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Cabine téléphonique

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Cabine téléphonique ancienne encore en fonction à La Crescent, dans le Minnesota, le 26 mai 2012.

Une cabine téléphonique est un édicule situé sur l'espace public (typiquement, le trottoir), muni d'un téléphone permettant d'émettre et, éventuellement, de recevoir des communications qui sont réglées avec une carte à puce (carte prépayée, carte bancaire), des pièces de monnaie ou des jetons. Sa fonction est de permettre à celui qui téléphone ou y reçoit un appel, de s'isoler du bruit ambiant, d'y tenir une conversation privée, tout en étant abrité des intempéries. Sa fonction est également de permettre de téléphoner à toute heure, ce que ne permettaient pas les téléphones publics situés dans des bars, restaurants, hôtels et bureaux de poste, etc.

Une cabine téléphonique peut recevoir des appels entrants grâce au numéro de téléphone fixe qui lui est affecté.

Certains pays ont disposé de cabines téléphoniques particulièrement iconiques, à l'instar des cabines londoniennes rouges ou les cabines jaunes des années 1970 en Allemagne.

En raison de la généralisation des téléphones portables, la plupart des cabines sont disparues ou en voie de disparition et de démantèlement, mais certaines restent en place ou sont réinstallées pour d'autres usages, recyclées en mini-bibliothèque, en bornes d'accueil pour défibrillateurs[1], en micro-restaurants ou en locaux de concessionnaires, par exemple[2].

Histoire

L'invention du téléphone public à pièces est généralement attribuée à l'Américain William Gray, qui dépose un brevet le [3] à Hartford, Connecticut, États-Unis. En 1891, Gray fonde la Gray Telephone Pay Station Company pour exploiter son invention[4].

Par pays

Allemagne

Australie

En vertu de l'obligation de service universel (USO), le gouvernement exige légalement de l'opérateur Telstra qu'il veille à ce que les services téléphoniques standard et les téléphones publics soient « raisonnablement accessibles à tous les habitants de l'Australie ». Certaines communautés, notamment dans les régions reculées, dépendent des téléphones publics, de même que les personnes qui n'ont pas accès à un téléphone mobile.

À leur apogée, au début des années 1990, on comptait plus de 80 000 cabines téléphoniques publiques dans le pays. Au , selon l'ACMA, il y avait environ 24 000 téléphones publics en Australie. Le 3 août 2021, alors qu'il restait 15 000 téléphones publics dans toute l'Australie, Telstra annonce que tous les appels vers des téléphones fixes et mobiles en Australie à partir de téléphones publics deviendraient gratuits, et que Telstra ne prévoyait pas d'éliminer davantage les téléphones publics[5]

Belgique

En Belgique, la société de télécommunications Belgacom, détenue majoritairement par l'État, a mis hors service les dernières cabines téléphoniques restantes le [6].

Chine

Danemark

Le , les trois dernières cabines téléphoniques publiques du Danemark ont vu leurs lignes supprimées[7], elles étaient situées dans la ville d'Aarhus.

États-Unis

En 1999, il y avait environ 2 millions de cabines téléphoniques aux États-Unis. Seulement 5 % d'entre elles étaient encore en service en 2018. Environ un cinquième des 100 000 téléphones payants restants en Amérique se trouvent à New York, selon la FCC. Cependant, il ne reste que 4 cabines téléphoniques à New York, toutes situées dans l'Upper West Side de Manhattan ; les autres ont été converties en hotspots WiFi. Les appels entrants ne sont plus disponibles, mais les appels sortants sont gratuits. En , la ville a confirmé que, malgré un plan visant à supprimer des dizaines de téléphones publics, les cabines emblématiques continueraient d'être entretenues[8],[9]. Le 23 mai 2022 les dernières cabines téléphoniques de la ville installées dans l'espace public sont supprimées[10].

Finlande

En 2007, les sociétés Finnet et TeliaSonera Finland suppriment leurs téléphones publics, et le dernier opérateur restant, Elisa Oyj, l'a fait au début de la même année[11].

France

Premières cabines

La cabine téléphonique est apparue en France le , lors de la première Exposition internationale d'Électricité, à Paris. Ce fut la Société générale des téléphones, alors qu'elle était la seule entreprise privée offrant un service de communication téléphonique aux particuliers, qui avait eu l'idée d'isoler ses 30 téléphones en démonstration dans des guérites en chêne capitonnées. En France néanmoins les cabines téléphoniques à proprement parler se limitent longtemps à des cabines installées à l'intérieur des bureaux de Postes, télégraphes et téléphones (France) et à quelques centaines puis milliers de cabines extérieures d'octobre 1955 au début des années 70.

Les cabines téléphoniques désignent les habitacles, micro-architectures, édicules, cabines, aubettes, le plus souvent d'une forme qui s'apparente à celle d'une guérite, et l'appareil téléphonique qu'ils abritent. Ces appareils munis de dispositifs de paiement se nomment le plus souvent du nom de la compagnie exploitante qui les exploite, tels que Taxiphone (1924), Pointphone (1985) ou Publiphone (1974), cette dernière dénomination étant celle de la compagnie exploitante des publiphones jusqu'à la fin de la commercialisation des télécartes.

Après avoir emprunté diverses formes, y compris intégrées aux abribus, ce n'est qu'à partir de 1975 et l'annonce d'un grand plan de développement pour la publiphonie française (“Plan 100000 cabines“) que des modèles standardisés de cabines téléphoniques vont être très rapidement déployées en France et devenir partie intégrante de l'espace public. Durant la première décennie de ce plan et malgré l'engouement qu'il suscite, ce déploiement se heurte aux vols et au vandalisme massif mais l'apparition de publiphones à cartes puis le remplacement systématique des appareils à monnaie par ces publiphones permettent un plein essor du parc de cabines téléphonique jusqu'en 1997[12].

À l'apogée de ce service, au tournant 1997 - 1998, 241000 cabines sont en place, mais le développement dès lors très rapide de la téléphonie mobile et de l'accès à Internet pour le grand public condamnent déjà la publiphonie à une fin inexorable, seulement ralentie par les obligations de services public de l'opérateur. La disparition graduelle de cette contrainte sonnera la dépose et le démantèlement de masse de la quasi-totalité des installations.

Évolution du nombre de publiphones installés en France

Nombre de publiphones en France de 1946 à 2022 (courbe d'évolution)
Nombre de publiphones en France de 1946 à 2022 (chiffres et précisions)[13]
Année Nombre de cabines Pourcentage de cabines à cartes
1946 1004 0%
1947 1068 0%
1948 891 0%
1949 813 0%
1950 775 0%
1951 763 0%
1952 ? 0%
1953 819 0%
1954 869 0%
1955 954 (le 6 octobre 1955, installation de la première cabine téléphonique installée sur la voie publique en France, à Paris) 0%
1956 1350 0%
1957 1034 0%
1958 1214 0%
1959 ? 0%
1960 1423 0%
1961 ? 0%
1962 ? 0%
1963 ? 0%
1964 ? 0%
1965 ? 0%
1966 ? 0%
1967 ? 0%
1968 ? 0%
1969 ? 0%
1970 ? 0%
1971 4600 0%
1972 6500 (environ) 0%
1973 13300 0%
1974 18500 (environ) 0%
1975 22800 0%
1976 32400 0%
1977 39600 0%
1978 57300 0% (un publiphone à cartes holographiques en expérimentation à Paris dans un hôtel)
1979 78800 0%
1980 102300 0% (13 publiphones prototypes à cartes holographiques en service à Paris)
1981 124900 0% (fin 1980 : 50 publiphones à cartes holographiques en service en France)
1982 146000 0%
1983 167000 0% (Un peu plus d'un millier de publiphones à cartes holographiques en service en France, 10 prototypes de publiphones à cartes à puce en service à Lyon, 10 en service à Blois)
1984 ? ?%
1985 ? ?% (Premières installations de publiphones à cartes à puce à Paris)
1986 176000 12%
1987 169000 17% (Abandon des cartes holographiques)
1988 169000 24%
1989 170000 31%
1990 170000 42%
1991 173000 50,3%
1992 177000 58%
1993 180000 70%
1994 190000 75%
1995 206000 76%
1996 211000 83%
1997 226000 88%
1998 241000 (nombre maximal de cabines en service) 93%
1999 240000 95%
2000 230000 98%
2001 214000 100%
2002 200000 100% / passage à l'Euro
2003 190000 100%
2004 189000 (début “officiel” du démantèlement progressif du parc de cabines) 100%
2005 180000 100%
2006 169000 100%
2007 166000 100%
2008 158000 100%
2009 143000 100%
2010 137000 100%
2011 129000 100%
2012 116000 100%
2013 94000 100%
2014 69000 100% (fin de commercialisation des télécartes)
2015 39000 100%
2016 17300 (environ) 100% (fin de validité des télécartes)
2017 6800 0% (les publiphones sont devenus des uniphones, c'est à dire des téléphones publics à services restreints d'où l'ont peut appeler les numéros d'urgence et se faire appeler)
2018 508 maintenus dans les “zones blanches“ en attente de couverture mobile 0% (100% d'uniphones maintenus dans les “zones blanches“ en attente de couverture mobile
2019 100 uniphones (selon la presse) maintenus dans les “zones blanches“ en attente de couverture mobile 0% (100% d'uniphones)
2020 26 uniphones (selon la presse) maintenus dans les “zones blanches“ en attente de couverture mobile 0% (100% d'uniphones)
2021 25 uniphones (selon la presse) maintenus dans les “zones blanches“ en attente de couverture mobile 0% (100% d'uniphones)
2022 25 uniphones ? maintenus dans les “zones blanches“ en attente de couverture mobile 0% (100% d'uniphones)

Déclin, suppressions, avenir

La suppression des 5 450 cabines encore en service en France (en septembre 2017) est planifiée pour la fin de l'année 2017[14] épilogue d'un déclin entamé avec l'apparition du téléphone portable. Depuis l'apogée de 241 000 cabines en 1998[15], leur nombre a décliné du fait d'un moindre usage et d'une moindre rentabilité. Malgré une baisse de leur fréquentation due à l'émergence de la téléphonie mobile, elles continuent d'être utilisées, notamment par des personnes insuffisamment équipées ou soucieuses de préserver leur anonymat, ou encore parce que les tarifs peuvent y être plus économiques vers certaines destinations.

En France, bien que l'exploitation du service de publiphonie (terme officiel) soit ouvert à la concurrence, l'ARCEP a confié la gestion des cabines publiques à l'opérateur du service universel, actuellement France Télécom (renommé ensuite Orange). L'opérateur historique a retiré progressivement les publiphones qu'il ne considère plus comme rentables, c'est-à-dire dont la durée d'utilisation est inférieure au seuil de cinq minutes par jour. 60 % des cabines ont disparu depuis 1997. Entre fin 2007 et 2008, la durée des communications a baissé de moitié.

Au nom du service universel, l'opérateur historique était tenu d'assurer un maillage minimum du territoire[16], même dans les zones géographiques de faible fréquentation où elles ne sont pas rentables : chaque commune devait ainsi être équipée d'au moins une cabine téléphonique, et des cabines supplémentaires doivent être installées au-delà de 1000 habitants[17].

Les cabines françaises possédaient un système automatique d'alerte en cas de panne.[réf. nécessaire] La maintenance et le nettoyage de la cabine sont externalisés, la réparation des téléphones est assurée par un des 22 techniciens spécialisés.[réf. nécessaire] France Télécom semble s'acheminer vers une externalisation de cette maintenance des téléphones. Les syndicats accusent l'opérateur de délaisser ses cabines, ce qui repousserait les clients potentiels et accentuerait le phénomène de la vitre cassée.[réf. nécessaire] Néanmoins, la croissance de la téléphonie mobile reste le facteur majeur de la baisse d'utilisation des publiphones. France Télécom affirme travailler sur une nouvelle version des cabines[18],[19]. Un prototype de cabine téléphonique de nouvelle génération a vu le jour en 2010 à titre expérimental sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris, celui-ci permettait notamment d'accéder à un navigateur Web et employait la technologie Voix sur IP[20],[21],[22].

Début 2014, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, questionne dans un avis paru au journal officiel l'utilité publique des cabines téléphoniques[23].

Citée par un article des Échos, Orange déclare qu'« entre 2000 et 2013, on a constaté 95 % de décroissance des usages. Et cela s’est accéléré depuis deux ans, on est actuellement à –47 % » ; à brève échéance, les cabines pourraient disparaître[24]. En avril 2015, Orange donne les chiffres suivants : il reste « près de 40 000 cabines au titre du service universel ». Ces cabines n'engendrent « qu’environ 12 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel » contre « 516 millions d’euros » en 2000. C'est alors que les autorités acceptent le démantèlement de ces cabines résiduelles[25] en sortant les cabines publiques du service universel[26] avec la loi Macron de 2015. De plus, certaines cabines téléphoniques sont désinstallées suite à l’arrêt des télécartes.

Dans certaines communes, les cabines sont conservées et parfois reconverties en mini-bibliothèques[27]. En septembre 2017, Le Figaro a dénombré 1 527 télécabines « sauvées » de cette manière[28].

En 2020, Stéphane Richard, PDG de Orange, déclare que seules vingt-six cabines subsistent en France[29], dont deux cabines en Haute-Garonne[26].

Le 25 mars 2022 le collectif OIRCT (Observatoire International pour la Réinstallation des Cabines Téléphoniques)[30] revendiquant le « droit à vivre sans smartphone », remet en service une cabine téléphonique à Grenoble. C'est selon elle une « première mondiale » et elle projette d'en réinstaller 21 autres dans l'agglomération, alors que la seule ville de Grenoble en comptait autrefois 450 selon elle[31],[32].

Couverture du territoire français

La loi française (reprécisée par l'arrêté du 14 février 2012) prévoit l'existence d'une cabine téléphonique par commune et d'une seconde cabine pour les communes de plus de 1 000 habitants[33]. France Télécom a été désignée en 2012 pour 2 ans, pour fournir la composante du « service universel » d’accès à des cabines téléphoniques publiques installées sur le domaine public ou à d'autres points d'accès au service téléphonique au public[34]. Il existait, en 2012, 140 000 cabines (ou « publiphones ») réparties dans environ 36 000 communes.

La loi dite Macron a été amendée par le Sénat le 14 avril 2015. Cet amendement accepté supprime l'obligation de service universel concernant la publiphonie à la condition que les communes concernées par le retrait soient couvertes par les réseaux mobiles 2G à fin 2016 et 3G fin 2017[35].

Irlande

Eir, le transporteur de l'obligation de service universel en ce qui concerne les téléphones publics, a systématiquement supprimé les téléphones publics qui tombent sous l'exigence minimale de conservation, d'une moyenne mobile d'une minute d'utilisation par jour sur six mois[36].

En , 456 emplacements conservent des publiphones (aucun dans l'ensemble du comté de Leitrim), contre 1320 en [37].

Japon

Jordanie

En 2004, la Jordanie est devenue le premier pays au monde à ne pas disposer de cabines téléphoniques de manière générale. La pénétration des téléphones mobiles/cellulaires dans ce pays est si élevée que les cabines téléphoniques ne sont pratiquement plus utilisées depuis des années. Les deux sociétés privées de services téléphoniques payants, à savoir ALO et JPP, ont fermé leurs portes, et il n'existe actuellement aucun service téléphonique payant[38]

Norvège

La dernière cabine téléphonique en état de marche en Norvège a été mise hors service en . Cependant, 100 de ces cabines téléphoniques ont été préservées dans tout le pays et sont protégées par les lois sur le patrimoine culturel[39]

Royaume-Uni

La cabine téléphonique rouge est reconnue comme une icône britannique[40]. L'opérateur téléphonique BT supprime régulièrement les cabines téléphoniques publiques des rues du Royaume-Uni. Elle est autorisée à supprimer un kiosque sans consultation à condition qu'il y ait un autre kiosque dans un rayon de 400 m (1 300 ft) à pied. Dans les autres cas, elle est tenue de se conformer aux règles de l'Ofcom en consultation avec l'autorité locale[41]. Certaines cabines téléphoniques rouges mises hors service ont été converties pour d'autres usages, comme l'hébergement de petites bibliothèques communautaires ou de défibrillateurs externes automatisés[42],[43].

Suède

La première cabine téléphonique en Suède a été érigée en 1890. En 1981, on en comptait 44 000[44], mais en 2013, il n'en restait plus que 1 200, avec un retrait de la dernière en 2015[45]. Une enquête a montré qu'en 2013, seulement 1 % de la population suédoise en avait utilisé une l'année précédente[45].

Suisse

Le premier téléphone public de Suisse a été installé en à la poste du Fraumünster à Zurich. La Suisse comptait environ 40 000 cabines téléphonique en 1985, un maximum de plus de 58 000 en 1995 (pour près de 3 000 communes), puis leur nombre diminue régulièrement jusqu’en 2019.

Jusqu’à fin 2017, la Confédération Suisse confie le mandat de « service universel » à la société Swisscom, qui exige d'avoir un minimum d’une cabine publique par commune.

La dernière cabine de Suisse est démontée à Baden en Argovie le . La dernière cabine de Suisse romande est démontée le , ce qui fait l’objet d’émissions télévisuelles. Certaines cabines sont recyclées pour y créer notamment des boîtes d'échange (« Boîte à livres »), des points d'information, des cabinets d'art, ou encore des bornes de recharge pour smartphones[46],[47].

Dans la culture

Cinéma

Dans L'Excellente Aventure de Bill et Ted (1989), les héros voyagent le temps via une cabine téléphonique. Phone Game, film de Joel Schumacher, avec Colin Farrell, Kiefer Sutherland et Katie Holmes, sorti en 2002, se situe presque intégralement dans une cabine téléphonique à New York.

Art

Ivan Chary et la compagnie du petit Monsieur avec sa cabine téléphonique en 2009.

Cabines classées monuments historiques

Voir aussi

Notes et références

  1. https://www.batiactu.com/edito/disparition-programmee-cabines-telephoniques-50276.php
  2. Peugeot ouvre une concession dans une cabine téléphonique
  3. Communications: sending the message Par Thomas Streissguth
  4. Biographie de William Gray, en anglais.
  5. (en) « Local, national and calls to mobiles will now be free from Telstra payphones », Australian Broadcasting Corporation,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « Belgacom hangs up on Belgium's last phone booths », sur eurocomms.com (consulté le )
  7. (da) David Rue Honoré, « Danmarks sidste mønttelefon er taget ned », Berlingske Tidende,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Upper West Side is home to city's last remaining phone booths », NY1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Jen Carlson, « Most Of The Last Remaining Pay Phones In NYC Will Be Ripped Out », Gothamist,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Technologies. New York fait ses adieux à sa dernière cabine téléphonique
  11. (fi) « Elisa luopuu yleisöpuhelinliiketoiminnasta syksyllä 2007 », Elisa Oyj, (consulté le )
  12. Histoire de cabines
  13. Source : “Histoire de la Publiphonie Française” : “XXIV - Évolution du parc de publiphones installés sur la voie publique”
  14. « Les cabines téléphoniques seront toutes démontées d'ici à la fin de l'année », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  15. « Les cabines téléphoniques vont disparaître en 2017, et après? », La Tribune,‎ 19 octobre 2015. (lire en ligne, consulté le )
  16. code des postes et des communications électroniques, art. L. 35-1 (3°)
  17. Arrêté du 18 novembre 2009 portant désignation de l'opérateur chargé de fournir la composante du service universel prévue au 3° de l'article L. 35-1 du code des postes et des communications électroniques (publiphonie)
  18. Cécile Ducourtieux, « Le Publiphone, espace menacé », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  19. « Orange réinvente la cabine téléphonique », sur orange.com, (consulté le )
  20. « Une cabine téléphonique avec internet testée à Paris », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « Orange (France Télécom) a inauguré vendredi sur les Champs-Elysées à Paris sa nouvelle génération de cabine téléphonique », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Les nouvelles cabines téléphoniques Orange sont interactives ! », sur Dream Café (consulté le )
  23. Théa Ollivier, « Les cabines téléphoniques vont bientôt disparaître du paysage », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  24. « La cabine téléphonique, un monument en péril », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Xavier Berne, « Le démantèlement des cabines téléphoniques avalisé par le Sénat », sur nextinpact.com, (consulté le ).
  26. a et b https://www.ladepeche.fr/2020/10/25/les-cabines-telephoniques-cest-bientot-fini-9161991.php
  27. Emeline Bertel, « Dans ce village normand, la cabine téléphonique inutilisée est devenue une bibliothèque (et fait des émules) », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  28. Le Figaro, « La fin des cabines téléphoniques est pour 2018 », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  29. 01net, « Il ne resterait plus que 26 cabines téléphoniques en France », sur 01net (consulté le )
  30. OIRCT (Observatoire International pour la Réinstallation des Cabines Téléphoniques) (site officiel)
  31. VIDEO. Insolite : un collectif réinstalle plusieurs cabines téléphoniques à Grenoble, une "première mondiale"
  32. Contre la « numérisation de nos vies », Grenoble ressuscite les cabines téléphoniques
  33. « Qui utilise encore les cabines téléphoniques ? », sur La Dépêche, (consulté le )
  34. 3° de l'article L. 35-1 du code des postes et des communications électroniques lien Legifrance
  35. Le JDD, « En 2017, il n'y aura plus aucune cabine téléphonique », lejdd.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. (en) « Ever wonder why there are still payphones around Ireland? Here's why », sur independent
  37. (en) eir Online, « Advertise with us • eir ie », sur www.eir.ie
  38. « Payphones suffer from cellphone growth 2004 », CellularOnline,
  39. TOM R. HJERTHOLM, « – En ny tid venter kioskene », sur Bergensavisen,
  40. « BBC - Press Office - The Great British Design Quest », sur www.bbc.co.uk
  41. « Guidance on procedures for the removal of public call boxes », sur stakeholders.ofcom.org.uk, (consulté le )
  42. (en) Professor Wu, « British phone box libraries », sur Nothing in the Rulebook, (consulté le )
  43. « CONVERT A PHONE BOX | Community Heartbeat Trust », sur www.communityheartbeat.org.uk (consulté le )
  44. (se) « Sällsynt telefonkiosk överlever », sur dn.se
  45. a et b (se) « Telefonkiosken tackar för sig »,
  46. « La dernière cabine téléphonique romande a été retirée à Genève », sur www.rts.ch, RTS Info, (consulté le ).
  47. « Les cabines téléphoniques en Suisse romande, c'est fini. La dernière vient d'être démantelée », sur www.rts.ch, RTS Un, (consulté le ).
  48. Galerie des Filles du calvaire : Gilbert Fastenaekens
  49. [Voir le site de l'artiste —> menu “Interventions” —> Menu “Cabines”
  50. Compagnie du Petit Monsieur. En dérangement (page du spectacle sur le site de la compagnie)
  51. Standard, dispositif pour téléphone public
  52. Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes. Benedetto Buffalino : La cabine téléphonique aquarium
  53. Leurs voix, installation pour téléphone public.
  54. Provence-Alpes Côte d'Azur. Anita Molinero : Rendez-vous !
  55. Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes. Benedetto Buffalino : La cabine téléphonique mobile

Liens externes

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