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Armorial des communes de l'Empire

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Sous l'Ancien Regime, il existait en France quarante communes qui jouissaient du privilége exclusif d'être représentées offciellement par leurs maires au sacre du roi. Ces communes portaient le titre de bonnes villes, et avaient pour marque distinctive, dans leur écu, le chef de France. La Révolution abolit cette coutume, de même de nombreuses villes perdirent leur blason qui arbohrait les signes de la royauté.


Lorsque Napoléon devient Empereur des Français, l'article 52 du sénatus-consulte du 28 floréal an XII (18 mai 1804) précise que dans les 2 ans qui suivent son avènement, l'Empereur, accompagné des titulaires des grandes dignités de l'Empire, des ministres et des grands-officiers, prête serment au peuple en présence des maires des 36 principales villes de l'Empire ». Le décret du 22 juin en fixa la liste : Paris, Marseille, Bordeaux, Lyon, Rouen, Turin, Nantes, Bruxelles, Angers, Gand, Lille, Toulouse, Liège, Strasbourg, Aix-la-Chapelle, Orléans, Amiens, Gênes, Montpellier, Metz, Caen, Alexandrie (Italie), Clermont, Besançon, Nancy, Versailles, Rennes, Genève, Mayence, Tours, Bourges, Grenoble, La Rochelle, Dijon, Reims, Nice. S'y ajouteront Anvers (1808), Amsterdam et Rotterdam (1810), Montauban et Troyes (1811), Brême, Cologne, Florence, Hambourg, La Haye, Livourne, Lübeck, Parme, Plaisance et Nîmes (1812). Le titre de baron d’Empire est accordé aux maires des bonnes villes ainsi recréées.[1]


Notes et références