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Jean-François Terme

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Jean-François Terme
Illustration.
Jean-Marie Bonnassieux, Buste de Jean-François Terme (1851), hôtel de ville de Lyon[1]
Fonctions
Maire de Lyon

(7 ans, 1 mois et 29 jours)
Prédécesseur Christophe Martin
Successeur Démophile Laforest
Député du Rhône

(3 ans, 11 mois et 27 jours)
Législature VIe législature

(1 an, 4 mois et 7 jours)
Législature VIIe législature
Successeur René de Rochechouart de Mortemart
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lyon (France)
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès Lyon (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Enfants Joannès Terme, Frédérick Terme
Diplômé de Université de Lyon
Profession Médecin
Maire de Lyon
Député du Rhône

Jean-François Terme né à Lyon le et mort dans la même ville le est un médecin et un homme politique français.

Maire de Lyon de 1840 à 1847. Il est également député du Rhône.

Jeunes années

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Jean-François Terme est issu d'une riche famille de négociants[2].

Après ses études, il épouse la profession de médecin[2] ; il prendra d'ailleurs la direction du conseil d'administration des Hospices civils de Lyon le [2] réunissant ainsi ses compétences professionnelles et son goût pour les affaires publiques.

Jean-François Terme est le propriétaire du château de Longeval, situé à Saint-Just-d'Avray, dans le Beaujolais. Ce château accueille en 2011 l'institut thérapeutique, éducatif et pédagogique « Clair Joie ».

Carrière politique

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D'abord 1er adjoint de Victor Prunelle à la ville de Lyon, il succède à Christophe Martin comme maire de la ville, le [2]. À peine élu, il est confronté aux inondations de 1840 dues aux crues du Rhône. Cet évènement conditionnera son action à la tête de la ville. En effet, il a initié de grandes transformations urbaines[2] notamment le développement d'un système d’égouts ainsi que « l’éclairage au gaz, la régénération de la Boucherie-des-Terreaux, l‘élargissement de la rue des Bouquetiers, l‘ouverture de la rue de Bourbon et de la rue Centrale,la construction du pont de Nemours, l‘élargissement des quais Villeroy et Saint-Antoine, la création du quai Fulchiron, la restauration de l'église Saint-Nizier et celle du Palais-des-Arts, et l‘immense perfectionnement de la voie publique[3] ».

Jean-François Terme a également été député du Rhône entre 1842 et 1847.

Il meurt avant la fin de son mandat de maire ; il est remplacé par intérim par son 1er adjoint, Clément Reyre[2].

Autres fonctions

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Membre de la loge maçonnique du « Parfait Silence »[4], Jean-François Terme est également membre de plusieurs sociétés savantes[4] et notamment de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[5] et de l'Académie d'agriculture de France.

Plaque de la rue Terme.

La rue Terme, sur les pentes de la Croix-Rousse, dans le 1er arrondissement de Lyon lui est dédiée.

Discours publiés

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  • Discours sur les monnaies : prononcé dans la séance de la chambre des députés du (lire en ligne).

Notes et références

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  1. Dépôt du musée des Beaux-Arts de Lyon.
  2. a b c d e et f « Jean-François Terme (1840 – 1847) », sur Archives de Lyon (consulté le ).
  3. Jean-Baptiste Monfaclon, Histoire de la ville de Lyon : Éloge de J.F. Terme, Lyon, Louis Perrin, , 409 p., p. 18.
  4. a et b « Terme Jean François », sur Le comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
  5. Dominique Saint-Pierre, Dictionnaire historique des académiciens de Lyon : 1700-2016, (ISBN 978-2-9559433-0-4 et 2-9559433-0-4, OCLC 983829759, lire en ligne).

Bibliographie

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  • « Jean-François Terme », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition].
  • Christian Bange, « Jean-François Terme », in: Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon : Éditions de l'Académie, 2017, p. 1257-1260.

Liens externes

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