Bande (Belgique)
Bande | |||||
Photo prise à Bande | |||||
Administration | |||||
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Pays | |||||
Région | |||||
Communauté | |||||
Province | |||||
Arrondissement | Marche-en-Famenne | ||||
Commune | Nassogne | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 10′ 00″ nord, 5° 24′ 54″ est | ||||
Superficie | 1 921 ha = 19,21 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : province de Luxembourg
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Bande est une section de la commune belge de Nassogne située en Région wallonne dans la province de Luxembourg.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Bande est bâti sur un éperon schisteux qui surplombe le Bonnier, un petit affluent de la Wamme.
Commune du département de Sambre-et-Meuse, elle fut transférée à la province de Luxembourg après 1839.
Étymologie
1148 Bandres
*Bandere : terre (germanique *warja) en lisière (germanique *band), ou hydronyme celtique (suffixe celtique -ara), désignant la Wamme (?)[1]
Le massacre de Bande
Lors de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la Bataille des Ardennes, le village fut le théâtre d’un massacre perpetré par une unité allemande. Le , 34 hommes âgés de 20 à 31 ans, des civils habitant le village ainsi que des élèves du petit séminaire de Bastogne, qui avaient fui les combats qui se déroulaient dans cette ville, furent tués de sang-froid par des soldats allemands ou des collaborateurs ayant revêtu l’uniforme nazi[2]. Un jeune homme, Léon Praile, parvint à échapper à ses gardiens avant qu’ils ne puissent l’abattre et rapporta par la suite ce qui s’était passé. Les corps ne furent découverts que le 11 janvier 1945 lorsque les troupes britanniques libérèrent le village pour la seconde fois. Un seul auteur des faits, un citoyen suisse membre du Sicherheitsdienst, put être par la suite identifié. Après la guerre, il fut arrêté en Suisse et condamné par un tribunal de guerre à 20 ans de prison[3].
Le massacre fut également évoqué dans un témoignage donné le 4 février 1948 au cours du Procès de Nuremberg[4].
Économie
Notes
- Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70),
- Noms des 34 civils massacrés (Mémorial aux fusillés de la Noël 1944, Bande)
- Trial Watch : Ernst Haldiman
- The Avalon Project : Nuremberg Trial Proceedings Vol. 6
Bibliographie
- Mathieu Longue, Massacres en Ardenne. Hiver 1944-1945, Racine, Bruxelles, 2006.
- Commission des Crimes de Guerre, Les Crimes de Guerre commis pendant la contre-offensive de von Rundstedt dans les Ardennes Décembre 1944 - Janvier 1945. BANDE, Georges Thone, Liège, 1950.