Association pour la restauration du Japon
Association pour la restauration du Japon | |
Présentation | |
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Président | Shintarō Ishihara |
Fondation | |
Siège | Osaka |
Vice-président | Tōru Hashimoto |
Secrétaire général | Ichirō Matsui |
Président de la Commission des Affaires de la Diète | Takeo Hiranuma |
Représentants | 11 / 480 |
Conseillers | 7 / 242 |
Idéologie | Droite, Fédéralisme, Conservatisme, Libéralisme économique, Nationalisme japonais, Conservatisme social |
Couleurs | Vert |
Site web | http://j-ishin.jp/ |
L'Association pour la restauration du Japon (ARJ) (日本維新の会, Nippon Ishin no Kai ) est un parti politique japonais créé officiellement le , mais dont la fondation a été préparée depuis le début du mois de septembre de cette année. Elle est présidée par Shintarō Ishihara.
Le parti a d'abord été fondé sous le nom d'"Association pour la restauration d'Osaka" et était dirigé par le maire d'Osaka Tōru Hashimoto et le gouverneur d'Osaka Ichirō Matsui. Le , Hashimoto et l'ancien gouverneur de Tokyo Shintarō Ishihara annoncent la fusion entre l'Association pour la restauration du Japon et le Parti de l'aube, fusion qui, espèrent-ils, leur permettra de devenir la 3e force politique lors des élections législatives japonaises de 2012.
L'Association pour la restauration du Japon est le seul grand parti politique dont le siège est localisé à l'extérieur de Tōkyō.
Direction
Les personnalités issues de l'Association pour la restauration d'Osaka créée en 2010 par Tōru Hashimoto sont mentionnés par le sigle ARO, et celles venues du Parti de l'aube de Shintarō Ishihara et Takeo Hiranuma par PDA, les dissidents récents des partis nationaux par ex-PDJ, ex-PLD ou ex-VP.
Après la fusion avec le Parti de l'aube le , la direction de l'ARJ est ainsi constituée :
- Président : Shintarō Ishihara (PDA, né le , ancien gouverneur de Tōkyō de 1999 à 2012)
- Vice-président : Tōru Hashimoto (ARO, né le , maire d'Osaka depuis 2011, ancien gouverneur de la préfecture d'Osaka de 2008 à 2011)
- Secrétaire général : Ichirō Matsui (ARO, né le , gouverneur de la préfecture d'Osaka depuis 2011)
- Président du Conseil de recherche politique : Hitoshi Asada (ARO, né le , président de l'Assemblée préfectorale d'Osaka depuis 2011, élu à l'assemblée préfectorale depuis 1999 pour l'arrondissement de Jōtō de la ville d'Osaka)
- Président du Conseil général : Tōru Azuma (ARO, né le , conseiller préfectoral d'Osaka depuis 2007 pour l'arrondissement de Suminoe de la ville d'Osaka)
- Président de la Commission des Affaires de la Diète et chef à la Chambre des représentants : Takeo Hiranuma (PDA, né le , député pour l'ancien 1er district puis le 3e district de la préfecture d'Okayama depuis 1980)
- Secrétaire général de la Commission des Affaires de la Diète : Kenta Matsunami (ex-PLD, né le , député du 10e district de la préfecture d'Osaka puis du Bloc proportionnel de Kinki depuis 2005)
- Président du Conseil de recherche politique de la Commission des Affaires de la Diète et chef à la Chambre des conseillers : Fumiki Sakurauchi (ex-VP, né le , conseiller à la proportionnelle nationale depuis 2010)
- Président du Conseil général de la Commission des Affaires de la Diète : Hiroshi Ueno (ex-VP, né le , conseiller à la proportionnelle nationale depuis 2010)
- Président des affaires parlementaires de la Commission des Affaires de la Diète : Yorihisa Matsuno (ex-PDJ, né le , député du 1er district de la préfecture de Kumamoto depuis 2000)
Parlementaires
ARJ originelle de Hashimoto (septembre-novembre 2012)
À l'origine, il s'agissait d'un parti politique local soutenant l'action du gouverneur de la préfecture d'Osaka, devenu ensuite maire de la ville d'Osaka, Tōru Hashimoto. Celui-ci étant devenu une personnalité politique populaire dans l'ensemble du Japon et prenant régulièrement des positions en matière de politique nationale, l'ARJ est ainsi fondée en 2012 pour essayer d'étendre les principes politiques de Hashimoto à Tōkyō et dans d'autres préfectures.
- Députés (6, dont 4 ex-PDJ et 2 ex-PLD) :
- Yorihisa Matsuno (né le , 1er district de la préfecture de Kumamoto) : membre fondateur de l'ARJ, ex-PDJ, député depuis 2000 au vote majoritaire (il avait été battu lors de sa première tentative à l'occasion d'une partielle en 1998). Issu d'une dynastie politique, il est le fils de Raizō Matsuno (1917-2006), qui fut ministre à plusieurs reprises : directeur général du Bureau du Premier ministre Nobusuke Kishi de 1958 à 1959, puis ministre du Travail de 1959 à 1965, directeur général de l'Agence de la défense de 1965 à 1966 et finalement ministre de l'Agriculture de l'agriculture en 1966, il a ensuite occupé plusieurs postes dans la direction du PLD dans les années 1970. Le grand-père de Yorihisa Matsuno, Tsuruhei Matsuno, fut pour sa part ministre des chemins de fer en 1940 puis président de la Chambre des conseillers sous les couleurs du PLD de 1956 à 1962. Au sein du PDJ, Yorihisa Matsuno était un proche de l'ancien président du parti et ancien Premier ministre Yukio Hatoyama, il a été ainsi le secrétaire général adjoint de son Cabinet de 2009 à 2010. Mais il a souvent des positions plus conservatrices que ce dernier (il est ainsi opposé à l'octroi du vote aux étrangers résidents pour les élections locales). Il a fait partie des députés démocrates qui ont voté contre le projet de loi de réforme fiscale et de la sécurité sociale du gouvernement de Yoshihiko Noda en 2012.
- Takashi Ishizeki (né le , 2e district de la préfecture de Gunma) : membre fondateur de l'ARJ, ex-PDJ, député depuis 2005 (à la proportionnelle de 2005 à 2009 puis au vote majoritaire depuis 2009), il a été conseiller municipal d'Isesaki de 1999 à 2003 puis conseiller préfectoral de 2003 à 2005. Il a critiqué la réforme fiscale et de la sécurité sociale (qui prévoit surtout la hausse impopulaire de la taxe sur la consommation) préparée par les gouvernements de Naoto Kan puis Yoshihiko Noda en 2011 puis 2012, mais ne vote pas contre, étant absent le jour du scrutin. Il était classé à l'aile droite du PDJ, étant plutôt conservateur notamment en matière de société, de conception de la nation japonaise ou de politique étrangère (il faisait ainsi partie de groupes de parlementaires démocrates opposés à l'octroi du vote aux étrangers résidents pour les élections locales ou pour remettre en question les faits historiques généralement retenus sur les femmes de réconfort. Il a de plus été un membre de la faction du Comité du renouveau ou Isshinkai rassemblant essentiellement au sein du PDJ des jeunes élus soutenant Ichirō Ozawa, il n'a toutefois pas suivi ce dernier dans le nouveau parti qu'il a créé en 2012.
- Kenta Matsunami (né le , Bloc proportionnel de Kinki, implanté dans le 10e district de la préfecture d'Osaka) : membre fondateur de l'ARJ, ex-PLD (en son sein, il fut membre jusqu'au de la faction du Shisuikai ou faction Ibuki, l'une des plus conservatrices, voire traditionalistes, et nationalistes), député de 2002 à 2003 et depuis 2005, au vote majoritaire de 2002 à 2003 et de 2005 à 2009 et à la proportionnelle à partir de 2009, il a été secrétaire parlementaire auprès du ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales Yōichi Masuzoe de 2007 à 2008, puis secrétaire parlementaire auprès du Bureau du Cabinet de 2008 à 2009. Avant son entrée en politique, il a été journaliste au Sankei Shimbun. Il démissionne du PLD le dans l'optique de rejoindre Tōru Hashimoto et son nouveau parti en construction.
- Takashi Tanihata (né le , Bloc proportionnel de Kinki, implanté dans le 14e district de la préfecture d'Osaka) : rejoint l'ARJ à la fin du mois de , ex-PLD (en son sein, il était membre de la faction du Sheiwakai ou faction Machimura, la plus importante du parti qui défend généralement des positions libérales et réformatrices sur le plan économique et de la gestion du parti). Il a été élu à la Chambre des conseillers au vote unique non transférable pour la préfecture d'Osaka de 1989 à 1995, il est député depuis 1996, à la proportionnelle de 1996 à 2000 et après 2009 et au vote majoritaire de 2000 à 2009.
- Masato Imai (né le , Bloc proportionnel de Tōkai, implanté dans le 4e district de la préfecture de Gifu) : rejoint l'ARJ le , ex-PDJ. Au sein de ce dernier, c'était un proche de Kazuhiro Haraguchi et de Shinji Tarutoko, des figures de la jeune garde alliés à Ichirō Ozawa, il a néanmoins voté pour la réforme fiscale et de la sécurité sociale (et donc pour la hausse de la taxe sur la consommation). Il a été élu pour la première fois en 2009. C'est un ancien banquier.
- Sakihito Ozawa (né le , 1er district de la préfecture de Yamanashi) : rejoint l'ARJ le , ex-PDJ au sein duquel il était l'un des plus anciens et des plus importants lieutenants de Yukio Hatoyama. Député depuis 1993, il a été élu au vote proportionnel de 1996 à 2000 puis l'est au vote majoritaire. Spécialiste des questions environnementales, il est plusieurs fois président de la Commission de la Chambre des représentants chargé de ces questions (de 2004 à 2005 et de 2010 à 2011) puis il est ministre de l'Environnement dans le Cabinet Hatoyama et au début de celui de Naoto Kan de 2009 à 2010. Il avait créé en 2010 une faction chargée de permettre le rapprochement entre Yukio Hatoyama et Ichirō Ozawa. Il s'est abstenu lors de vote de la réforme fiscale et de la sécurité sociale, puis à quitté le PDJ après l'annonce de la dissolution de la Chambre des représentants par le Premier ministre Yoshihiko Noda.
- Conseillers (4, dont 1 ex-PDJ et 3 issus de Votre Parti) :
- Masashi Mito (né le , préfecture de Kanagawa, siège renouvelable en 2013) : membre fondateur de l'ARJ, ex-PDJ qu'il a quitté le en même temps que les députés Yorihisa Matsuno et Takashi Ishizeki. Il a été élu pour la première fois à la Chambre des conseillers en 2007, et a été auparavant un membre de l'assemblée préfectorale de Kanagawa de 1995 à 2007. Il avait été le secrétaire de deux députés du Parti démocrate socialiste (PDS, ancien mouvement de centre-gauche et socialiste démocratique, également anti-communiste et fermement pro-américain) dans les années 1980 : Ikkō Kasuga (ancien 1er district d'Aichi) de 1986 à 1989 puis Keishū Tanaka (ancien 4e district de Kanagawa, il a rejoint ensuite le PDJ en 1998 dont il est devenu l'un des poids lourds, a été de manière éphémère ministre de la Justice en octobre 2012) de 1989 à 1990. Il a voté contre la réforme fiscale et de la sécurité sociale en 2012. Il est membre de la fédération des parlementaires critiques à l'égard du vote des étrangers résidents aux élections locales.
- Shinji Oguma (né le , proportionnelle nationale, implanté dans la préfecture de Fukushima, siège renouvelé en 2016) : membre fondateur de l'ARJ, ex-membre de Votre Parti, mouvement néo-libéral et réformateur créé en 2009 par des dissidents du PLD, emmenés par l'ancien ministre de Koizumi Yoshimi Watanabe, voulant continuer les et amplifier les réformes structurelles de Jun'ichirō Koizumi, notamment la lutte contre la « bureaucratie » de l'État central. Shinji Oguma a lui-même été secrétaire de deux députés libéraux-démocrates dans les années 1990 : Shōkei Arai (ancien 2e district de Tōkyō) de 1992 à 1993 puis Fumiaki Saitō (ancien 2e district de Fukushima) de 1993 à 1999. Il est ensuite conseiller municipal d'Aizuwakamatsu de 1999 à 2003 puis membre de l'assemblée préfectorale de Fukushima de 2003 à 2009, sous les couleurs du PLD. Il rejoint Votre Parti en , et est candidat aux élections législatives de 2009 dans le 4e district de Fukushima contre le vétéran et poids lourd du PDJ, ainsi que forte personnalité dans la préfecture, Kōzō Watanabe : ce dernier est réélu, mais Oguma obtient alors toute de même 23,1 % des suffrages exprimés et talonne le candidat libéral-démocrate et sortant du scrutin à la proportionnelle Atsushi Watanabe. Il devient finalement parlementaire en étant élu par le scrutin à proportionnelle nationale à la Chambre des conseillers le .
- Hiroshi Ueno (né le , proportionnelle nationale, siège renouvelé en 2016) : membre fondateur de l'ARJ, ex-membre lui-aussi de Votre Parti. Ancien fonctionnaire du ministre de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie, il est entré en politique en 2010 pour se faire élire à la Chambre des conseillers.
- Fumiki Sakurauchi (né le , proportionnelle nationale, implanté dans la préfecture d'Ehime) : membre fondateur de l'ARJ, autre ex-membre de Votre Parti. Il est né Fumiki Tanioka, mais a adopté le nom de famille de son épouse, Tomoko Sakurauchi, plus prestigieux : le grand-père de cette dernière était ainsi Yoshio Sakurauchi (1912-2003), député de la préfecture de Shimane de 1952 à 2000, membre fondateur du PLD en 1955 dont il est le secrétaire général (et donc le numéro 2) de 1979 à 1981, plusieurs fois ministre (de l'Agriculture de 1972 à 1973, de la Construction et du Territoire national de 1977 à 1978 et enfin des Affaires étrangères de 1981 à 1982) et finalement président de la Chambre des représentants de 1979 à 1981 ; l'arrière-grand-père de Tomoko Sakurauchi, Yukio Sakurauchi, a été pour sa part ministre du Commerce et de l'Industrie en 1931, de l'Agriculture en 1939 et du Trésor en 1940, puis membre du Conseil privé impérial après la défaite de la Seconde Guerre mondiale de 1945 à 1946 ; elle est apparentée aussi à Kiyoko Mine, épouse de Yasuo Fukuda (Premier ministre de 2007 à 2008), et à Seiichi Ōta, ministre de l'Agriculture en 2007. Docteur en sciences économiques et en administration de l'Université de Malaya, Fumiki Sakurauchi a été haut-fonctionnaire au ministère du Trésor puis des Finances de 1988 à 2002 avant de devenir professeur assistant en sciences économiques à l'université de Niigata de 2002 à 2007. Il est candidat pour la première fois aux élections législatives du comme indépendant, mais avec le soutien de Votre Parti (qu'il rejoint peu de temps après) dans le 4e district d'Ehime : il obtient 24,2 % des suffrages exprimés et le troisième score, arrivant derrière le sortant (réélu) libéral-démocrate Kōichi Yamamoto (en place depuis 1993) et le démocrate Hideyuki Takahashi. Il devient finalement parlementaire en 2010 en tant qu'élu de la chambre haute sous les couleurs de Votre Parti. Il a depuis soutenu trois propositions de loi : une pour l'installation d'un système de santé minimum (prévoyant un service d'urgences médicales et un système plus flexible de déploiement et de recrutement des médecins dans les régions), un sur la règlementation des partis (envisageant surtout plus de transparence dans la gestion financière et la prise de décision interne, mais aussi de rendre obligatoire un système de primaires pour désigner les candidats) et un dernier sur la réforme de la gestion des comptes publics (centré sur un renforcement de l'autorité du Cabinet au détriment des haut-fonctionnaires dans l'élaboration du budget et sur une plus grande publicité de la gestion des comptes publics).
Figures provenant du Parti de l'aube (novembre 2012)
Le Parti de l'aube (PDA), co-présidé par Shintarō Ishihara (gouverneur de Tōkyō de 1999 à sa démission pour pouvoir revenir sur le devant de la scène nationale en ) et Takeo Hiranuma, est le nom pris à partir du par l'ancien Parti de l'aube du Japon, lui-même créé le par des dissidents de plus ou moins longue date du PLD. Contrairement à la plupart des parlementaires ayant rejoint auparavant l'ARJ, ils défendent pour la plupart des positions nationalistes et conservatrices voire traditionnalistes, sont plus âgés, ont déjà une relativement longue expérience politique et viennent surtout de circonscriptions rurales. En , il y avait 5 parlementaires du PDA, dont :
- Députés (2) :
- Takeo Hiranuma (né le , 3e district de la préfecture d'Okayama) : arrière-petit-neveu biologique par sa mère et fils adoptif de l'ancien Premier ministre d'avant-guerre Kiichirō Hiranuma, il est député pour une circonscription de la préfecture d'Okayama depuis 1980. Il fut membre du PLD jusqu'en 2005, ministre des Transports de 1995 à 1996 mais surtout du Commerce extérieur et de l'Industrie (rebaptisé en 2001 ministre de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie) de 2000 à 2003. Il a fait partie des « rebelles postaux » s'étant opposé au projet de privatisation de la poste de Jun'ichirō Koizumi : cela lui a valu d'être limogé du gouvernement en 2003 et de se voir refusé l'investiture du PLD aux élections législatives de 2005. Malgré cela, il a été réélu en tant qu'indépendant. Il est connu pour ses positions conservatrices, nationalistes, voire xénophobes. Il organise ainsi le une réunion avec 40 parlementaires contre le projet de loi de réforme de la succession japonaise qui prévoit à l'époque d'ouvrir celle-ci aux femmes, et déclare alors craindre que, si la réforme est mise en place et que donc la princesse Aiko devienne un jour impératrice, elle épouse plus tard un étranger « aux yeux bleus »[[]]
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. Le , suite à l'appel lancé en par la conseillère démocrate Renhō, d'origine taïwanaise par son père, de réduire les fonds gouvernementaux investis dans l'élaboration d'un super-ordinateur, il l'accuse de ne pas assez défendre les intérêts du Japon et dit d'elle : « Je ne veux pas dire, mais elle n'est pas Japonaise à l'origine. Elle a été naturalisée, puis elle est devenue parlementaire »[[]]
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. Il avait fondé, après les élections législatives du , un groupe parlementaire baptisé « Comité pour le Bien-être des Citoyens et la Raison d'état » et réunissant des députés indépendants d'opposition au PDJ et au PLD. Co-président du Parti de l'aube du Japon avec Kaoru Yosano de sa création en 2010 jusqu'à la défection de Yosano pour la majorité dominée par le PDJ en , il prend ensuite seul la tête de ce petit parti jusqu'à être rejoint par Shintarō Ishihara. Une fois passé à l'ARJ, il prend la présidence de la commission des affaires de la Diète de ce parti. - Hiroyuki Sonoda (né le , 4e district de préfecture de Kumamoto) : député pour une circonscription de la préfecture de Kumamoto depuis 1986, il est successivement membre du PLD et de la faction Seiwakai (ex-faction Fukuda et Abe, conservatrice libérale et réformatrice) de 1986 à 1993, du Nouveau Parti pionnier (centre réformiste) de 1993 à 1998, des non inscrits de 1998 à 1999 et de nouveau du PLD, mais cette fois-ci en son sein du Kōchikai ou faction Koga (conservatisme modéré et recherche de la cohésion entre les factions), de 1999 à 2010. Il a soutenu la politique réformiste libérale de Jun'ichirō Koizumi et tout particulièrement la privatisation de la poste. Nommé secrétaire général adjoint du parti en 2009, il quitte le mouvement en même temps que Kaoru Yosano, et pour les mêmes raisons (par opposition au président de ce parti à l'époque, Sadakazu Tanigaki, qu'ils ne jugent pas assez offensif dans ses attaques contre la nouvelle majorité et notamment de ne pas assez jouer sur les scandales financiers qui touchent alors le Premier ministre Yukio Hatoyama et le secrétaire général du PDJ Ichirō Ozawa), le . Il est le secrétaire général (et donc numéro 3 jusqu'en 2011 puis numéro 2) du PDA durant toute son existence de 2010 à 2012.
- Takeo Hiranuma (né le , 3e district de la préfecture d'Okayama) : arrière-petit-neveu biologique par sa mère et fils adoptif de l'ancien Premier ministre d'avant-guerre Kiichirō Hiranuma, il est député pour une circonscription de la préfecture d'Okayama depuis 1980. Il fut membre du PLD jusqu'en 2005, ministre des Transports de 1995 à 1996 mais surtout du Commerce extérieur et de l'Industrie (rebaptisé en 2001 ministre de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie) de 2000 à 2003. Il a fait partie des « rebelles postaux » s'étant opposé au projet de privatisation de la poste de Jun'ichirō Koizumi : cela lui a valu d'être limogé du gouvernement en 2003 et de se voir refusé l'investiture du PLD aux élections législatives de 2005. Malgré cela, il a été réélu en tant qu'indépendant. Il est connu pour ses positions conservatrices, nationalistes, voire xénophobes. Il organise ainsi le une réunion avec 40 parlementaires contre le projet de loi de réforme de la succession japonaise qui prévoit à l'époque d'ouvrir celle-ci aux femmes, et déclare alors craindre que, si la réforme est mise en place et que donc la princesse Aiko devienne un jour impératrice, elle épouse plus tard un étranger « aux yeux bleus »[[]]
- Conseillers (3) :
- Takao Fujii (né le , préfecture de Gifu, siège renouvelable en 2013) : homme politique de deuxième génération (son père, Heigo Fujii, fut lui aussi élu à la chambre haute), il est conseiller pour la préfecture de Gifu de 1981 à 1993 et depuis 2007 et ancien député de 1993 à 2005, il est membre du PLD de 1981 à 2005 et de 2006 à 2010 ainsi que du Heiseikai (ex-faction Takeshita, Obuchi, Hashimoto, Tsushima et actuel groupe Nukaga, conservatrice libérale traditionnellement favorable à une diplomatie régionale asiatique active, notamment avec la Chine, et pour une certaine dose d'injections de fonds publics dans l'économie, surtout par le biais des travaux publics). Il a été ministre des Transports de 1997 à 1998 et président de la commission de la Discipline de la Chambre des conseillers de 2007 à 2010. Il a fait partie des « rebelles postaux » en 2005 et pour cela n'a pas été investi par le PLD et battu par un candidat pro-Koizumi et pro-réformes aux élections législatives de cette année. Il est toutefois revenu au sein du parti majoritaire après le départ de Koizumi en 2006 et a été réélu parlementaire, à la chambre haute cette fois, en 2007. Il a à nouveau démissionné du PLD le lendemain du départ de Kaoru Yosano et Hiroyuki Sonoda, le . Il est ensuite le président du groupe du Parti de l'aube du Japon (puis du parti de l'aube) de sa création en 2010 à sa disparition en 2012.
- Toranosuke Katayama (né le , proportionnelle nationale, implanté dans la préfecture d'Okayama, siège renouvelable en 2016) : il est annoncé le comme candidat pour les élections à la chambre haute sous les couleurs du Parti de l'aube du Japon[[]]
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et confirmé le 28 mai. Il est le seul candidat de ce parti finalement élu, à la proportionnelle nationale, le . Il fut auparavant une première fois membre de la Chambre des conseillers pour la préfecture d'Okayama de 1989 à 2007 sous les couleurs du PLD et du Heiseikai. Il est un des quelques membres de cette dernière faction à avoir soutenu Jun'ichirō Koizumi dont il a été le ministre de la Gestion publique, des Affaires intérieures, des Postes et Télécommunications jusqu'en 2003. Il a ainsi été l'un des premiers artisans de la privatisation postale. Il est battu en 2007 au vote unique non transférable par la candidate démocrate Yumiko Himei. Il est le secrétaire général du parti de l'aube du Japon (puis du parti de l'aube) à la Chambre des conseillers de à la disparition du parti dans l'ARJ en . - Kyōko Nakayama (née le , proportionnelle nationale, siège renouvelable en 2013) : issue du PLD et épouse de l'une des figures de ce parti, Nariaki Nakayama (ancien député de 1986 à 2009 et ministre de l'Éducation de Jun'ichirō Koizumi de 2004 à 2005, il est connu pour ses positions nationalistes voire révisionnistes ou négationnistes : il considère le massacre de Nankin comme une « pure fabrication » et a milité pour retirer des manuels scolaires du collège toute référence aux femmes de réconfort ou pour revenir sur la déclaration Kōno; faite le par le Secrétaire général du Cabinet de l'époque et futur président du PLD Yōhei Kōno, et considéré comme la reconnaissance officielle par l'État japonais, avec l'expression d'excuse, des crimes sexuels du Japon pendant la guerre)[[]]
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. Comme lui, elle était membre de la Seiwakai (ex-faction Fukuda, Mori, Koizumi, Abe puis Machimura, connue pour ses positions réformatrices sur le plan économique et administratif mais aussi de la gestion du parti, mais aussi pour avoir une diplomatie plus active, ferme sur les questions territoriales ou des enlèvements et nettement pro-américaine, elle est devenue le principal groupe de pression du parti dans les années 2000 après des années de rivalité avec l’Heiseikai) au sein du PLD jusqu'à son départ de ce dernier le pour rejoindre Tachiagare Nippon. Conseillère, elle a été élue pour la première fois en 2007 à la proportionnelle nationale, et son siège n'est donc pas remis en jeu au scrutin de 2010. Elle a été conseillère des Premiers ministres Jun'ichirō Koizumi, Shinzō Abe puis Yasuo Fukuda pour la question des enlèvements de Japonais par la Corée du Nord de 2002 à 2004 et de 2006 à 2008, puis ministre d'État chargée de cette question ainsi que de la population et de l'égalité des sexes d'août à . Elle défend une politique stricte et de sanctions à l'égard de la Corée du Nord.
Figures ralliées après la fusion avec le PDA (novembre-décembre 2012)
- Députés (3 ex-PDJ) :
- Naoto Sakaguchi (né le , 2e district de la préfecture de Wakayama) : rejoint le parti le , ex-PDJ qu'il a quitté le même jour, en réaction de la dissolution de la Chambre des représentants le 16 novembre précédent et la convocation d'élections législatives pour le 16 décembre suivant. Il a été élu pour la première fois en 2009, défaisant à cette occasion le vice-ministre des Finances et député sortant libéral-démocrate Masatoshi Ishida, après avoir été le candidat malheureux du PDJ dans le 17e district de Kanagawa en 2003 et 2005, étant à chaque fois battu par l'ancien président du PLD et à cette époque président de la Chambre des représentants Yōhei Kōno. Il tente également d'avoir un siège à la Chambre des conseillers en 2007, au vote unique non transférable (en vérité, au scrutin uninominal majoritaire à un tour, un seul siège étant à pourvoir) dans la préfecture de Wakayama, mais est là aussi battu par le sortant libéral-démocrate Hiroshige Sekō. Avant son entrée en politique, il a été un militant humanitaire, volontaire engagé dans des missions des Nations unies notamment au Cambodge, au Mozambique ou en Bosnie-Herzégovine dans les années 1990, avant de diriger une ONG à partir de 2000.
- Hiroshi Kawaguchi (né le , Bloc proportionnel du Nord Kantō, candidat en 2012 pour le 13e district de Tōkyō) : rejoint l'ARJ le , ex-PDJ qu'il a quitté deux jours plus tôt. Il a été élu à la Chambre des représentants pour la première fois en 2009, après avoir été un membre de l'Assemblée préfectorale d'Ibaraki pour représenter sa ville natale de Toride de 2002 à 2009. Il était auparavant chirurgien-dentiste. Opposant à Naoto Kan puis à Yoshihiko Noda, il soutient ainsi, sans en être un véritable partisan, un renforcement du poids au sein du PDJ d'Ichirō Ozawa. Il était plus proche encore de Yukio Hatoyama, ou plus précisément de l'un de ses lieutenants, Hirofumi Hirano. Il a toutefois voté pour la réforme fiscale et de la sécurité sociale.
- Hirosato Nakatsugawa (né le , Bloc proportionnel de Tōkyō) : rejoint le parti le , ex-PDJ, il en a démissionné le suite au vote par la Chambre des représentants de la réforme fiscale et de la sécurité sociale (contre laquelle il a voté). Il a d'abord participé à la création du « groupe des indépendants pour la réforme », un groupe parlementaire composé par des députés sans étiquettes, en fait tous des dissidents du PDJ. Membre du parti réformiste et libéral d'opposition au PLD dans les années 1990, le Shinshintō, il est d'abord conseiller de l'assemblée de l'arrondissement d'Edogawa à Tōkyō puis candidat malheureux à la députation en 1996 dans le 5e district de la préfecture de Chiba. Il rejoint peu après le PDJ récemment formé, et est candidat sous ses couleurs aux élections législatives de 2000, 2003 et 2005 dans le 16e district de Tōkyō : battu à chaque fois (par l'indépendant Yoshio Udagawa en 2000 puis par l'ancien ministre de l'Agriculture et de l'Éducation libéral-démocrate Yoshinobu Shimamura), mais est élu en 2000 et 2003 à la proportionnelle. Il n'est reconduit à aucun mode de scrutin en 2005, mais retrouve son siège de député en se présentant cette fois uniquement à la proportionnelle en 2009. Il est issu de l'aile droite et nationaliste du PDJ avant son départ, étant partisan par exemple des visites d'homme politique au sanctuaire de Yasukuni, est partisan d'une politique de fermeté à l'égard de la Corée du Nord (il a été président de la commission spéciale chargée de la question des enlèvements), est plutôt critique à l'égard de la République populaire de Chine et fait partie des députés « pro-Taïwan » (il est notamment un admirateur déclaré de Li Tenghui). Il a pris, autrement, publiquement position pour plus de régulation des banques de prêts afin surtout de favoriser les conditions de crédit des petites et moyennes entreprises.
Alliances
L'ARJ de Tōru Hashimoto, portée par de bons sondages depuis sa création, affirme vouloir constituer une « troisième force » entre le PLD et le PDJ aux élections législatives du , et négocie très tôt avec les autres petits partis de création récentes pour former une coalition. L'alliance avec le Parti de l'aube de Shintarō Ishihara est annoncée lors d'une conférence de presse commune entre ce dernier, Tōru Hashimoto et le secrétaire général de l'ARJ (ainsi que gouverneur de la préfecture d'Osaka), Ichirō Matsui, à Osaka, le . Cette union surprend les observateurs, d'abord parce que Ishihara semblait plutôt s'orienter vers l'union avec un autre mouvement créé pour soutenir sur le plan national l'action d'un autre maire de grande-ville, le Genzei Nippon du premier magistrat de Nagoya Takashi Nakamura, un projet d'alliance qui avait été critiqué par Tōru Hashimoto. Ensuite, il est noté dans les médias les fortes divergences existant entre les deux hommes et leur mouvement, sur des points apparaissant pourtant comme les principaux thèmes de la campagne : le nucléaire (Tōru Hashimoto apparaît depuis 2010 comme l'un des plus fermes partisans d'une sortie totale et rapide, d'ici aux années 2030, alors qu'au contraire Ishihara veut plutôt soutenir l'industrie nucléaire) et le Trans-Pacific Strategic Economic Partnership ou TPP (le maire d'Osaka, libre-échangiste, soutient l'adhésion du Japon aux négociations sur ce partenariat commercial de la zone Asie-Pacifique, alors que l'ancien gouverneur de Tokyo, suivant une position assez répandue parmi les conservateurs japonais, s'y oppose par crainte que cela ne déstabilise l'agriculture nippone). Un compromis a dû être trouvé : le jour de la fusion, il est décidé que cette nouvelle ARJ défendrait la poursuite des négociations pour rejoindre le Trans-Pacific Strategic Economic Partnership tout en restant vigilant à préserver « l'intérêt national », et d'un autre côté l'objectif clairement annoncé et daté d'une sortie du nucléaire est abandonné au profit d'un projet de dérégulation du secteur de l'énergie. Les points d'accord entre ces deux hommes restent une certaine forme de populisme, le style (passant par une communication directe, voire offensive, concernant la politique étrangère ou l'idée de nation) et la défense de réformes structurelles de type libérales axées sur la critique de l'administration nationale et sur la promotion d'une profonde décentralisation[1].
L'ARJ entame également des négociations pour éviter au maximum des candidatures concurrentes avec Votre Parti, puis lui propose de fusionner le [2].