces françaises libres, wo er erst den Marinefüsilieren zugeordnet wurde. Danach war Kommandant einer Panzereinheit, mit der er an den Kämpfen um Elsass und Lothringen 1944 teilnahm.

Am Ende des Krieges war er Oberleurnant und wurde unter anderem mit dem Croix de Guerre sowie verschiedenen Nennungen im Kriegsbericht geehrt. Am 19. Oktober 1945 wurde er von General Charles de Gaulle zum Compagnon des Ordre de la Libération ernannt.

Vierte Republik

Mitglied der Nationalversammlung

Nach Kriegsende war Maurice-Bokanowski als Manager für verschiedene Unternehmen sowie als Beratender Ingenieur tätig. Seine politische Laufbahn begann als er 1947 zum Mitglied des Gemeinderates von Asnières-sur-Seine gewählt. Er trat der gaullistischen Rassemblement du peuple français (RPF) bei und wurde deren Generalsekretär in der Region Île-de-France.

Bei den Wahlen vom 17. Juni 1951 kandidierte er auf der Liste der RPF für den fünften Wahlkreis des Département Seine. Er belegte auf der Liste den zweiten Platz nach Edmond Barrachin, der bereits zwischen 1936 und 1940 für die Parti républicain de la liberté (PRL) Mitglied der Nationalversammlung war und 1946 wieder Abgeordneter wurde. Die Liste gewann mit 97.325 Stimmen 28,5 Prozent der Wählerstimmen und konnte damit drei Abgeordnete stellen. In seiner ersten Legislaturperiode wurde er zunächst Mitglied des Wirtschaftsausschusses (Commission des affaires économiques) sowie im Juli 1953 Mitglied des Finanzausschusses (Commission des finances), für den er mehrmals Berichterstatter zu Themen wie der Besteuerung von Unternehmen und den Arbeitsbedingungen von Freiberuflern war.



Ses interventions en séance sont relativement nombreuses, attentives surtout à la politique économique des gouvernements successifs dont il déplore l'insuffisante volonté expansionniste et la faiblesse persistante des bas salaires. Il s'associe en 1953 à la proposition Soustelle-Vallon en faveur d'une participation des salariés aux bénéfices de l'entreprise (séance du 8 octobre). En qualité de rapporteur de la Commission des finances, il rapporte divers crédits du ministère des affaires étrangères des exercices budgétaires de 1954 et 1955. Il intervient également à plusieurs reprises pour dénoncer le désordre administratif et financier de la Radio Télévision Française et plaide en faveur d'un statut.

Ses votes obéissent dans l'ensemble, au moins jusqu'en 1953, à la discipline de son groupe. Après avoir voté les lois Marie et Barangé de soutien à l'enseignement privé, il s'abstient volontairement lors des votes d'investitures des gouvernements Faure et Pinay. Il vote l'investiture de Joseph Laniel le 26 juin 1953 mais se prononce contre sa politique indochinoise et lui refuse sa confiance le 12 juin 1954. Il soutient de ses votes l'ensemble de l'expérience Mendès France. Il vote l'investiture d'Edgar Faure le 31 mars 1955, ainsi que la loi d'urgence en Algérie, mais participe à sa chute le 29 novembre. Peu favorable à la construction européenne, il a voté contre la ratification de la CECA (Communauté européenne charbon acier) en 1951 et contre la CED (Communauté européenne de défense) en 1954.
Les élections du 2 janvier 1956 se présentent dans des conditions difficiles. En raison d'abord du très grand nombre de listes - pas moins de douze pour neuf sièges à pourvoir- qui peut inciter à la dispersion ; en raison surtout de la division des partenaires de 1951. Edmond Barrachin qui, avec 26 députés RPF, a apporté son suffrage à l'investiture d'Antoine Pinay le 6 mars 1952, a formé le groupe « scissionniste » de l'ARS. Comme tel, il se présente à la tête d'une liste nettement située à droite soutenue par le CNI (Centre national des indépendants). Michel Maurice-Bokanowski, à la tête d'une liste des Républicains sociaux, doit donc défendre les positions d'un gaullisme assez proche du mendésisme ce qui ne peut manquer de lui aliéner une partie de son électorat. De fait, avec 19 253 voix sur 422 225 suffrages exprimés, soit 4,6 %, il est élu d'extrême justesse.
Inscrit à la Commission de la production industrielle et de l'énergie, puis en 1957 aux commissions des pensions et des boissons, il est également représentant de la France à l'Assemblée unique des Communautés européennes le 13 mars 1958. Il dépose en son nom propre un certain nombre de propositions à caractère fiscal ou social. Toujours attentif au développement des entreprises (automobiles notamment), il incite le gouvernement à reprendre les échanges commerciaux entre la France et les pays de l'Est (5 décembre 1957). Ses interventions en séance revêtent un caractère essentiellement technique, hormis deux interpellations. Le 10 mars 1957, il critique vivement le gouvernement Mollet sur sa politique des prix, la diminution des réserves de change et de déficit chronique des entreprises nationalisées. Le 10 juillet 1957, il met en garde le gouvernement Bourgès-Maunoury contre toute création d'institution européenne coiffant le secteur de l'énergie atomique. Il refuse de ce fait la ratification des Traités de Rome. Pour le reste, ses votes ont été dans l'ensemble favorables au gouvernement Mollet, plus circonspects à l'égard de ses successeurs : il s'est abstenu lors de l'investiture de Maurice Bourgès-Maunoury et de Félix Gaillard et leur a refusé sa confiance le 30 septembre 1957 et le 15 avril 1958. Il refuse même sa confiance à Pierre Pflimlin le 13 mai et vote, à l'inverse, l'investiture du général de Gaulle, les pleins pouvoirs et la révision constitutionnelle les 1er et 2 juin.
La carrière parlementaire et politique de Michel Maurice-Bokanowski s'est poursuivie sous la Ve République. Elu député UNR de la 37e circonscription de la Seine (Asnières-Bois-Colombes) en novembre 1958 - et réélu en 1962, il devient sénateur en 1968. Il entre comme secrétaire d'Etat à l'intérieur dans le gouvernement Debré en janvier 1959 et a été plusieurs fois ministre par la suite.

1959 wurde er erstmals Bürgermeister von Asnières-sur-Seine.

Kategorie:Träger des Ordre de la Libération http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=5127 http://www.senat.fr/senateur/maurice_bokanowski_michel59550s.html