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« Élections régionales françaises de 2010 » : différence entre les versions

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A droite, François Fillon, comme Frédéric Lefebvre, déclare que « rien n'est joué pour le second tour dans de nombreuses régions françaises »<ref>[http://www.lefigaro.fr/elections-regionales-2010/2010/03/14/01034-20100314ARTFIG00226-francois-fillon-rien-n-est-joue-pour-le-second-tour-.php François Fillon : «Rien n'est joué pour le second tour»], ''le figaro.fr''</ref>. [[Ivan Rioufol]], chroniqueur de [[Le Figaro]], estime que le « plébiscite anti-Sarkozy, rêvé par l'opposition, n'a pas pris (51% des sondés) ». Pour Laurent Wauquiez, le secrétaire d'Etat à l'Emploi, le «seul vainqueur par KO, l'abstention»<ref>[http://www.lefigaro.fr/elections-regionales-2010/2010/03/14/01034-20100314ARTFIG00226-francois-fillon-rien-n-est-joue-pour-le-second-tour-.php François Fillon : «Rien n'est joué pour le second tour»], ''le figaro.fr''</ref>.
A droite, François Fillon, comme Frédéric Lefebvre, déclare que « rien n'est joué pour le second tour dans de nombreuses régions françaises »<ref>[http://www.lefigaro.fr/elections-regionales-2010/2010/03/14/01034-20100314ARTFIG00226-francois-fillon-rien-n-est-joue-pour-le-second-tour-.php François Fillon : «Rien n'est joué pour le second tour»], ''le figaro.fr''</ref>. [[Ivan Rioufol]], chroniqueur de [[Le Figaro]], estime que le « plébiscite anti-Sarkozy, rêvé par l'opposition, n'a pas pris (51% des sondés) ». Pour Laurent Wauquiez, le secrétaire d'Etat à l'Emploi, le «seul vainqueur par KO » est « l'abstention»<ref>[http://www.lefigaro.fr/elections-regionales-2010/2010/03/14/01034-20100314ARTFIG00226-francois-fillon-rien-n-est-joue-pour-le-second-tour-.php François Fillon : «Rien n'est joué pour le second tour»], ''le figaro.fr''</ref>.


=== Second tour ===
=== Second tour ===

Version du 15 mars 2010 à 23:02

Logotype publié par le ministère de l'Intérieur à l'occasion des élections.

Les élections régionales françaises ont lieu les 14 et [1] et renouvellent les 26 conseils régionaux de métropole et d'outre-mer.

À l'issue du premier tour, avec un peu moins de 27 % des suffrages exprimés, « la droite parlementaire enregistre son plus mauvais score sous la Ve République, tous scrutins confondus » souligne le quotidien Le Monde[2].

Mode d'élection des conseillers régionaux

Le mode de scrutin est fixé par le Code électoral. Il précise que les conseillers régionaux sont élus tous les six ans (quatre ans pour l’élection de 2010)[M 1].

Les conseillers régionaux sont élus dans chaque région au scrutin de liste à deux tours sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l'ordre de présentation. Chaque liste est constituée d'autant de sections qu'il y a de départements dans la région[M 2].

Si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, le quart des sièges lui est attribué. Les autres sièges sont répartis à la proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne. Une liste ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés ne peut se voir attribuer un siège[M 2].

Sinon, on procède à un second tour où peuvent se présenter les listes ayant obtenu 10 % des suffrages exprimés[M 2]. La composition de ces listes peut être modifiée pour comprendre les candidats ayant figuré au premier tour sur d’autres listes, sous réserve que celles-ci aient obtenu au premier tour au moins 5 % des suffrages exprimés et ne se présentent pas au second tour[M 3]. À l’issue du second tour, les sièges sont répartis de la même façon[M 2].

Les sièges étant attribués à chaque liste, on effectue ensuite la répartition entre les sections départementales, au prorata des voix obtenues par la liste dans chaque département[M 4].

Les conseillers à l’Assemblée de Corse sont élus au scrutin de liste à deux tours avec dépôt de listes complètes comportant autant de noms que de sièges à pourvoir, sans adjonction ni suppression de nom et sans modification de l'ordre de présentation[M 5]. Le mode de scrutin diffère par la prime à la liste majoritaire qui est de 9 sièges sur 51. De plus, il n’y a pas de section de département et le seuil pour accéder au second tour est de 7 %[M 6].


Sources
  1. Code électoral, article L336
  2. a b c et d Code électoral, article L338
  3. Code électoral, article L346
  4. Code électoral, article L338-1
  5. Code électoral, article L365
  6. Code électoral, articles L366 et L373

voir aussi le « Dossier de presse », sur www.interieur.gouv.fr

Contexte national, rapports de force politiques

Une situation incertaine

À la suite des élections de 2004, qui a vu une victoire historique du Parti socialiste et de ses alliés au niveau régional (Les Verts et le PCF principalement), seules l'Alsace et la Corse en métropole sont gérées par la droite. En six ans, la gauche n'a eu aucune victoire au niveau national. Pourtant, elle bénéficie d'un fort soutien en 2008 aux municipales, aux cantonales, et par conséquent progresse au Sénat. Elle a l'avantage de présenter de nombreux sortants dans une élection intermédiaire traditionnellement favorable à l'opposition au gouvernement, et l'inconvénient de se présenter divisée avec notamment une forte concurrence entre le parti socialiste et les écologistes.

La droite (l'UMP et ses alliés du Nouveau Centre principalement) est sortie victorieuse de la présidentielle et des législatives en 2007, et en tête lors des européennes en 2009 (bien que minoritaire au final : les partis de gauche, divisés, totalisaient en effet plus de voix qu'elle).

La couleur politique des conseils régionaux sortants.

La droite apparait en position de force au regard de ses succès précédents mais elle dispose d'une réserve de voix très limitée pour le deuxième tour, suite à son "unification" et à des accords politiques passés avec le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers et le mouvement Chasse, pêche, nature et traditions de Frédéric Nihous. Au deuxième tour, elle ne pourra compter que sur un report de voix partiel du Modem et du FN principalement, si ceux-ci ne parviennent pas à se maintenir ou à fusionner avec d'autres listes à l'issue du premier tour. Traditionnellement les élections intermédiaires sont difficiles pour le pouvoir en place. L'impopularité de celui-ci, avant le scrutin, accroit cette situation.

L'extrême droite est pour sa part affaiblie depuis la présidentielle sans avoir disparu pour autant mais semble bénéficier du débat sur l'identité nationale et d'un retour d'une partie de ses électeurs séduits par Nicolas Sarkozy en 2007.

Les dernières élections régionales sous ce mode de scrutin ?

Les élections de 2010 pourraient être les dernières se déroulant sous le mode de scrutin actuel (scrutin de liste à deux tours avec prime majoritaire pour la liste arrivée en tête au deuxième tour). En effet, le gouvernement cherche à réformer le mode de scrutin dans le cadre des réformes des collectivités territoriales. Les futures élections régionales et cantonales pourraient se combiner en une seule élection de « conseillers territoriaux », selon un scrutin mixte avec suffrage uninominal majoritaire à un tour pour 80 % des sièges complété par une représentation proportionnelle pour les 20 % restant. Mais cette réforme controversée doit encore être approuvée par le Parlement[3]. Il s'agirait aussi d'encourager les fusions de régions pour en réduire le nombre - le comité pour la réforme des collectivités locales, rendant ses travaux en 2009, proposait 15 régions en métropole[4].

Positionnements et stratégies des partis politiques

Gauche antilibérale et extrême gauche

Comme pour les élections européennes de 2009, une longue série de négociations a eu lieu pour savoir si les organisations de la gauche antilibérale et d'extrême gauche, au premier rang desquelles le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Parti de gauche (PG) et le Parti communiste français (PCF) présenteraient des listes unies aux élections régionales[5].

Le point de désaccord principal porte sur le rapport au Parti socialiste (PS). Le NPA refuse de gérer des conseils régionaux sous une majorité PS, qui mènerait selon lui une politique contraire à ses orientations politiques. À l'inverse, le PCF souhaite continuer à gérer des conseils régionaux avec le PS. De même pour le PG (Parti de Gauche), créé en scission du PS mais allié du PCF lors des précédentes élections (européennes)[6].

Cette alliance large à gauche du PS ne s'est réalisée que dans trois régions : Languedoc-Roussillon, Pays de Loire et Limousin.

État des lieux au sein des composantes du Front de gauche

Pour mémoire le Front de gauche s'est constitué à l'occasion des dernières élections européennes et rassemble PCF, PG et la Gauche unitaire.

Cartographie de la situation du Front de gauche ou des alliances du PCF et du PG au 1er tour. Sauf indication contraire, le NPA ne fait pas alliance avec ces formations tout comme LO.

Au final, le Conseil national du PCF se prononce pour une alliance au premier tour avec ses partenaires du Front de gauche en autonomie par rapport aux listes présentées par le PS et Europe écologie, ainsi que pour une fusion au second tour avec les autres listes de gauche, si celles-ci n'accueillent pas le MoDem[7]. La décision est cependant revenue aux militants qui ont défini la stratégie dans chaque région. 17 des 22 fédérations régionales se sont prononcées pour un Front de gauche « élargi » qui a ainsi vu le jour. Cinq l'ont rejeté au profit d'une liste commune avec le PS dès le premier tour (Bourgogne, Champagne-Ardennes, Lorraine, Basse-Normandie et Bretagne)[8]. Dans plusieurs régions, les résultats de la consultation ont fait l'objet de fortes contestations amenant des militants à se présenter sur des listes concurrentes comme en Lorraine où des dissidents du PCF rejoignent une liste intitulée Front Lorrain de gauche [9],[10],[11].

Le PG est partie prenante d'un Front de gauche élargi dans 16 des 17 régions où le PCF a décidé de partir en autonomie[12]. Dans les cinq régions où celui-ci est allié avec le PS, il constitue des listes d'unions soit avec le NPA, soit dans une configuration proche de celle du Front de gauche comprenant des dissidents communistes comme en Lorraine. Dans tous les cas, il est associé avec les autres organisations constituant ce qu'il appelle « l'autre gauche ». Le PG prend la tête de ces listes en Languedoc-Roussillon, en Pays de la Loire et en Rhône-Alpes. Après avoir revendiqué pour Jean-Luc Mélenchon la tête de liste de la région Île-de-France, il y a finalement renoncé pour se ranger derrière la candidature de Pierre Laurent, coordinateur national du PCF.

Le Nouveau Parti anticapitaliste

Après cinq mois de négociations et un vote des militants, le conseil politique national du NPA acte l'échec des négociations nationales avec les autres forces de la « gauche radicale », tout en poursuivant les discussions locales. Le texte adopté confirme les « fusions techniques » de deuxième tour avec les partis de gauche, sans participation aux exécutifs[13]. Le NPA présente finalement ses propres listes dans onze régions sur vingt-et-un, fait notamment campagne avec le Front de Gauche dans trois régions et conjointement avec le PG dans les trois des cinq régions où le PS et le PCF font liste commune (à l'exception de la Bretagne et la Lorraine).

Lutte ouvrière

Contrairement à 2004 où elle s'était alliée à la LCR (dissoute depuis dans le NPA), LO présente cette fois des listes autonomes[14].

Les autres formations

La Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE)[15], Les Alternatifs[16], le Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP), le Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) et l'association République et socialisme se sont prononcés pour un accord national avec les composantes du Front de gauche. Dans les régions où le PCF est associé avec le PS, ces organisations ont conclu des accords avec le PG et le NPA. Plusieurs groupements décroissants se joignent à ces listes d'union dans certaines régions, notamment en Bretagne[17].

Les écologistes

Après ses 3,6 % aux élections européennes de 2009, l'AEI qui rassemble le Mouvement écologiste indépendant, Génération écologie et La France en action présente des listes autonomes dans 10 régions métropolitaines[18]. Des accords entre l'AEI et d'autres listes ont parfois été conclus, généralement là où le MEI avait la responsabilité de mener les campagnes de l'AEI : avec Europe Écologie en Alsace et Midi-Pyrénées, avec le Modem en Auvergne, Franche-Comté[19], Pays de Loire et Poitou-Charente. Dans le Nord-Pas-de Calais, Génération Ecologie a rejoint la liste régionaliste autour du Modem (les gaulistes sociaux et plusieurs mouvements écologistes) [20],[21], [22], [23]. Dans d'autres régions l'AEI est divisé comme en Ile-de-France où Génération écologie soutient le Modem[24]

Les divergences observées ailleurs entre l'AEI et Europe Écologie portent principalement sur la stratégie de second tour puisque si l'AEI refuse les fusions et renvoie droite et gauche dos à dos, Europe Écologie n'envisage que des fusions à gauche. De plus, certaines personnalités de l'AEI[25] suscitent de fortes réticences chez les Verts. Une controverse sur la marque "Europe Écologie" oppose désormais les deux rassemblements, particulièrement en Ile-de-France, le leader de la France en action Jean-Marc Governatori en revendiquant la propriété, Europe Écologie et les Verts l'antériorité.

Le parti de Corinne Lepage a d'abord cherché à rapprocher dès le premier tour le Modem dont il est une composante avec Europe Écologie. Face aux refus des deux formations, puis aux différences d'approches régionales, Cap 21 a laissé chaque région libre de sa stratégie. Dans la plupart des régions, il continue son partenariat avec le Modem. Cependant dans sept régions (Alsace, Haute-Normandie, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) Cap21 a rejoint ou soutient les listes Europe Écologie.[26]. Dans plusieurs régions des négociations similaires ont échoué.

Fort de son succès aux européennes de juin 2009, le Rassemblement de l'écologie qui garde pour cette élection le nom "Europe Écologie" présente des listes dans toutes les régions, sans s'allier aux autres partis, mais en intégrant à titre individuel des candidats qui en sont issus (PS-PCF-Cap 21)[27].

Europe Écologie regroupe Les Verts, les régionalistes de la Fédération régions et peuples solidaires, des démissionnaires du PS (Eric Loiselet, Pierre Larrouturou) ou des dissidents du PCF, des membres d'associations écologistes, ainsi que des personnalités de la société civile comme le chercheur Philippe Meirieu, la magistrate Laurence Vichnievsky, le responsable de la Confédération paysanne François Dufour ou le diplomate et résistant Stéphane Hessel. On retrouve également diverses personnalités associatives ou politiques comme Augustin Legrand, fondateur des Enfants de Don Quichotte, Emmanuelle Cosse, ancienne présidente d’Act Up, Robert Lion et Bruno Rebelle, respectivement ex-président et ex-directeur de Greenpeace France.

Les non-verts représentent la moitié des têtes de listes départementales et sont têtes de listes régionales dans six régions (Auvergne, Basse-Normandie, Bretagne, Champagne-Ardennes, Provence et Rhône-Alpes[28].

Si aucun accord national n'a été passé avec d'autres partis, en Alsace, Midi-Pyrénées et dans le Nord-Pas de Calais, le Mouvement écologiste indépendant[29], dont notamment Antoine Waechter, ont intégré les listes « Europe Écologie »[30].

Au second tour,les listes Europe Écologie envisagent de fusionner avec les autres listes de gauche. Par contre, comme dans les autres partis de gauche, l'attitude à prendre vis à vis du Modem fait débat. Europe Écologie espère comme aux européennes de juin 2009, dépasser le PS dans certaines régions pour pouvoir en revendiquer la présidence[31] et ne veux plus être un simple supplétif du PS.

Le Parti socialiste et ses alliés

Le Parti socialiste aurait aimé renouveler sa stratégie gagnante de 2004 où, dans les deux-tiers des régions, il était parti dès le premier tour avec une large liste d'union regroupant tous les partis de l'ex-majorité plurielle. Après les décisions du PCF (sauf dans un quart des régions), allié au Parti de gauche dans le cadre du Front de gauche, et des Verts dans le cadre d'Europe Écologie, de faire chacun cavalier seul au premier tour, le PS a le seul renfort au premier tour du PRG (sauf région Bretagne[32]) et du MRC[33]. Il a toutefois ouvert ses listes a des personnalités associatives (Isabelle This-Saint-Jean, ancienne présidente du collectif « Sauvons la recherche »...), d'anciens sportifs (Stéphane Caristan, Roxana Maracineanu...) ou des personnalités venue de la droite comme Jean-Luc Romero, des syndicalistes (Denis Parise, ex-Molex)[34]... L'option un temps envisagée par certains leaders de listes d'alliance avec le Modem a été écartée. Seule, Ségolène Royal en Poitou Charente a tenté[35] et partiellement réussi[36] cette alliance dès le premier tour : Cinq candidats du Modem de Charente-Maritime l'ont rejointe. Dans plusieurs régions, les candidats socialistes ont réussi à attirer sur leurs listes quelques conseillers verts ou communistes sortants. Lesquels se situent désormais en dissidence de leurs partis respectifs. Ceux-ci qualifient ces ralliements de débauchages individuels.

Le Parti socialiste a reconduit tous ses présidents et ses deux présidentes sortantes, sauf Georges Frêche (cf cas particulier du Languedoc-Roussillon). Ni Ségolène Royal (présente en vidéo) ni Georges Frêche[37] n'ont participé à la convention de ratification des listes le 12 décembre à Tours[34]. L'objectif affiché par Martine Aubry est de gagner toutes les régions.

Le Mouvement démocrate

Après le relatif échec des élections européennes, le MoDem a tenté de clarifier la stratégie à adopter, voulant éviter de se retrouver dans la situation des municipales de 2008, où sa stratégie variable selon les villes était jugée illisible. Le MoDem choisit d'avoir des liste autonomes au premier tour sans préciser ce qu'il fera au second[38]. Sa composante écologiste, Cap21, s'est alliée dans certaines régions avec Europe Écologie, tout en restant composante du MoDem à qui elle donne rendez-vous au second tour avec l'idée de listes communes[39]. Dans plusieurs régions comme la région Paca, le choix d'une tête de liste et la composition de celles-ci semblent difficiles[40]. Dans quatre régions les listes sont communes avec l'AEI mais en Languedoc-Roussillon, cette alliance a échoué conduisant le Modem a ne pas déposer de liste.

Néanmoins, compte-tenu de la forte opposition à Nicolas Sarkozy affichée et malgré la proposition d'arc central faite par son leader François Bayrou[41], la plupart des observateurs estiment que la fusion avec des listes UMP est assez improbable. Mais les fusions à gauche sont également difficiles compte tenu de la réticence des partis de gauche. Alors que les premiers sondages le créditent de moins de voix qu'aux européennes, la simple réédition du score de juin 2009 ne permettrait le maintien du Modem au second tour que dans deux régions.

La droite parlementaire

  • La Majorité présidentielle

Depuis sa création, l'Union pour un mouvement populaire (UMP) a su fédérer l'ensemble des partis de la droite traditionnelle. Le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers et Chasse, pêche, nature et traditions rejoignent le Comité de liaison de la majorité présidentielle en 2009 : il y a donc des listes UMP dans toutes les régions, regroupant toutes ses composantes. Le Nouveau Centre avait menacé , s'il n'obtenait pas cinq têtes de listes, de partir seul, de même que le Parti chrétien-démocrate de Christine Boutin en Pays de la Loire, s'il n'était pas mieux représenté sur les listes de la majorité, mais ces partis ont finalement décidé de faire liste commune avec l'UMP. Après les européennes, l'UMP espérait reprendre nombre de régions à la gauche. Mais elle a depuis nettement révisé ses ambitions à la baisse au vu des premiers sondages et ce d'autant plus qu'il n'y a pas de listes susceptibles de fusionner avec les siennes entre les deux tours du scrutin. Arguant de l'impossibilité de cumul avec la fonction de ministre demandée par Nicolas Sarkozy ou avec leur fonction de maire, plusieurs ministres tels Hubert Falco ou Roselyne Bachelot ont refusé de conduire des listes régionales, se contentant de conduire des sections départementales[42]. Néanmoins trois ministres et cinq secrétaires d'État conduisent des listes régionales. Huit autres membres du gouvernement figurent sur les listes.

  • Cependant en PACA, au MPF, Jacques Bompard conduit sa propre liste de rassemblement intitulée "Ligue du sud" avec des formations "identitaires" réputées d'extrême droite, et ce malgré l'accord qui lie son parti à l'UMP. Finalement le 28 janvier 2010, Jacques Bompard quittait le MPF[43].
  • Le mouvement gaulliste Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan (ayant quitté la majorité présidentielle), présente ses propres listes dans 3 régions (Ile de France, Lorraine, Haute Normandie) en alliance avec le CNI.
  • l'Alliance Centriste, le parti de Jean Arthuis se réclamant de l'UDF, n'a pas présenté de listes et figure sur celle de l'UMP en Pays de Loire et en Bretagne. En Lorraine il participe a une liste Divers Droite regroupant aussi le CNI, DLR et des UMP dissidents.
  • le CNI présente sa propre liste dans le Nord-Pas de Calais, et fait alliance avec DLR dans les trois régions où ce mouvement est présent, avec le dissident UMP Christian Jeanjean en Languedoc-Roussillon et participe à la liste de MPF-UMP en Vendée.

L'extrême-droite

  • Le Front national présente des listes dans toutes les régions métropolitaines. Contrairement à 1998 et 2004 où le Front National détenait souvent une position d'arbitre au vu de ses résultats électoraux (plus de 14% et même plus de 20% localement en 2004) et des premiers sondages, il semble ne pouvoir conserver cette position qu'en Paca, en Languedoc-Roussillon et dans les régions du Nord-Est, bien que les derniers sondages semblent lui être plus favorables.
  • Les petits partis issus de scissions du FN présentent également des listes dans huit régions. Le Parti de la France (PDF) de Carl Lang présente ainsi des listes en Haute et Basse-Normandie, dans la région Centre, et fait liste commune avec le Mouvement national républicain (MNR) en Lorraine, Picardie, et Franche-Comté, et en Languedoc Roussillon, avec l'ex FN Jean-Claude Martinez.

Cas particulier du Languedoc - Roussillon

Cette région est dirigée par le divers gauche Georges Frêche.

Les socialistes pro-Frêche ont remporté le référendum interne sur le choix du premier socialiste et le vote validant les listes[44]. Lors de sa convention nationale, le PS a choisi de ne pas investir de liste contre lui, le soutenant implicitement. Cependant la liste Languedoc-Roussillon est la seule à n'avoir pas bénéficié d'une présentation à cette convention[45]. Georges Frêche a aussi l'appui d'un certain nombre de dissidents venus d'autres partis dont l'ancien ministre communiste Jean-Claude Gayssot, l'écologiste Yves Pietrasanta et de CPNT (pourtant désormais associé à l'UMP).

Hélène Mandroux, la maire de Montpellier et André Vézinhet, président du conseil général de l'Hérault essayaient d'élaborer une autre liste « socialiste » en accord avec les autres partis de gauche[46]. Alors que cet accord et cette liste semblaient de moins en moins probables avec la finalisation des listes Europe Écologie et Front de Gauche, à 15 jours du dépôt des listes une nouvelle polémique éclate après une nouvelle saillie du président sortant. Georges Frêche perd le soutien du PS national. Une liste socialiste, menée par Hélène Mandroux, voit le jour[47]. Les négociations entre celle-ci et Europe Écologie de Jean-Louis Roumégas pour une liste commune ont échoué notamment sur la question du choix de la tête de liste régionale. Europe Écologie et le Front de Gauche ont d'ores et déjà annoncé leur refus de fusionner avec une liste sur laquelle Georges Frêche figurerait. Un accord sur le principe d'une fusion au second tour a été conclu entre Europe Écologie et « A Gauche Maintenant » (Front de gauche élargi au NPA, à la FASE, aux Alternatifs, aux Objecteurs de Croissance et au M'PEP ). Didier Codorniou (le premier socialiste désigné par les militants PS locaux) a porté l'affaire devant les tribunaux en demandant l’annulation de la décision du bureau national qui désignait Hélène Mandroux pour conduire une liste PS.

Dans un premier temps, la liste du Modem emmenée par Marc Dufour désigné par les militants contre le leader local de l'AEI Patrice Drevet, envisageait de fusionner au second tour avec la liste de Georges Frêche. Puis un accord intervenait pour fusionner dès le premier tour avec la liste AEI de Patrice Drevet, tandis que Cap21, composante du Modem rejoignait Europe Écologie. Mais le 7 février le Modem annonçait ses têtes de listes et revenait sur cet accord[48] puis abandonnait à la veille de la clôture du dépôt des listes[49].

À droite, l'UMP Raymond Couderc[50], sénateur de l'Hérault et maire de Béziers affronte la candidature dissidente de Christian Jeanjean, maire de Palavas-les-Flots[51]

La liste du FN, emmenée par la conseillère régionale France Jamet[52], est concurrencée par celle de la Ligue du Midi de Richard Roudier, et celle du Parti de la France de Jean-Claude Martinez.

Stratégies de l'entre-deux-tours

  • Concernant les listes de la majorité présidentielle, arrivées en seconde position dans seize régions, elle n’ont quant elles que très peu de réserves de voix pour le second tour, d’autant plus que dans six de ces régions, le Front National est en position de se maintenir au second tour[53].
  • D'une manière générale, le Front national se maintiendra dans 12 régions, ce qui devrait gêner encore plus les listes de droites.
  • En Midi-Pyrénées, où la liste du PS de Martin Malvy arrive largement en tête à l’issue du premier tour avec près de vingt points d’avance sur la majorité présidentielle[53], les écologistes derrière Gérard Onesta ont déjà conclu un accord avec la liste socialiste dès quatre heures du matin, le 15 mars. Les listes devraient être constituées dans le strict respect de la proportionnelle. Quant au Front de gauche de Christian Piquet, il devrait également obtenir sa place sur les listes unifiées[54].
  • En Pays de la Loire, où la majorité présidentielle talonne le PS, à moins de deux points[53], les alliances entre le socialiste Jacques Auxiette et l’écologiste Jean-Philippe Magnen, ainsi que leurs différents représentants en région et dans les départements, ont commencé dès le soir du premier tour[55]. Le principal point de discorde entre les deux listes reste le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Cependant, les discussions ayant reprises le lendemain, une base d’entente semble avoir été trouvée sur ce point. La liste régionale semble avoir été constituée dès l’après-midi du , le problème restant présent pour la constitution des nouvelles listes départementales.
  • En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les négociations entre les deux tours avaient déjà commencées avant le premier tour, depuis une dizaine de jours, et se sont poursuivies, dès le soir du premier tour entre le socialiste Michel Vauzelle, l’écologiste Laurence Vichnievsky et le candidat du Front de gauche Jean-Marc Coppola, en position de s’allier avec ses 6,11% obtenus au premier tour[53]. Les nombreux points qui faisaient débat entre les différentes listes semblent, de l’avis de tous, avoir été réglés[56]. Le Front de gauche pourrait compter sur la présence de dix élus sur la nouvelle liste régionale contre dix-huit pour les écologistes et quarante-deux pour les socialistes, largement en tête, à moins d’un point de la majorité présidentielle au sortir du premier tour[53].
  • En Rhône-Alpes, la situation demeure tendue. En effet, au soir du premier tour, le socialiste sortant Jean-Jack Queyranne, en deuxième position à moins d’un point derrière la liste de la majorité présidentielle[53], semble avoir soigneusement évité l’écologiste Philippe Meirieu, auteur du meilleur score d’Europe Écologie de ces régionales avec 17,83% des voix. Les négociations semblent donc tendues, Philippe Meirieu désirant malgré tout créer un front d’opposition à la majorité présidentielle, sans pour autant dissoudre Europe Écologie dans le Parti socialiste[57]. Il n’est cependant pas à oublier que la liste du Front de gauche d’Elisa Martin et ses 6,31% du premier tour est aussi en position de s’allier au second tour avec la liste de gauche unifiée.

Listes candidates

  • Le 22 mars 2009, l'UMP a désigné ses chefs de file pour les élections régionales au terme d'élections primaires internes[58].
  • Le 8 juillet 2009, le Nouveau Centre a désigné seize chefs de file pour les élections régionales[59].
  • Le 20 septembre 2009, le Front national a désigné 22 têtes de liste.
  • Le 1er octobre 2009, le Parti socialiste a désigné ses chefs de file pour les élections régionales[60], au terme d'un référendum militant où les socialistes étaient également appelés à se prononcer sur les primaires ouvertes, le non cumul des mandats et la parité.
  • Le 24 novembre 2009, le Mouvement démocrate (MoDem) propose à ses adhérents des candidats à la tête de liste pour neuf régions[61]. Deux semaines plus tard, ces nominations se poursuivent avec huit régions supplémentaires. Les adhérents sont invités à ratifier ces choix par un vote électronique ouvert à partir du 14 décembre[62].
  • Le 28 novembre 2009, l'UMP et ses alliés de la majorité présidentielle investissent finalement des têtes de liste communes dans toutes les régions[63].
  • Le 28 novembre 2009, DLR investit ses chefs de files dans plusieurs régions[64]
  • Le 12 décembre 2009, le Parti socialiste a ratifié en convention ses listes complètes[34].
  • Le 10 janvier 2010, le Front de gauche élargi a présenté ses têtes de listes pour les régionales.

Métropole

Notes :

Alsace

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Alsace
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Philippe Richert* Majorité présidentielle 181 705 34,94
  Jacques Bigot PS - PRG - MRC 98 629 18,97
  Jacques Fernique - Les Verts - AEI - Cap21 81 116 15,60
  Patrick Binder FN 70 171 13,49
  Jacques Cordonnier Alsace d'abord - BI 25 906 4,98
  Yann Wehrling MoDem 23 072 4,44
  Jean-Yves Causer FG - Alternatifs - PCOF - DVG 9 695 1,86
  Yvan Zimmermann NPA 8 550 1,64
  Manuel Santiago Ecologie sociale, solidaire et décroissante 8 376 1,61
  Patrick Striby DVD - AC 8 303 1,60
  Julien Wostyn LO 4 486 0,86
 
Inscrits 1 248 771 100,00
Abstention 707 245 56,64
Votants 541 526 43,36
Blancs et nuls 21 517 3,97
Exprimés 520 009 96,03

* liste du président sortant

Aquitaine

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Aquitaine
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Alain Rousset* PS et alliés 406 869 37,63
  Xavier Darcos Majorité présidentielle 238 367 22,05
  Jean Lassalle MoDem 112 737 10,43
  Monique De Marco - Les Verts - PO - EA 105 405 9,75
  Jacques Colombier FN 89 378 8,27
  Gérard Boulanger FG - M'PEP 64 370 5,95
  Philippe Poutou NPA 27 264 2,52
  Michel Chrétien AEI 20 943 1,94
  Nelly Malaty LO 8 522 0,79
  Jean Tellechea REG (Euskadi Europan) 7 092 0,66
  Xavier-Philippe Larralde REG (EHB) 250 0,02
 
Inscrits 2 280 556 100,00
Abstention 1 150 340 50,44
Votants 1 130 216 49,56
Blancs et nuls 49 019 4,34
Exprimés 1 081 197 95,66

* liste du président sortant

Auvergne

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Auvergne
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Alain Marleix Majorité présidentielle 137 199 28,72
  René Souchon* PS - PRG - MRC 133 923 28,03
  André Chassaigne FG - M'PEP 68 050 14,24
  Christian Bouchardy 51 092 10,69
  Érik Faurot FN 40 098 8,39
  Michel Fanget MoDem - AEI 21 523 4,51
  Alain Laffont NPA - FASE - OC 20 031 4,19
  Marie Savre LO 5 832 1,22
 
Inscrits 995 311 100,00
Abstention 495 284 49,76
Votants 500 027 50,24
Blancs et nuls 22 279 4,46
Exprimés 477 748 95,54

* liste du président sortant

Bourgogne

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Bourgogne
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  François Patriat* PS - PCF - PRG 187 345 36,31
  François Sauvadet Majorité présidentielle 148 779 28,83
  Édouard Ferrand FN 62 147 12,04
  Philippe Hervieu 50 757 9,84
  Sylvie Faye Pastor NPA - PG - PCF dissidents - Alternatifs - FASE - M'PEP - OC 22 290 4,32
  François Deseille MoDem 19 464 3,77
  Julien Gonzalez AEI 10 524 2,04
  Claire Rocher LO 8 062 1,56
  Joël Mekhantar MRC - PRG dissidents - PS dissidents 6 641 1,29
 
Inscrits 1 165 620 100,00
Abstention 626 570 53,75
Votants 539 050 46,25
Blancs et nuls 23 041 4,27
Exprimés 516 009 95,73

* liste du président sortant

Bretagne

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Bretagne
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Jean-Yves Le Drian* PS - PCF et alliés 408 554 37,19
  Bernadette Malgorn Majorité présidentielle 260 645 23,73
  Guy Hascoët (Les Verts - UDB) 134 112 12,21
  Jean-Paul Félix FN 67 870 6,18
  Bruno Joncour MoDem 58 841 5,36
  Christian Troadec REG (PB - AEI) 47 108 4,29
  Gérard Perron Dissidents du PCF - PG - FASE - DVG 38 559 3,51
  Charles Laot Divers 29 029 2,64
  Laurence de Bouard NPA - AdOC - MOC - MPG[69] 27 401 2,49
  Valérie Hamon LO 16 129 1,47
  Alexandre Noury S&P 10 306 0,94
 
Inscrits 2 332 929 100,00
Abstention 1 193 911 51,18
Votants 1 139 018 48,82
Blancs et nuls 40 464 3,55
Exprimés 1 098 554 96,45

* liste du président sortant

Centre

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 dans le Centre
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Hervé Novelli Majorité présidentielle 227 408 29,02
  François Bonneau* PS et alliés 221 199 28,22
  Jean Delavergne 91 389 11,66
  Philippe Loiseau FN 87 864 11,21
  Marie-France Beaufils FG - Alternatifs - PCOF 59 050 7,53
  Marc Fesneau MoDem 39 818 5,08
  Jean Verdon PDF 27 841 3,55
  Michel Lasserre NPA 20 341 2,60
  Farida Megdoud LO 8 839 1,13
 
Inscrits 1 779 802 100,00
Abstention 953 519 53,57
Votants 826 283 46,43
Blancs et nuls 42 534 5,15
Exprimés 783 749 44,04

* liste du président sortant

Champagne-Ardenne

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Champagne-Ardenne
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Jean-Luc Warsmann Majorité présidentielle 120 471 31,77
  Jean-Paul Bachy* PS et alliés - PCF 117 596 31,01
  Bruno Subtil FN 60 261 15,89
  Éric Loiselet 32 160 8,48
  Anthony Smith NPA - PG - Alternatifs 18 448 4,87
  Marie Grafteaux-Paillard MoDem 16 470 4,34
  Ghislain Wysocinski AEI 7 529 1,99
  Thomas Rose LO 6 244 1,65
 
Inscrits 917 774 100,00
Abstention 522 704 56,95
Votants 395 070 43,05
Blancs et nuls 15 891 4,02
Exprimés 379 179 95,98

* liste du président sortant

Corse

Compte tenu du statut particulier de la région Corse, les listes présentent un ticket : la présidence du Conseil exécutif de Corse (« le gouvernement »), la présidence de l'Assemblée de Corse (l'organe délibérant).

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Corse
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Camille de Rocca Serra* Majorité présidentielle 27 903 21,34
  Gilles Simeoni Nationalistes (Inseme - PNC) 24 057 18,40
  Paul Giacobbi PRG dissident - PS 20 242 15,48
  Dominique Bucchini FG 13 108 10,02
  Jean-Guy Talamoni Nationalistes (CL) 12 236 9,36
  Émile Zuccarelli PRG 10 523 8,05
  Simon Renucci CSD 8 688 6,64
  Jean Toma MoDem** 5 554 4,25
  Antoine Cardi FN 5 438 4,16
  Jean-François Baccarelli AEI 2 426 1,86
  Jean-François Battini Divers droite 599 0,46
 
Inscrits 213 291 100,00
Abstention 80 231 37,62
Votants 133 060 62,38
Blancs et nuls 2 286 1,72
Exprimés 130 774 98,28

* liste du président sortant

** Jean Toma a précisé que sa liste « est une liste centriste d'ouverture soutenue par le Modem » mais que « il n'existe aucune "liste Modem" déposée en préfecture»[70].

Franche-Comté

Résultats des élections régionales en Franche-Comté[71]
Liste[72] Tête de liste[72] Premier tour[73] Second tour
Voix % ±% Voix % ±%
Majorité Présidentielle Alain Joyandet 128 225 32,13 +7,29
PS-MRC-PRG-DVG Marie-Guite Dufay* 119 159 29,86 +7,94
Verts-Europe Écologie Alain Fousseret 37 333 9,36
FN Sophie Montel 52 440 13,14 -5,54
Front de gauche Evelyne Ternant 16 171 4,05 -0,13
MoDem-AEI Christophe Grudler 14 036 3,52 -9,82
NPA Laurence Lyonnais 13 086 3,28 -0,35
LO Michel Treppo 4 314 1,08
PDF-MNR Christophe Devillers 9 820 2,46 +0,98
Écologie solidaire Claude Buchot 4 471 1,12 +1,12
Inscrits 808 689
100,00
Abstention 393 822 48,70 +12,42
Votants 414 867 51,30 -12,42
Blancs et nuls 15 812 3,81 -2,45
Exprimés 399 055 96,19 +2,45

* liste de la présidente sortante

Île-de-France

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Île-de-France
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Valérie Pécresse Majorité présidentielle 802 096 27,76
  Jean-Paul Huchon* PS, PRG, MRC 729 861 25,26
  Cécile Duflot Europe Écologie - Les Verts, Cap21 479 039 16,58
  Marie-Christine Arnautu FN 268 313 9,28
  Pierre Laurent FG - Alternatifs - PCOF - DVG 189 187 6,55
  Nicolas Dupont-Aignan DLR - CNI 119 835 4,15
  Alain Dolium MoDem - 114 984 3,98
  Olivier Besancenot NPA 90 322 3,13
  Jean-Marc Governatori AEI 40 371 1,40
  Axel de Boer Liste Chrétienne 24 686 0,85
  Jean-Pierre Mercier LO 18 286 0,63
  Almamy Kanoute Émergence 12 242 0,42
 
Inscrits 6 764 464 100,00
Abstention 3 795 226 56,11
Votants 2 969 238 43,89
Blancs et nuls 80 016 1,18
Exprimés 2 889 222 42,72

* liste du président sortant

Languedoc-Roussillon

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Languedoc-Roussillon
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Georges Frêche* DVG - PRG - MRC - PS dissidents 304 810 34,28
  Raymond Couderc Majorité présidentielle 174 519 19,63
  France Jamet FN 112 646 12,67
  Jean-Louis Roumégas - Cap21 81 119 9,12
  René Revol FG - NPA - Alternatifs - FASE - M'PEP - OC 76 414 8,59
  Hélène Mandroux PS 68 788 7,74
  Patrice Drevet AEI 34 440 3,87
  Christian Jeanjean CNI - PLD 18 017 2,03
  Jean-Claude Martinez PDF 6 607 0,74
  Richard Roudier BI 6 086 0,68
  Liberto Plana LO 5 628 0,63
 
Inscrits 1 852 857 100,00
Abstention 931 314 50,26
Votants 921 543 49,74
Blancs et nuls 32 469 3,52
Exprimés 889 074 96,48

* liste du président sortant

Limousin

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Limousin
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Jean-Paul Denanot* PS et alliés 106 152 38,06
  Raymond Archer Majorité présidentielle 67 381 24,16
  Christian Audouin FG - NPA - Alternatifs - FASE - OC 36 619 13,13
  Ghilaine Jeannot-Pagès 27 147 9,73
  Nicole Daccord-Gauthier FN 21 638 7,76
  Jean-Jacques Bélézy MoDem 9 925 3,56
  Jean-Louis Ranc AEI 5 665 2,03
  Elizabeth Faucon LO 4 366 1,57
 
Inscrits 547 750 100,00
Abstention 253 082 46,20
Votants 294 668 53,80
Blancs et nuls 15 775 2,88
Exprimés 278 893 50,92

* liste du président sortant

Lorraine

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Lorraine
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Jean-Pierre Masseret* PS et alliés - PCF 227 060 34,36
  Laurent Hénart Majorité présidentielle 157 080 23,77
  Thierry Gourlot FN 98 286 14,87
  Daniel Béguin - Cap21 60 516 9,16
  Claude Bellei MoDem 20 905 3,16
  Annick Martin MNR - PDF 19 850 3,00
  Philippe Leclercq PCF dissidents - PG - Alternatifs - FASE - DVG 19 809 3,00
  Jean-Claude Kaas AEI 16 277 2,46
  Jean-Luc André DLR - CNI - Alliance centriste 14 880 2,25
  Jean-Noël Bouet NPA 14 819 2,24
  Mario Rinaldi LO 8 537 1,29
  Victor Villa Divers 2 346 0,35
  Patrice Lefeuvre Divers 524 0,08
 
Inscrits 1 666 284 100,00
Abstention 973 946 58,45
Votants 692 338 41,55
Blancs et nuls 31 449 4,54
Exprimés 660 889 95,46

* liste du président sortant

Midi-Pyrénées

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Midi-Pyrénées
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Martin Malvy* PS et alliés 415 096 40,93
  Brigitte Barèges Majorité présidentielle 220 624 21,75
  Gérard Onesta - MEI 136 543 13,46
  Frédéric Cabrolier FN 95 689 9,44
  Christian Picquet FG - M'PEP - R&S 70 077 6,91
  Arnaud Lafon MoDem 38 290 3,78
  Myriam Martin NPA - MOC 29 319 2,89
  Sandra Torremocha LO 8 548 0,84
 
Inscrits 2 038 077
Abstention 983 349 48,25
Votants 1 054 728 51,75
Blancs et nuls 40 542 1,99
Exprimés 1 014 186 49,76

* liste du président sortant

Nord-Pas-de-Calais

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Nord-Pas-de-Calais
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Daniel Percheron* PS et alliés 358 185 26,16
  Valérie Létard Majorité présidentielle 233 374 19,00
  Marine Le Pen FN 224 870 18,31
  Alain Bocquet FG - Alternatifs - DVG 132 450 10,78
  Jean-François Caron - AEI 126 989 10,34
  Olivier Henno MoDem 48 245 3,93
  François Dubout CNI 37 050 3,02
  Pascale Montel NPA 36 869 3,00
  Eric Pecqueur LO 17 700 1,44
  Mickaël Poillion JA 12 649 1,03
 
Inscrits 2 870 143 100,00
Abstention 1 592 063 55,47
Votants 1 278 080 44,53
Blancs et nuls 49 699 1,73
Exprimés 1 228 381 42,80

* liste du président sortant

Basse-Normandie

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Basse-Normandie
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Laurent Beauvais* PS - PRG - PCF 157 007 32,55
  Jean-François Le Grand Majorité présidentielle 133 558 27,69
  François Dufour 57 912 12,01
  Rodolphe Thomas MoDem 42 942 8,90
  Valérie Dupont FN 41 942 8,70
  Christine Coulon NPA - PG 24 046 4,99
  Fernand Le Rachinel PDF 17 898 3,71
  Pierre Casevitz LO 6 982 1,45
 
Inscrits 1 067 233 100,00
Abstention 564 166 52,86
Votants 503 067 47,14
Blancs et nuls 20 780 1,95
Exprimés 482 287 45,19

* liste du président sortant

Haute-Normandie

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Haute-Normandie
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Alain Le Vern* PS et alliés 199 345 34,87
  Bruno Le Maire Majorité présidentielle 142 927 25,00
  Nicolas Bay FN 67 419 11,79
  Claude Taleb - Cap21 52 164 9,12
  Sébastien Jumel FG - R&S 47 961 8,39
  Danielle Jeanne MoDem 16 460 2,88
  Christine Poupin NPA 14 633 2,56
  Brigitte Briere DLR - CNI 10 237 1,79
  Carl Lang PDF 8 363 1,46
  Bernard Frau AEI 6 487 1,13
  Gisèle Lapeyre LO 5 686 0,99
 
Inscrits 1 278 883 100,00
Abstention 685 769 53,62
Votants 593 114 46,38
Blancs et nuls 21 432 1,68
Exprimés 571 682 44,70

* liste du président sortant

Pays de la Loire

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Pays de la Loire
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Jacques Auxiette* PS et alliés 405 103 34,36
  Christophe Béchu Majorité présidentielle 386 465 32,78
  Jean-Philippe Magnen Cap21 160 830 13,64
  Brigitte Neveux FN 83 157 7,05
  Marc Gicquel FG - NPA - Alternatifs - FASE - R&S 58 897 5,00
  Patricia Gallerneau MoDem - AEI 53 879 4,57
  Eddy Le Beller LO 18 860 1,60
  Jacky Flippot REG (PB AEI) 11 669 0,99
 
Inscrits 2 551 783
Abstention 1 320 742 51,76
Votants 1 231 041 48,24
Blancs et nuls 52 181 2,04
Exprimés 1 178 860 46,20

* liste du président sortant

Picardie

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Picardie
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Claude Gewerc* PS et alliés 153 052 26,64
  Caroline Cayeux Majorité présidentielle 149 012 25,94
  Michel Guiniot FN 90 802 15,80
  Christophe Porquier 57 338 9,98
  Maxime Gremetz PCF dissidents 35 655 6,21
  Thierry Aury FG - Alternatifs - PCOF - DVG 30 719 5,35
  France Mathieu MoDem - AEI - Cap21 21 492 3,94
  Sylvain Desbureaux NPA 17 267 3,01
  Thomas Joly PDF - MNR 11 625 2,02
  Roland Szpirko LO 7 555 1,32
 
Inscrits 1 322 097 100
Abstention 719 829 54,45
Votants 602 268 45,55
Blancs et nuls 27 751 2,10
Exprimés 574 517 43,45

* liste du président sortant

Poitou-Charentes

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Poitou-Charentes
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Ségolène Royal* PS - PRG - MRC - 240 910 38,98
  Dominique Bussereau Majorité présidentielle 182 044 29,46
  Françoise Coutant 73 650 11,92
  Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie FN 47 736 7,72
  Gisèle Jean FG - PCOF - M'PEP 28 803 4,66
  Pascal Monier MoDem - AEI 26 985 4,37
  Myriam Rossignol NPA - Alternatifs - FASE 11 431 1,85
  Ludovic Gaillard LO 6 451 1,04
 
Inscrits 1 284 487 100,00
Abstention 640 772 49,89
Votants 643 715 50,11
Blancs et nuls 25 705 3,99
Exprimés 618 010 96,01

* liste de la présidente sortante

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Thierry Mariani Majorité présidentielle 388 352 26,60
  Michel Vauzelle* PS et alliés 376 595 25,80
  Jean-Marie Le Pen FN 296 265 20,29
  Laurence Vichnievsky - Cap21 159 431 10,92
  Jean-Marc Coppola FG 89 255 6,11
  Jacques Bompard BI - PDF - MNR 39 287 2,69
  Catherine Levraud MoDem 36 701 2,51
  Patrice Miran AEI 34 077 2,33
  Pierre Godard NPA - Alternatifs - FASE 30 810 2,11
  Isabelle Bonnet LO 9 049 0,62
 
Inscrits 3 346 999 100,00
Abstention 1 844 968 55,12
Votants 1 502 031 44,88
Blancs et nuls 42 209 2,81
Exprimés 1 459 822 97,19

* liste du président sortant

Rhône-Alpes

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Rhône-Alpes
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Françoise Grossetête Majorité présidentielle 450 935 26,39
  Jean-Jack Queyranne* PS et alliés 433 987 25,40
  Philippe Meirieu 304 613 17,83
  Bruno Gollnisch FN 239 330 14,01
  Élisa Martin FG - Alternatifs - PCOF - DVG 107 768 6,31
  Azouz Begag MoDem 73 937 4,33
  Myriam Combet NPA 41 537 2,43
  Michel Dulac DVD 32 476 1,90
  Nathalie Arthaud LO 24 294 1,42
 
Inscrits 4 092 578 100,00
Abstention 2 325 329 56,82
Votants 1 767 249 43,18
Blancs et nuls 58 372 3,30
Exprimés 1 708 877 96,70

* liste du président sortant

Outre-mer

Guadeloupe

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Guadeloupe
Tête
de liste
Liste Premier tour Sièges
# % # %
  Victorin Lurel* PS - PPDG - Verts - MoDem 78 261 56,51
31
75,60
  Blaise Aldo Majorité présidentielle 19 405 14,01
4
9,76
  Éric Jalton DVG - GUSR - PCG - PSG - UPLG 17 175 12,40
4
9,76
  Cédric Cornet CDI 9 634 6,96
2
4,88
  Jean-Marie Nomertin LO - CO 3 911 2,82
  Jeanny Marc GUSR dissident 3 903 2,82
  Octavie Losio DVD (Nofwap) 2 871 2,07
  Alain Plaisir CIPPA 1 958 1,41
  Alain Lesueur DVG 1 377 0,99
 
Inscrits 292 099 100,00
Abstention 146 587 50,18
Votants 145 512 49,82
Blancs et nuls 7 017 4,82
Exprimés 138 495 95,18

* liste du président sortant

Guyane

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Guyane
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Rodolphe Alexandre Majorité présidentielle 12 201 40,61
  Christiane Taubira Walwari MDES 6 916 23,02
  Joëlle Prévôt-Madère DVD autonomiste 2 225 7,41
  Gabriel Serville* PSG 1 845 6,14
  José Gaillou 1 582 5,27
  Chantal Berthelot DVG 1 532 5,10
  Gil Horth FDG 1 443 4,80
  Roger Arel DVD 1 274 4,24
  Gilbert Fossé DVD autonomiste 725 2,41
  Léon Jean-Baptiste-Édouard PS 301 1,00
 
Inscrits 69 659 100,00
Abstention 38 703 55,56
Votants 30 956 44,44
Blancs et nuls 912 2,95
Exprimés 30 044 97,05

* liste du président sortant

Martinique

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 en Martinique
Tête
de liste
Liste Premier tour
# %
  Serge Letchimy PPM 51 796 40,05
  Alfred Marie-Jeanne* MIM 41 595 32,16
  André Lesieur Majorité présidentielle 13 570 10,49
  Madeleine de Grandmaison RDM 8 866 6,85
  Pierre Samot BPM 5 131 3,97
  Ghislaine Joachim-Arnaud CO 3 507 2,71
  Guy Lordinot DVG 2 448 1,89
  Max Orville MoDem 1 348 1,04
  Jean-Claude Granier DVD autonomiste 1 082 0,84
 
Inscrits 301 281 100,00
Abstention 167 367 55,55
Votants 133 914 44,45
Blancs et nuls 4 571 3,41
Exprimés 129 343 96,59

* liste du président sortant

La Réunion

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010 à La Réunion
Tête
de liste
Liste[74] Premier tour
# %
  Paul Vergès* L'Alliance (PCR - Free Dom - MoDem)[75],[76] 71 602 30,23
  Didier Robert Majorité présidentielle 62 581 26,42
  Michel Vergoz PS 30 941 13,06
  Jean-Paul Virapoullé DVD 15 952 6,73
  Nadia Ramassamy DVD autonomiste - AMPR 14 014 5,92
  André Thien-Ah-Koon DVD 12 734 5,38
  Eric Magamootoo DVD autonomiste 11 809 4,99
  Vincent Defaud 11 685 4,93
  Aniel Boyer NR 2 097 0,89
  Jean-Yves Payet LO 1 944 0,82
  Johny Arnachellum DVD autonomiste 1 267 0,53
  Daniel Pouny DVD autonomiste - UDR 231 0,10
 
Inscrits 550 442 100,00
Abstention 300 570 54,61
Votants 249 872 45,39
Blancs et nuls 13 015 2,36
Exprimés 236 857 43,03

* liste du président sortant

Sondages de premier tour

Les sondages sur les intentions de vote mesurent essentiellement les rapports de force entre partis politiques. Leurs marges d'erreur sont de 4,5 % pour 500 personnes interrogées, 3,2 % pour 1000, 2,2 % pour 2000 et 1,6 % pour 4000[77].


Récapitulatif national des intentions de vote


Listes OpinionWay
1/10/2009 [78]
CSA
1/10/2009[79]
OpinionWay
29/10/2009[80]
OpinionWay
19/11/2009[81]
Ifop
20/11/2009[82]
OpinionWay
10/12/2009[83]
CSA
17/01/2010[84]
Ifop
26/01/2010[85]
TNS Sofres
04/02/2010[86]
OpinionWay
08/02/2010[87]
CSA
14/02/2010[88]
Ifop
17/02/2010[89]
Lutte ouvrière non testé 3 % non testé non testé 2 % 2 % 3 % 2 % 3 % 1 % 2 % 1 %
NPA 5 % 6 % 5 % 4 % 4 % 4 % 5 % 3 % 3,5 % 4 % 3 % 2,5 %
Front de gauche[90] 8 % 6 % 6 % 6 % 7 % 4 % 6 % 6 % 6 % 6 % 4 % 7 %
PS et alliés[91] 19 % 21 % 21 % 22 % 21 % 23 % 22 % 27 % 28 % 27 % 27 % 29 %
Europe Écologie[92] 16 % 17 % 15 % 16 % 15 % 14 % 15 % 13 % 13 % 10 % 13 % 11 %
MoDem 7 % 8 % 6 % 7 % 6 % 8 % 9 % 6,5 % 4 % 6 % 5 % 5 %
Majorité présidentielle[93] 36 % 31 % 33 % 31 % 30 % 30 % 33 % 27 % 30 % 30 % 33 % 29,5 %
FN 6 % 8 % 9 % 9 % 8 % 10 % 7 % 8,5 % 8,5 % 9 % 8 % 9 %
Autres 3 % non testé 5 % 5 % 7 % 5 % non testé 6 % 5 % 7 % 5 % 5 %
Personnes interrogées 1032 863 966 1002 860 989 880 853 1000 1014 798 853
Listes OpinionWay
20/02/2010[94]
Ifop
28/02/2010[95]
CSA
01/03/2010[96]
TNS Sofres
04/03/2010[97]
OpinionWay
05/03/2010[98]
CSA
06/03/2010[99]
Ifop
09/03/2010[100]
OpinionWay
12/03/2010[101]
CSA
12/03/2010[102]
TNS Sofres
12/03/2010[103]
Lutte ouvrière 1 % 1,5 % 2 % 2,5 % 1 % 2 % 1,5 % 2 % 1 % 2 %
NPA 2 % 2 % 2 % 1,5 % 3 % 2 % 1,5 % 2 % 2,5 % 1,5 %
Front de gauche[90] 5 % 7,5 % 5 % 7 % 6 % 6 % 7,5 % 7 % 6 % 5,5 %
PS et alliés[91] 26 % 31 % 30 % 28 % 27 % 31 % 29,5 % 27 % 29,5 % 30 %
Europe Écologie[92] 14 % 13 % 15 % 12 % 13 % 14 % 12 % 13 % 15 % 14 %
MoDem 5 % 4 % 5 % 4 % 5 % 5 % 4,5 % 5 % 4,5 % 4,5 %
Majorité présidentielle[93] 32 % 27,5 % 29 % 30 % 31 % 27 % 29,5 % 29,5 % 27,5 % 29 %
FN 9 % 9,5 % 8 % 8 % 9 % 9 % 9 % 9 % 9,5 % 8,5 %
Autres 6 % 4 % 4 % 7 % 5 % 4 % 5 % 5,5 % 3,5 % 5 %
Personnes interrogées 1001 826 792 1000 990 820 830 1009 801 1000

Notes :


Sondages par région


Résultats et analyses

Une très forte abstention (53%), regrettée par la plupart des partis politiques, a marqué le premier tour.

La gauche

La gauche est largement majoritaire par rapport à l'UMP et ses alliés. Le PS est ainsi arrivé, au niveau national, devant l'UMP, et dispose de renforts de voix importants. Europe Ecologie, sans parvenir à rééditer l'excellent score obtenu aux élections européennes de 2009, tire largement son épingle du jeu et confirme son titre de troisième parti de France, avec un score national à deux chiffres. Le Front de Gauche s'impose également comme un partenaire non négligeable, en dépassant les 5% au niveau national.
Seul point noir en perspective: le Languedoc Roussillon, où ni le PS, ni Europe Ecologie, ni le Front de Gauche, n'ont franchi les 10%.

L'extrême-gauche

Le NPA, qui avait décidé dans la plupart des régions de faire cavalier seul, a constaté l'échec de cette stratégie; dans aucune des régions où il s'est présenté seul, il ne dépasse les 5% (seuil nécessaire à la fusion) et son leader, Olivier Besancenot, n'a fait que 3% en Ile de France, score que lui-même considère comme mauvais. Quant à la Lutte Ouvrière, qui s'est présentée sans aucun allié, son score très faible la marginalise.

La droite parlementaire

L'UMP, à l'échelle nationale, est à trois points derrière le PS, mais surtout, n'a aucune réserve de voix. Elle risque en plus d'être victime de triangulaires avec le Front National.

L'extrême droite

Le FN, que certains instituts de sondage disaient hors jeu, a réalisé une performance supérieure à ce qu'on lui promettait (11%), sans parvenir à rééditer ses très bons scores aux élections régionales de 2004. Il pourra ainsi se maintenir et provoquer des triangulaires quasi sûrement fatales à la droite.
Les autres mouvements (Parti de la France, Mouvement National Républicain, Bloc Identitaire, etc.) plafonnent, là où ils se sont présentés, à entre 1.46% et 4.98%.

Le centre

Le Mouvement démocrate est le grand perdant de ce scrutin. Il ne franchit le seuil de 5% nécessaire à la fusion que dans trois régions, dont une où il franchit également le seuil de 10% (en Pyrénées-Atlantique). Mme Lepage, vice-présidente du MoDem, a plusieurs fois dénoncé des erreurs stratégiques et envisage que son mouvement, Cap21, quitte le MoDem après les élections.

Le deuxième tour

Compte tenu du score relativement bas de l'UMP, de son absence de réserve de voix et des nombreuses triangulaires qui se profilent, la gauche parlementaire espère remporter la plupart des régions de France.
Seul espoir de salut pour l'UMP: que les absentionnistes aillent massivement voter pour ses listes.

Premier tour

Résultats des élections régionales françaises des 14 et 21 mars 2010
Nuance Composantes Premier tour
# %
  PS et alliés PS, PRG, MRC 5 673 918 29,13 %
  Majorité présidentielle UMP, NC et alliés 5 066 826 26,02 %
  Europe Écologie Les Verts, F&S 2 372 340 12,18 %
  Front national FN 2 223 760 11,42 %
  Front de gauche et alliés PCF, PG, GU, Les Alternatifs 1 137 153 5,84 %
  Mouvement démocrate et alliés MoDem, alliés variables 817 608 4,20 %
  Extrême gauche NPA, LO 662 199 3,40 %
  Divers gauche Variables 594 947 3,05 %
  Divers droite Variables 241 153 1,24 %
  Autres SE, RÉG, EXD 685 809 3,52 %
 
Inscrits 43 640 059
Abstentions 23 407 608 53,64 %
Votants 20 232 451 46,36 %
Blancs et nuls 756 738 3,74 %
Exprimés 19 475 713 96,26 %

Réactions

A droite, François Fillon, comme Frédéric Lefebvre, déclare que « rien n'est joué pour le second tour dans de nombreuses régions françaises »[104]. Ivan Rioufol, chroniqueur de Le Figaro, estime que le « plébiscite anti-Sarkozy, rêvé par l'opposition, n'a pas pris (51% des sondés) ». Pour Laurent Wauquiez, le secrétaire d'Etat à l'Emploi, le «seul vainqueur par KO » est « l'abstention»[105].

Second tour

Notes et références

  1. Communiqué d'Alain Marleix, secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales, le 4 novembre 2009
  2. « Régionales : quatre signaux d'alarme pour Nicolas Sarkozy », Le Monde, 15 mars 2010.
  3. La controverse porte tant sur le mode de scrutin inédit en France, que sur la réduction du nombre de sièges, le risque sur la parité et les répartitions des compétences . de plus il s'y ajoute la controverse sur le financement des collectivités locales avec la suppression de la taxe professionnelle
  4. Comité Balladur : « Big Bang » territorial en perspective, Libération, 24 février 2009
  5. Dépêche AFP, « Alliance pour les régionales : nouvelle réunion PCF-PG-NPA le 16 octobre », Le Monde, 8 octobre 2009.
  6. G. Andrieu, « Régionales: la ronde infernale de la gauche de la gauche », Marianne, 29 septembre 2009.
  7. Le Monde du 26/10/2009
  8. Régionales : le PCF reconduit le Front de gauche dans au moins 17 régions, Julie DUCOURAU pour l'AFP, 23/11/2009
  9. « Fête de l'Huma. Des désaccords à l'affiche », Patrick Hernot pour Le Télégramme, 30 novembre 2009
  10. Régionales : les vice-présidents communistes avec Georges Frêche, [[L'Indépendant (journal français)|]]
  11. Le PCF partira sur deux listes distinctes dans les Pays de la Loire, L'Humanité,
  12. Aucun accord n'a put être trouvé en Corse, où le PG a rompu les négociations, laissant le seul PCF à la tête du rassemblement
  13. « Régionales: le NPA seul presque partout », Le Figaro (dépêche AFP), (consulté le )
  14. http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/regionales-lutte-ouvriere-presente-pour-defendre-les-travailleurs-face-a-la-crise-07-12-2009-736184.php
  15. « Résolution sur les régionales (CAN du 5 déc 2009) », sur le site national de la FASE
  16. « Les Alternatifs avec
 le Front de gauche », L'Humanité, 15/12/2009
  17. « NPA BRETAGNE : Notre démarche unitaire », Mediapart, 13/12/2009
  18. http://www.alliance-ecologiste-independante.fr/presentation-des-tetes-de-liste-le-24-novembre-a-11-h.html
  19. http://www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/02/09/alain-joyandet-ump-doit-se-garder-a-droite_1303209_1293905.html
  20. http://ge-nord-pas-de-calais.over-blog.com/article-lancement-de-campagne-ce-matin-pour-la-liste-alliance-ecologiste-independante-modem-44394168.html
  21. http://nordpasdecalaisdemocrate.fr/2010/02/11/liste-henno-nord-pas-de-calais/
  22. http://nordpasdecalaisdemocrate.fr/programme/presentation-du-programme-2/
  23. http://lesecologistesducalaisis.hautetfort.com/
  24. Affiche d'Alain Dolium
  25. http://www.romandie.com/infos/news2/091124163527.w2vhbero.asp
  26. http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-02-17/regionales-modem-lepage-nous-aurons-a-tirer-des-consequences-apres-les/917/0/425134
  27. http://www.liberation.fr/politiques/0101610274-partis-du-ps-ou-du-pcf-l-itineraire-de-convertis-a-europe-ecologie Partis du PS ou du PCF: l'itinéraire de convertis à Europe Écologie Libération du 23/12/09
  28. http://www.regions-europe-ecologie.fr/ site d'Europe Écologie
  29. http://www.mei-fr.org/communique_type.php?id_communiques=314 communiqué du MEI Alsace
  30. « Régionales: Antoine Waechter sera sur la liste Europe-Écologie en Alsace », AFP, 25 novembre 2009
  31. Libération du 09/01/2009
  32. http://www.prgsaintmalo.org/archive/2010/02/23/les-radicaux-de-gauche-soutiennent-europe-ecologie.html
  33. Le PS a ratifié ses listes, malgré des protestations.
  34. a b et c « Aubry a lancé à Tours sa campagne pour "gagner toutes les régions" », Agence France Presse, (consulté le )
  35. http://www.leparisien.fr/politique/regionales-royal-propose-une-alliance-des-le-1er-tour-au-modem-05-12-2009-734516.php
  36. http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/16/regionales-le-modem-de-charente-maritime-accepte-l-alliance-avec-royal_1292793_823448.html
  37. Midi-Libre du 13/12/2007
  38. Le Monde du 24/10/2009
  39. « Corinne Lepage souhaite “un rassemblement entre démocrates et écologistes” », L'Express, 26 octobre 2009.
  40. Le Figaro du 16/12/2009
  41. http://www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Artois/2009/12/04/article_congr-egrave-s-national-du-modem-agrave.shtml congrès du Modem à Arras
  42. Le Figaro du 19/11/2009 Régionales, les ministres sur le front
  43. http://fr.novopress.info/47235/jacques-bompard-reprend-sa-totale-independance/ Jacques Bompard reprend sa totale indépendance, Communiqué de presse relayé par Novopress, 29 janvier 2010
  44. Midi-Libre du 09-12-2009 Une candidature chaotique
  45. Midi-Libre du 13/12/2007
  46. Midi-Libre du 15-12-2009 Mandroux encourage Vezinhet
  47. Le Figaro du 28/01/2010
  48. http://www.midilibre.com/articles/2010/02/06/A-la-Une-Marc-Dufour-redevient-la-tete-de-liste-du-MoDem-1102011.php5 Midi-Libre du 06/0/02/10
  49. http://www.midilibre.com/articles/2010/02/14/DERNIERE-MINUTE-REGIONALES-Pas-de-liste-MoDem-en-Languedoc-Roussillon-1112637.php5 Midi-Libre Régionales - Pas de liste MoDem en Languedoc-Roussillon
  50. Présentation des têtes de liste régionales, site de l'UMP
  51. Yannick Povillon, « Jeanjean lance officiellement sa campagne pour les élections régionales », Midi libre, 12 septembre 2009 ; page consultée le 12 septembre 2009.
  52. Publication des têtes de liste investies par le Front national sur le site du FN, 20 septembre 2009.
  53. a b c d e f et g Carte interactive des élections régionales 2010 sur Public Sénat
  54. Malvy Onesta : accord signé pour le second tour sur Libération
  55. Régionales : l’accord à gauche en bonne voie dans les Pays de la Loire sur Ouest-France
  56. Régionales : l’accord est en bonne voie entre Vauzelle, Vichnievsky et Coppola sur La Provence
  57. Rhône-Alpes : négociations tendues à gauche sur Le Monde
  58. Site officiel de l'UMP - communiqué du 22 mars 2009 « Candidats aux primaires pour les régionales de 2010 : les résultats »
  59. Site officiel du Nouveau Centre - communiqué du 8 juillet 2009 « Chefs de file pour les élections régionales de 2010 »
  60. « Régionales 2010: les têtes de liste PS », Le Figaro, 10 octobre 2009.
  61. Élections régionales : le Mouvement Démocrate propose les premières têtes de liste, site officiel du MoDem, consulté le 15 décembre 2009.
  62. Élections régionales : les premières dates pour le vote des adhérents et les noms des chefs de file proposés, site officiel du MoDem, consulté le 15 décembre 2009.
  63. Reuters, « L'UMP investit ses têtes de liste pour les régionales », L'Express, 28/11/2009
  64. [1]
  65. « Régionales : accord PS-MRC-PRG signé Régionales : accord PS-MRC-PRG signé », Le Figaro, 10/02/2010
  66. « Le MoDem de Charente-Maritime rallie Ségolène Royal pour le scrutin de mars », Sophie Landrin et Jean-Michel Normand pour Le Monde, 18/01/2010
  67. « Royal fédère les dissidents au 1er tour », Frédéric Durand pour L'Humanité, 18/01/2010
  68. « Rhône-Alpes: un élu du Parti radical rejoint le PS », Le Nouvel Observateur, 05/02/2010
  69. a et b Militer Pour la Gauche, « Cette association a pour but de fédérer les sympathisants et les militants issus du Parti de Gauche en Bretagne souhaitant s'investir, lors des élections régionales des 14 et 21 Mars 2010, auprès de la liste VraimenT A Gauche ! Liste unitaire anticapitaliste et pour une écologie radicale et œuvrer à son élargissement sur la base du protocole d'accord signé le 10 Décembre 2009 à Pontivy entre le NPA, l'AdOC, le MOC, le comité du Parti de Gauche des Côtes d'Armor et des militants du Parti de Gauche des autres départements bretons. »
  70. Corse: Commission des sondages saisie AFP sur lefigaro.fr
  71. Les listes ci-dessous ont été validées en préfecture, le 15 février 2010
  72. a et b Franche-Comté : 10 listes candidates
  73. Résultats du premier tour des régionales en Franche-Comté sur le site du Ministère de l'intérieur
  74. (fr)« Elections régionales 2010 », Le Quotidien de La Réunion,‎ (lire en ligne)
  75. (Clicanoo.com) Régionales : 12 listes encourse
  76. (Clicanoo.com) : Vergès oppose sa liste de rassemblement aux divisions de la droite
  77. Quelle est la marge d’erreur d’un sondage ?
  78. « Intentions de vote aux élections régionales de 2010 »] sur le site d'Opinion Way, octobre 2009
  79. [PDF] « Les intentions de vote aux élections régionales de mars 2010 - résultats détaillés » sur le site de CSA, octobre 2009
  80. «Les intentions de vote aux élections régionales de mars 2010 - résultats détaillés » sur le site d'OpinionWay, fin octobre 2009
  81. [PDF] « Intentions de vote dans la perspective des élections régionales » sur le site d’OpinionWay, novembre 2009
  82. « Intentions de vote dans la perspective des élections régionales » sur le site de Paris-Match, 24 novembre 2009
  83. [PDF] « Intentions de vote dans la perspective des élections régionales » sur le site d’OpinionWay, décembre 2009
  84. Régionales: 33% UMP, 22% PS, 15% écologistes selon un sondage CSA
  85. Les intentions de vote aux élections régionales de 2010 à deux mois du scrutin
  86. Les intentions de vote aux élections régionales de 2010 à un mois et demi du scrutin
  87. [http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/regionales-fev.pdf Baromètre des élections régionales]
  88. [2]
  89. Les intentions de vote aux élections régionales de 2010 à moins d'un mois du scrutin
  90. a et b Listes d'union du PCF, du PG, de la GU, d'ADS-CAP, de République et socialisme et du M'PEP.
  91. a et b Le Parti radical de gauche, le Mouvement républicain et citoyen, des groupements locaux comme l'Alternative démocratie socialisme ainsi que le Parti communiste français dans quelques régions
  92. a et b Listes d'union des Verts et de plusieurs groupements ou personnalités écologistes comme Daniel Cohn-Bendit et José Bové
  93. a et b Union pour un mouvement populaire, et les partis du comité de liaison : le Nouveau Centre, le Mouvement pour la France, Chasse, pêche, nature et traditions, le Parti radical, La Gauche moderne, les Progressistes et le Forum des républicains sociaux
  94. Verts et UMP progressent à trois semaines des régionales
  95. Sondage: le PS passe devant l'UMP
  96. Sondage CSA pour le Parisien/Aujourd'hui en France, édition du lundi 1er mars
  97. Régionales: les listes de droite à 31% des intentions de vote, selon un sondage
  98. [http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/BarometreOpinionWayFiducialdeselectionsregionales_5%20mars.pdf Baromètre OpinionWay Fiucial des élections régionales]
  99. Sondage CSA pour le Parisien/Aujourd'hui en France, édition du samedi 6 mars 2010
  100. Sondage Ifop pour Paris-Match, mardi 9 mars 2010
  101. « Baromètre OpinionWay – Fiducial pour Le Figaro/LCI/RTL », vendredi 12 mars
  102. Sondage CSA pour le Parisien/Aujourd'hui en France, édition du vendredi 12 mars 2010
  103. Régionales : le PS pour la première fois devant l’UMP (sondage)e
  104. François Fillon : «Rien n'est joué pour le second tour», le figaro.fr
  105. François Fillon : «Rien n'est joué pour le second tour», le figaro.fr

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