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3. Panzergrenadier-Division

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3. Infanterie-Division
3. Infanterie-Division (mot.)
3. Panzergrenadier-Division
Image illustrative de l’article 3. Panzergrenadier-Division
Emblème de la division.

Création
Dissolution avril 1945
Pays Allemagne
Branche Heer
Type Division d'infanterie - division d'infanterie motorisée
Rôle Infanterie - infanterie motorisée
Garnison Francfort-sur-l'Oder
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Campagne de Pologne (1939)
Bataille de France
Campagne de Russie (1941-1943)
Campagne d'Italie(1943-1944)
Bataille de Lorraine (1944)
Bataille des Ardennes (1944)
Campagne d'Allemagne (1945)

La 3. Panzergrenadier-Division ou « 3e Panzergrenadier-Division » (littéralement en français : la « 3e division blindée de grenadiers ») était une division d'infanterie mécanisée (en allemand : Panzergrenadier-Division) de l'Armée de terre allemande (la Heer), au sein de la Wehrmacht, pendant la Seconde Guerre mondiale.

En , la « Kommandant von Frankfurt » est créée à Francfort-sur-l'Oder. Le , L'état-major est renommé « 3. Infanterie-Division ». La division est mobilisée le .

Campagne de Pologne

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Quand l'invasion de la Pologne est lancée, la 3. Infanterie-Division fait partie du 2e corps d'armée, 4e armée, Heeresgruppe Nord (groupe d'armées Nord). La 4e armée est censée attaquer à travers le « corridor polonais » depuis la Poméranie dans le but de rejoindre la 3. Armee (3e armée) en Prusse orientale et isoler les troupes côtières polonaises dans la région de Dantzig. La zone de l'attaque de la 3. Infanterie-Division est la forêt de Tuchola, mal défendue par la 9e division d'infanterie polonaise et la brigade de cavalerie « Pomorska ». La division brise les défenses ennemies à Seenkette, entre Nandsburg et Mrotschen, et traverse la rivière Braha à l'ouest de Crone, d'où elle pousse jusqu'à la Vistule dans la région de Topólno-Grabowko. La 3. Infanterie-Division prend ensuite part à un combat de poursuite en direction de Modlin. Elle participe à des opérations de sécurité pour réduire la poche de Bzura entre Włocławek et Wyszogród, avant de combattre près de Plock et d'avancer vers Gostynin, terminant la campagne de Pologne dans les environs de Lowicz.

La division est transférée dans la région de l'Eifel, près de la frontière germano-luxembourgeoise.

Campagne de France

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Quand l'invasion de la France est lancée, la 3. Infanterie-Division appartient au III. Armee-Korps (3e corps d'armée), 12. Armee (12e armée), Heeresgruppe A (groupe d'armées A). Elle avance au Luxembourg et en Belgique jusqu'à la Meuse à Nouzonville, qu'elle traverse en combattant. Elle sécurise la zone située entre Évergnicourt et Balham, avant d'avancer jusqu'à Asfeld sur l'Aisne. Elle fait ensuite mouvement vers le canal du Centre dans la région de Châlons, et effectue des opérations de sécurité le long de la ligne de démarcation à la fin de la campagne.

Le , la division est motorisée et devient la « 3. Infanterie-Division (mot.) ». Elle cède son « Infanterie-Regiment 50 » (sauf le II. Bataillon) à la 111e division d'infanterie.

Campagne de Russie

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La division prend part à la campagne en Union soviétique dans le secteur nord du front, avançant en direction de Leningrad (bataille du lac Ilmen, puis passage de la Lovat et prise de Demiansk). Plus tard, elle est déplacée plus au sud pour attaquer Moscou (prise de Naro-Fominsk sur la ligne Mojaïsk). Elle participe ensuite à des combats défensifs lors de la première contre-offensive d'hiver soviétique. Elle est transférée encore plus au sud au printemps 1942, pour prendre part aux batailles en Ukraine et dans la région du Don. La 3. Infanterie-Division (mot.) progresse vers Stalingrad, où elle est encerclée et détruite avec la 6e armée au début de l'année 1943.

La division est reformée au printemps 1943 dans le Sud de la France, en tant que « 3. Panzergrenadier-Division », à partir des quelques restes de la 3. Infanterie-Division (mot.) et de la 386. Infanterie-Division (mot.).

Campagne d'Italie

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Ensuite, la division est envoyée en Italie en juillet, où elle prend part aux batailles de Salerne, de Cassino, de la ligne « Bernhard » et d'Anzio, puis à la retraite vers Rome en mai-.

La 3. Panzergrenadier-Division est transférée à Florence à la fin , puis envoyée près de Paris en août.
Le 3e bataillon du 29e régiment de Panzergrenadier de la 3. Panzergrenadier-Division se rend coupable du massacre de la vallée de la Saulx le  : 86 morts, des centaines de maisons détruites. La peine de mort par contumace va ultérieurement être prononcée, le , contre l'Oberstleutnant Kurt Scheafer, le Hauptmann Gerhard Wehrmann et l’Oberfeldwebel Herbert Dullin.

Elle y est prise à partie par les Alliés, avant de prendre part à la retraite générale allemande de France et à des opérations dans Nancy et ses environs.
Intégrée en septembre au XIIIe SS-Armeekorps du SS-Obergruppenführer Hermann Priess, la 3. Panzergrenadier-Division est mise à la disposition de la 1re armée qui assure la défense du Reich. La division est engagée immédiatement dans la bataille de Metz.
Le , la 5e division d’infanterie de la 3e armée du général Patton prend pied sur la rive ouest de la Moselle au sud de Metz, dans le secteur d’Arnaville, sous la conduite du colonel Yuill, commandant du 10e Combat Team.
Le 12 septembre, la contre-attaque allemande est brutale et meurtrière. Le 37e SS-Panzergrenadier-Regiment de la 17e Panzergrenadier-Division, le 8e Panzergrenadier-Regiment et la 103e Panzer-Abteilung de la 3e Panzergrenadier-Division et le 115e Panzergrenadier-Regiment de la 15e Panzergrenadier-Division sont engagés aux côtés du bataillon Vogt de la 462e Infanterie-Division du général Krause pour contenir cette nouvelle tête de pont. Les combats sont acharnés et les troupes, tant américaines qu’allemandes, ne font pas de prisonniers[1]. Les combats se poursuivent avec la même violence jusqu'au . Pour distinguer les combattants allemands ayant participé à la bataille de Metz entre le et le , Hitler crée ensuite, le , la bande de bras Metz 1944.
Après ces combats très durs, la 3. Panzergrenadier-Division est placée en réserve à Metz, à la disposition de la 7e armée.

Campagne d'Allemagne

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La 3. Panzergrenadier-Division combat à Aix-la-Chapelle en novembre puis est retirée du front pour participer à la contre-offensive des Ardennes en et .
Par la suite, elle défend le pont de Remagen lors de la bataille homonyme et la région de Cologne, où elle est encerclée par les Alliés dans la poche de la Ruhr, où elle capitule en avril.

Théâtres d'opérations

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Composition

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En 1939
  • Infanterie-Regiment 8
  • Infanterie-Regiment 29
  • Infanterie-Regiment 50
  • Artillerie-Regiment 3
  • I. Gruppe/Artillerie-Regiment 39
  • Aufklärungs-Abteilung 3
  • Panzerabwehr-Abteilung 3
  • Pionier-Bataillon 3
  • Nachrichten-Abteilung 3
  • Beobachtungs-Abteilung 3
  • Feld-Ersatz-Bataillon 3
En novembre 1940
  • Infanterie-Regiment (mot.) 8
  • Infanterie-Regiment (mot.) 29
  • Artillerie-Regiment (mot.) 3
  • Aufklärungs-Abteilung (mot.) 53
  • Kradschützen-Bataillon 53
  • Panzer-Jäger-Abteilung 3
  • Pionier-Bataillon (mot.) 3
  • Nachrichten-Abteilung (mot.) 3
De juillet 1943 à avril 1945
  • Panzer-Grenadier-Regiment 8
  • Panzer-Grenadier-Regiment 29
  • Panzer-Aufklärungs-Abteilung 103
  • Panzer-Abteilung 103
  • Panzer-Jäger-Abteilung 3
  • Artillerie-Regiment (mot.) 3
  • Fliegerabwehr-Abteilung 312 (Groupe de Flak)

Commandants

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  • Generalmajor Curt Haase ( - )
  • Generalleutnant Walter Petzel ( - )
  • Generalleutnant Walter Lichel ( - )
  • Generalleutnant Paul Bader ( - )
  • Generalleutnant Curt Jahn ( - )
  • Generalmajor Helmuth Schlömer ( - )
  • Oberst Jobst Freiherr von Hanstein ( - )
  • Generalmajor Fritz-Hubert Gräser (printemps 1943 - )
  • Generalleutnant Hans-Günther von Rost ( - )
  • Generalmajor Hans Hecker ( - )
  • Generalmajor Kurt Cuno ()
  • Oberst Emanuel von Kiliani ()
  • Generalleutnant Walter Denkert ( - )

Bibliographie

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  • Meuse en guerres, Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, Actes réunis : JP Harbulot les massacres du dans la vallée de la Saulx et leurs suites judiciaires (2010).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. René Caboz, La Bataille de Metz. 25 août - 15 septembre 1944, Sarreguemines, 1984 (p. 222 et suiv.)