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Discussion:Commune (Belgique)

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Mise au point quant au wallingantisme

Monsieur Fontaine, arrêter de polluer les articles que d'autres créent. J'ai mis une soirée entière à faire un semblant d'article sur les communes de Belgique, et le lendemain même vous venez déjà le polluer de votre wallingantisme : mise en valeur abusive du rôle des régions, deni total de la constitution belge, ignorance totale des principes du Droit et des organisations administratives, utilisation de mauvaises pages en lien (Wallonie à la place de Région wallonne). Répétition massive de quelques faits ad nauseam au sein du même article. On commence à comprendre que, pour monsieur Fontaine, cette page doit plus parler des régions et sa pseudo nation wallonne que de la commune (l'objet de la page s'il n'a pas compris), comme il en est de même pour toutes les pages où il essaye de participer.

ps : Les deux autres régions n'ont pas changé le mode de désignation du bourgmestre : c'est le même qu'avant, c'est-à-dire la nomination par le roi.

Tout ce que vous avez noté, je l'ai dit, d'une manière neutre.

=> revert du vandalisme. Au prochain cas, c'est demande de mesure disciplinaire.

David Descamps 11 octobre 2006 à 23:01 (CEST)[répondre]

Mmmmh, pour autant que je sache, le bourgmestre est effectivement nommé par le gouvernement régional.
Je m'interroge sur cette phrase: "La langue majoritaire de la commune détermine l'appartenance à une Communauté, ces communautés sont donc définie constitutionnellement par les territoires des communes.". Je ne suis pas sûr d'en comprendre le sens. Bradipus Bla 12 octobre 2006 à 00:03 (CEST)[répondre]
La différence entre les Régions et les Communautés est l'élément constitutif déterminant : pour les Régions, il s'agit du territoire. Art.5: La Région wallonne comprend les provinces suivantes : le Brabant wallon, le Hainaut, Liège, le Luxembourg et Namur. La Région flamande comprend les provinces suivantes : Anvers, le Brabant flamand, la Flandre occidentale, la Flandre orientale et le Limbourg. Pour les communautés, ils s'agit de la langue. Art.4 : La Belgique comprend quatre régions linguistiques : la région de langue française, la région de langue néerlandaise, la région bilingue de Bruxelles-Capitale et la région de langue allemande. Chaque commune du Royaume fait partie d'une de ces régions linguistiques.. D'un côté, c'est le territoire des provinces qui détermine le territoire des Régions et de l'autre, c'est le régime linguistique des communes qui détermine le territoire des Communautés. David Descamps 12 octobre 2006 à 08:25 (CEST)[répondre]
Il y a erreur de compréhension : ce ne sont pas les provinces qui font les Régions, auquel cas, la Région de Bruxelles-Capitale n'aurait pas de territoire. Mais cet article veut simplement dire que les Régions wallonne et flamande sont divisées chacune en 5 provinces (NB: les provinces de Brabant wallon et Brabant flamand ont été créées bien après les Régions !)
De même, l'article 4 est mal compris par monsieur Descamps. Il n'y est fait mention nulle part des communautés, mais bien de RÉGIONS linguistiques, celles là mêmes qui forment les Régions. Si on suivait le raisonnement de monsieur Descamps, les 19 communes bruxelloises seraient en région de langue française, et les communes périphériques en région bilingue ! Stephane.dohet 30 octobre 2006 à 11:05 (CET)[répondre]
Vous êtes vraiment ignorant. C'est la non-appartenance à une province (appartenance à aucune province) qui définit la région Bruxelles-Capitale. Quant à vos remarques sur l'inexistance des communautés, cela montre bien votre mauvaise foi. Surtout que vos idées politiques veulent la suppression de ces mêmes entités fédérées. L'article 4 parle des 4 différents régimes linguistiques, et dit en substance que l'on ne fait plus de recensement linguistique, sans un accord de majorité. Il ne parle pas de la définition des communautés, celle-ci est dans l'art. 2 Et les régions de l'art. 4 ne font pas référence aux Régions de l'art. 3 David Descamps 30 octobre 2006 à 11:23 (CET)[répondre]

La citation est juste mais ne prouve pas ce que David Descamps en tire comme conclusion

Je pense que le texte de Charles-Etienne Lagasse à propos de la tutelle exercée par les Régions sur les communes et les provinces est clair et sûr. Le citer n'est en rien détruire le travail que vous faites mais rectifier ce qui y est erroné. Je me permettrai de supprimer à nouveau le pasage du texte où vous indiquez que le roi nomme les bourgmestres, puisque c'est faux. Et je me permettrai également de citer à nouveau le texte de Lagasse car il est précis et éclairant: on y voit bien le rôle des Régions dans l'organisation politique des communes. Il est d'ailleurs de bon sens que la Constitution parte des provinces pour déterminer le territoire des Régions: énumérer les 212 communes de la Wallonie pour déterminer son territoire ne serait pas très pratique. Au demeurant, les communes font partie des provinces... C'est même impératif, une commune fait toujours partie d'une province (sauf le cas spécial de Bruxelles qui n'est pas une province mais les compétences de la province y sont exercées par la Région).

Ce que vous dites ici au-dessus est juste mais ne prouve pas, contrairement à ce que vous avancez, que c'est la langue des communes qui déterminent le territoire (ce qui est une manière impropre de s'exprimer) des Communautés. Une école francophone de Ganshoren dépend bien de la Communauté française et une école néerlandophone de la même commune dépend bien de la Communauté flamande, mais elles ne sont pas sur deux territoires communautaires différents. Si on veut aller plus loin - mais pour permettre de faire comprendre le fédéralisme belge - je dirais même que la notion de Région met en avant le territoire, l'économie, les compétences qu'on appelle parfois (mais pas au sens juridique), matérielles (les routes, les forêts etc.). Ce sont les communautés qui mettent en avant le fait de la langue ou qui se définissent par elle.

Sauf erreur de ma part, introduire une modification en en donnant les raisons n'est pas du vandalisme et j'ai en outre sourcé les raisons de cette modification. Je voudrais rétablir les modifications introduites mais j'attendrai pour le faire votre réponse et votre réponse à Bradipus.

Sincèrement,

José Fontaine 12 octobre 2006 à 22:40 (CEST)[répondre]

PS: Une autre façon de comprendre les choses c'est de bien voir que lorsque la Constitution dit "le Roi il s'agissait autrefois de l'ensemble du pouvoir exécutif national (Roi et ministres), le seul qui existait au niveau étatique. Aujourd'hui quand on dit le Roi c'est du gouvenement fédéral qu'il est question, non des gouvernements régionaux dont le Roi ne fait pas partie.

Vous pouvez y ajouter des informations utiles, je suis loin d'être contre. Mais pas de répétition à outrance comme j'ai pu en voir. Pour le Roi, si vous êtes sur de ce que vous dites pour la Région flamande et bruxelloise, aucun souci.

Pour ce qui est des communes, certes elles font partie des Régions et elles ont la tutelle depuis la cinquième réforme de l'état, mais par le biais des provinces. L'élément le plus important d'une commune c'est son régime linguistique : le seul élément qui permet de définir les Communautés. Pour preuve, les communes germanophones sont en Région wallonne car elles sont en province liégeoise. De même que les communes bruxelloises y ont un régime linguistique bilingue qui permet la coexistence de deux communautés sur leur territoire. David Descamps 13 octobre 2006 à 16:36 (CEST)[répondre]

Merci

Merci de bien vouloir l'accepter. Il me semble quand même que les communautés n'ont pas été définies en fonction des communes et de leur langue mais en fonction des lois de 1963.

Dès l'instant où ce sont les Régions qui organisent globalement les communes, ce sont elles aussi fatalement qui désignent le bourgmestre ou le démettent s'il y a lieu. On a déjà vu cela de plusieurs façons très récemment, avec A-M LIzin à Huy justement contrée (à mon sens), par André Antoine (sur une question d'aménagement qui avait été rejetée par référendum), ou l'envoi de commissaires régionaux dans les Sociétés de logement. Et évidemment la législation introduite par la Wallonie pour limiter les mandats dans les intercommunales et changer les lois sur les élections communales. Certains disent d'ailleurs que la Wallonie devrait aller plus loin encore pour mieux adapter ces élections aux voeus des électeurs ( en organisant deux tours pour les élections communales par exemple: proposition faite ce soir par un journaliste de LLB à la RTBF).

Bien à vous,

José Fontaine 13 octobre 2006 à 21:45 (CEST)[répondre]

Une erreur à corriger

Je signale que tout ce qui est dit en ce qui concerne le régime linguistique des communes est inexact, y compris des choses anciennes comme le recensement décennal. Toute cette page doit être revue car elle n'est pas exacte. Mais essayons de parfaire cette page à travers une discussion.

José Fontaine 5 décembre 2006 à 23:10 (CET)[répondre]


J'ai - je rappelle la règle de Wikipédia qui est de ne pas suspecter sans cesse la bonne foi des contributeurs - profondément modifié le paragraphe concernant le régime linguistique en raison du fait : 1) que le régime linguistique ne détermine pas l'appartenance à une communauté mais à une Région linguistique (ce qui est différent, les communautés n'ayant été instituées qu'après), 2) que la détermination du régime linguistique de la commune en fonction de la majorité est une loi qui n'a vraiment eu cours (et encore très difficilement, pour les seules communes de part et d'autre de la frontière de 1963) que de 1932 à 1963 le dernier recensement linguistique datant en fait de 1947, 3) que l'énonciation du paragraphe pouvait donner l'impression que n'importe quelle commune sitiuée n'importe où dans le pays aurait pu changer de régime linguistique, ce qui est faux. Il me semble même - mais ceci est à vérifier - que la possibilité de changement d'une région linguistique à une autre n'a jamais valu que pour quelques communes peut-être en droit et en tout cas en fait (on imagine mal une commune de la région montoise devenant flamande en 1939 ou 1948 par exemple). Voici le paragraphe que j'ai modifié:

/////////////////////


Le régime linguistique

Ce qui change notoirement en Belgique selon la commune, c'est le régime linguistique. La langue majoritaire de la commune détermine l'appartenance à une Communauté, ces communautés sont donc définie constitutionnellement par les territoires des communes.
Jusqu'en 1963, le régime linguistique des communes pouvait être modifié après un recensement démographique décennal, qui comportait depuis 1847 des questions sur les langues parlées et utilisées. Le conseil communal adaptait comme langue de travail, et donc comme régime linguistique, la langue de la majorité. Une commune devenait bilingue dès lors que la population d'un autre régime linguistique atteignait 30%, au-delà de 50% elle passait dans l’autre régime linguistique.

Sans mettre en cause la bonne foi de l'auteur des lignes ci-dessus, je répète que cette présentation de choses était en grande partie erronée. José Fontaine 6 décembre 2006 à 21:23 (CET)[répondre]

Qu'est ce qui est erroné? David Descamps 7 décembre 2006 à 13:20 (CET)[répondre]

Ce qui est erroné

C'est ce que j'ai expmliqué dans la modification révoquée:

Spécificité des communes wallonnes

Depuis la cinquième réforme de l'Etat, la législation communale a été partaiquement entièrement transférée aux trois Régions. De grandes différences existent entre les Régions. Ce qui a surtout changé est le mode de désignation du bourgmestre après les élections communales (autrefois nommé par le roi, soit le pouvoir national belge). Dans les communes sous la tutelle de la Région wallonne, le bourgmestre sera le candidat qui aura recueilli, sans tenir compte de l'effet dévolutif de la case de tête, le plus de voix de préférence sur la liste la plus importante parmi celles qui composent la majorité. En outre, après 18 mois de fonctionnement, une motion de défiance constructive peut être déposée par le Conseil communal qui peut remplacer entièrement le gouvernement de la commune. De cette façon, fait assez rare, les conseils communaux wallons fonctionnent comme des parlements. On a veillé à composer avec la stabilité et la souplesse. La motion de défiance constructive ne peut être déposée qu'après 18 mois et on ne peut en déposer une à nouveau qu'un an plus tard.

[...]

Le régime linguistique

En Belgique, la langue majoritaire de la commune détermine l'appartenance à l'une des quatre Régions linguistiques: la région de langue française (la Wallonie sauf quelques communes à l'est), la région de langue allemande (les 9 communes sises en Wallonie dont nous venons de parler), la région de langue néerlandaise (la Flandre), la région bilingue de Bruxelles-capitale. Les régions linguistiques ont été créées par une loi de 1921[1], précisées ensuite par les lois de 1932 et de 1962 : C'est par la loi du 8/11/1962 que le législateur a dessiné les régions linguistiques dans leurs limites actuelles: région de langue française, région de langue néerlandaise, région de langue allemande et région bilingue de Bruxelles-Capitale [...] L'article 4 de la Constitution, voté en 1970, donna à cette subdivision un caractère constitutionnel et, de plus, rendit toute modification des limites tributaire d'un vote au Parlement à la majoritré spéciale [...] L'alinéa 2 de cet article ajoute que "chaque commune du Royaume fait partie d'une de ces régions linguistiques". Le vote de cette disposition a eu pour effet de rattacher à la région de langue néermlandaise les six communes périphériques de Bruxelles...[2]

A partir de 1932 (première fixation de la frontière linguistique mais le tracé de celle-ci était révisable), le régime linguistique des communes pouvait être modifié après un recensement démographique décennal, qui comportait depuis 1847 des questions sur les langues parlées et utilisées. Le conseil communal adoptait comme langue de travail, et donc comme régime linguistique, la langue de la majorité (qui pouvait d'ailleurs être le wallon dans certaines communes rurales, ceci de manière officieuse). Théoriquement, une commune pouvait devenir bilingue dès lors que la population d'un autre régime linguistique atteignait 30%, au-delà de 50% elle passait dans l’autre régime linguistique. En réalité cette loi n'a jamais été strictement appliquée en raison des graves problèmes politiques qu'elle pouvait poser et du fait que le volet linguistique des recensements a été de facto supprimé après 1947

  • cette disposition n'a jamais valu que pour quelques communes de part et d'autre de la frontière linguistique et a souvent joué en faveur de la Wallonie ou de la région bilingue de Bruxelles, comme par exemple Enghien pour la Wallonie et Berchem-Sainte-Agathe autrefois en Flandre, rattachée à Bruxelles dans les années 50.
  • cette loi n'a jamais été strictement appliquée, même dans la période où elle a existé, soit un très court laps de temps (1932-1963), et compte tenu aussi que ces 31 ans ont été interrompus par cinq années de guerre, que le recensement linguistique a perdu tout effet après celui de 1947 dont les résultats s'étaient avérés catastrophiques pour la Flandre et dont toutes les conséquences n'ont pas été tirées.

Les lois linguistiques de 1963 ont figé les situations acquises même si la réunion de la commune de Fourons à la Flandre en 1963 a créé des difficultés graves pendant près de quarante ans, cette commune jouissant d'ailleurs d'un statut particulier.

  1. Charles-Etienne Lagasse, Les nouvelles institutions politiques de la Belgique et de l'Europe, Erasme, Namur, p.22
  2. Lagasse, op. cit. p.243

Que dois-je faire?

J'ai placé sur cette page les informations éminemment vérifiables qu'on peut lire plus haut et même de notoriété publique. Je comptais d'ailleurs sourcer vers un lien externe la modfification introduite sur la spécificité des communes wallonnes [1]. Comme un autre utilisateur m'empêche d'éditer ces modifications, que dois-je faire? Et que faire aussi si je suis accusé de rédiger des pages qui seraient partiales alors que l'on voit bien que ce n'est pas le cas? La version préalable à sa modification avait été sourcée, l'une des sources le smoins contestables qui soient. Je songeais aussi à mettre un lien vers la Constitution belge. Mais je ne sais que faire... pour le moment. Sans un minimum de confiance et de wikilove le travail devient impossible. Je l'arrête donc, mais avec le sentiment que ce n'est pas très normal.

José Fontaine 7 décembre 2006 à 18:18 (CET)[répondre]

Dire que la langue détermine l'appartenance c'est s'exprimer de manière impropre car à ce compte on pourrait imaginer qu'il y aurait des communes francophones au nord, au centre et au sud et des néerlandophones idem. Cela ne correspond pas à l'histoire ni au droit: la réalité c'est que s'est trouvé un bloc de langue française (la Région de langue française), dont les communes wallonnes font partie. Cela me semble plus logique et plus informatif de le dire comme cela. José Fontaine 20 janvier 2007 à 18:54 (CET)[répondre]

Non, cela suit votre logique nationaliste "d'avancée latine dans un espace germanique" mais ne sied pas à la réalité historique, juridique et constitutionnelle des Régions linguistiques de la Belgique et des communes qui les définissent et les constituent. C'est bien la langue prédominante des communes qui a déterminé les territoires linguistiques, pas de l'histoire et de la philosophie à la petite semaine. Ce que vous devez faire est simple : niks si ça ne concorde pas à la réalité. David Descamps 22 janvier 2007 à 08:47 (CET)[répondre]

Régime linguistique local : en fonction de la langue majoritaire de la commune ou bien de son appartenance à telle région linguistique ?

Il y a un désaccord, dans l'article, entre deux contributeurs au sujet de la détermination de la région linguistique pour les communes belges. L'un estime que c'est la langue majoritaire de la commune qui détermine l'appartenance à une région linguistique (David Descamps), tandis que le second considère que c'est la localisation d'une commune dans telle région linguistique qui détermine la ou les langue(s) officielle(s) de cette commune (José Fontaine).

Pour ma part, je pense qu'il faut rendre à César ce qui appartient à César, autrement dit sur ce point ce sont les régions linguistiques "constitutionnelles et légales" qui priment sur la majorité linguistique d'une commune, selon la Constitution belge actuelle en tout cas. Depuis 1963, c'est donc exclusivement l'appartenance d'une commune à une région linguistique préalablement fixée (définitivement depuis 1963) qui indique la langue officielle de cette commune, et non la majorité linguistique de cette commune.

Sinon, si l'on suivait la logique de la thèse de la "langue majoritaire" au niveau communal, la ville de Rhode-Saint-Genèse, dont la majorité linguistique est francophone, n'appartiendrait pas à la région de langue néerlandaise, tandis que les 19 communes de Bruxelles-Capitale, qui sont à 90% francophones, appartiendraient à la région unilingue de langue française comme c'est effectivement le cas pour la Wallonie, hors Communauté germanophone bien sûr (je précise pour David : quand je dis "Wallonie", c'est pour moi un terme équivalent à "Région Wallonne", je n'y mets aucune connotation politique, c'est le nom usuel de la plus grande des deux Régions à très large majorité francophone de Belgique, l'autre étant Bruxelles (officiellement bilingue)).

En cela, la version de José Fontaine est sur ce point absolument neutre et conforme à la réalité constitutionnelle, il serait donc convenable de la rétablir ; toutefois je précise que la version de David Descamps (modif du 22 janvier 2007 au matin) est valable pour les 3 régions linguistiques "unilingues" mais pas pour celle de Bruxelles-Capitale, de même elle est valable (avec cette réserve sur Bruxelles) seulement avant la réforme de 1963 quand le basculement d'une majorité linguistique dans une commune faisait basculer cette commune dans une autre région linguistique : on sait qu'aujourd'hui cela n'est plus possible (en raison de l'obstruction des bourgmestres flamands de la périphérie bruxelloise dans les années 1950 suite au dernier recensement linguistique de 1947).

Conclusion ==> il conviendrait de rétablir la version neutre de J. Fontaine (la présence d'une commune dans une région linguistique détermine la (ou les) langue(s) officielle(s) de cette commune, donc son régime linguistique) tout en incluant l'information historique apportée par David Descamps, à savoir que jusqu'en 1963 c'est la majorité linguistique d'une commune qui déterminait, à chaque recensement, son appartenance à telle ou telle région linguistique (sauf, comme je l'ai mentionné, pour les communes "bruxelloises", dont le bilinguisme est "gelé" depuis 1932 même s'il y avait un jour 99,9% de francophones dans ces communes).

Qu'en pensez-vous ?

Cebueq01 22 janvier 2007 à 18:36 (CET)[répondre]

J'ai fait mon possible pour intégrer le point de vue de David Descamps tout en tenant de vos remarques Cebueq dont, fatalement, je partage l'esprit. Mais en un sens qui n'est pas absolu (dirais-je), après avoir dit quelles sont les régions linguistiques on peut dire que la langue majoritaire détermine l'appartenance, étant bien entendu que l'on voit mal une commune flamande au coeur de la Flandre devenir francophone ou la même chose pour une commune wallonne (et d'ailleurs aussi la région germanophone), si cette commune flamande ou cette commune wallonne se francisait ou se flamandisait. Par ailleurs, c'est vrai de dire que le régime linguistique de Bruxelles n'est certainement pas fixé par la langue majoritaire. Je vais essayer aussi que le texte le montre. Vous pouvez changer (pour moi), les mots "la langue détermine" en essayant d'éviter cependant une discussion peut-être pas absolument déterminante, surtout si tout le monde admet ce que vous avez bien résumé et dont le texte me semble tenir compte prioritairement. Cordialement, José Fontaine 22 janvier 2007 à 22:21 (CET)[répondre]
Tiens, coïncidence, je venais justement signaler que la phrase "La langue majoritaire de la commune détermine l'appartenance à l'une des quatre Régions linguistiques" était inexacte. Sinon, quelques communes de la périphérie bruxelloise deviendraient wallones ou bruxelloise :-o
En fait, cette phrase a été exacte dans une perspective historique. Mais la dernière fois que la langue majoritaire d'une a déterminé son appartenance à un région linguistique, c'était en 1954
Par ailleurs je signale que la première phrase de cette section est incompréhensible pour un non belge: "En Belgique, il existe un bloc de communes d'un seul tenant appartenant à la Flandre et à la Wallonie, un autre à la Région de Bruxelles-capitale, qui est bilingue et enclavée en Flandre": O_o Allo? Bradipus Bla 22 janvier 2007 à 23:27 (CET)[répondre]
Je remarque surtout que monsieur Fontaine, aussi neutre que certains puissent penser et aussi honnête qu'il semble vouloir nous faire croire (il parait selon lui que "Wallonie linguistique" ou "Wallonie dialectale" n'est jamais utilisé, ou s'il détourne des propos de tiers pour m'insulter abondamment), écrit sur WP avec un débit "olympique" sans aucune rigueur que ce soit pour l'orthographe ou la structure qui devrait ressortir d'un article encyclopédique, à croire qu'il regarde son nombril plutôt que son écran quand il rédige sur WP. C'est bien la langue majoritaire de la commune qui a déterminé les régions linguistiques, du moins pour les "unilingues" (qui ne sont que 3, et pas 4 comme le laissent supposer José Fontaine dans sa tentative de wallonisation de l'article) et ce de 1921 à 1963, celles-ci étant figées depuis. Je remarque que la première phrase que Fontaine veut mettre dans le partie "régime linguistique" n'est là que pour parler des régions telles que son nombril les conçoit (la-grande-Wallonie, Flandre, Bruxelles) et pour essayer de légitimer ses nombreux discours et ses nombreux engagements politiques. Monsieur Fontaine, pour le régime linguistique des communes : qu'est ce qui est important? La-wallonie-éternelle-qui-correspond-aux-frontières-actuelles-de-la-région-Wallonne ou le régime linguistique? David Descamps 23 janvier 2007 à 09:47 (CET)[répondre]
Je me réjouis quant à moi des avis divers qui ont permis d'améliorer le texte y compris supprimer mon erreur consistant à dire quatre régions unilingues (le texte de départ parlant effectivement de quatre régions) alors qu'il n'y en a que trois. Il me semble que le texte tel qu'il est convient, même si on pourrait peut-être redire que la région de langue française est la Wallonie, la région de langue néerlandaise, la Flandre, la région bilingue Bruxelles-Région, la région de la langue allemande la Communauté germanophone. Mais j'admets qu'il y a une difficulté pour la Wallonie. Si quelqu'un a une idée... Je pense qu'en coopérant on finit par arriver à de bons textes. Et j'avoue ne pas connaître de gens qui puissent réellement rédiger seuls des textes en y repérant eux-mêmes toutes leurs erreurs. Cordialement, José Fontaine 23 janvier 2007 à 19:28 (CET)[répondre]

Bien faire comprendre la Belgique, c'est bien faire comprendre la Wallonie, Bruxelles, la Flandre, la Communauté germanophone

Notamment. Je sais qu'il y a aussi les communautés. Mais elles ne sont pas en tant que telles les instances qui exercent la tutelle sur les communes et (sauf la Communauté germùanophone), elles ne se confondent pas avec le territoirte des régions linguistiques. Il me semble que la notion de régions linguistiques étant une notion peu utilisée et étant par ailleurs une notion qui a permis de fixer le territoire de la Wallonie, de la Flandre, de Bruxelles ainsi que les communes (avec leur territoire) qui relèvent exclusivement de la Communauté germanophone, il est bon de ne pas se contenter, dans la légende d'une carte qui les illustre, de la seule mention de la région linguistique mais des territoires des entités fédérées auxquelles celles-ci correspondent. Il y a là quelque chose qui éclaire le lecteur. J'ajoute que si les Communautés n'ont pas de territoire, la Communauté germanophone est dans un cas particulier, différent des deux autres communautés. José Fontaine 24 janvier 2007 à 11:39 (CET)[répondre]

Quelle Wallonie? J'ai vu les discussions incohérentes sur la page qui a maintenant un statut privilégié dans la listes des bêtises que l'on peut lire sur WP, il n'en sort rien. WP n'est pas ici pour rédiger des thèses politiques ou des cours d'université d'été du PS (voir l'article Wallons, un bel exemple de prose "professorale"). Les pages Wallonie & co (histoire, ...) sont déjà des pommes gâtées. Merci de ne pas en pourrir d'autres. Soyons sincère, vous qui en appellez tout le temps à cette fameuse sincérité : les Communautés, vous voudriez les voir disparaître et la manœuvre jacobine consistant à réduire la communauté romane de Belgique à Bruxelles et à cette fameuse Wallonie (merci pour les picards!) n'est qu'un symptome de votre TOC. Et je remercie encore pour les insultes que vous avez proféré à mon égard sans parler de votre mauvaise foi légendaire, la "Wallonie dialectale/linguistique" pour preuve. À défaut d'avoir le temps d'écrire des articles qui m'intéressent, je fais le mieux que je peux pour que cette encyclopédie ne soit pas détournée par votre militantisme étroit.David Descamps 24 janvier 2007 à 12:20 (CET)[répondre]