Aller au contenu

Jean-Élie Leriget de la Faye

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Élie Leriget de la Faye
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 47 ans)
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Membre de
Distinction

Jean-Élie Leriget de la Faye est un militaire français, membre de l'Académie royale des sciences, né à Vienne le , et mort le (à 47 ans).

Il est le fils de Pierre Leriget, seigneur de La Faye, lecteur du duc de La Rochefoucauld en 1659 puis secrétaire du roi en 1680 et receveur général des finances du Dauphiné, et d'Anne Hérault. Il a eu un frère cadet, Jean-François Leriget de La Faye.

Les deux frères ont commencé par une carrière des armes, mais l'aîné a été formé aux éléments de géométrie par le Père Loup, Jésuite et habile mathématicien.

Jean-Élie Leriget de la Faye s'est enrôlé comme simple cavalier à 19 ans. Il commence par participer à la bataille de Fleurus. Peu de temps après, il entre dans les Mousquetaires du roi, puis devient enseigne dans le régiment des Gardes. Il est lieutenant dans l'armée du maréchal de Boufflers à la bataille d'Ekeren, près d'Anvers, en 1703, pendant la guerre de Succession d'Espagne. Il est nommé capitaine régiment des Gardes françaises par commission du . Il participe à la bataille de Ramillies puis à la bataille d'Audenarde où il commande un bataillon. Il participe aux sièges de Douai et du Quesnoy.

Pendant ces campagnes, de La Faye a non seulement participé aux combats, mais a aussi réfléchi. Il a levé des plans, imaginait des machines pour passer des rivières, pour le transport des pièces d'artillerie et faisait des découvertes dans l'art de la guerre. Ces réflexions l'ont amené à les présenter au duc de Bourgogne, en particulier, « un projet pour enrégimenter un nombre d'ouvriers capables d'exécuter tous les ouvrages nécessaires à la guerre ». Mais la paix ayant été conclue, le projet n'a pas été exécuté.

La paix revenue, Jean-Élie Leriget de la Faye a pu se donner à son penchant pour les mathématiques, la mécanique et la physique expérimentale.

Le nouveau règlement de l'Académie royale des sciences fait par le Régent lui a permis de l'intégrer le comme associé libre. La première année il n'a été qu'assidu aux réunions de l'Académie. Il a commencé à présenter des mémoires de sa compositionlLa deuxième année. Son premier projet a été une machine à élever les eaux. Cette machine est présentée au tsar Pierre Ier quand il vient visiter l'Académie. Il a présenté un mémoire sur les Pierres de Florence. La mort l'a empêché d'avancer plus loin dans ses études.

  • Pierre Leriget, seigneur de La Faye, marié à Anne Hérault :
    • Jean-Élie Leriget de la Faye s'est marié, en 1708, avec la Demoiselle Marie le Gras, fille de François le Gras, seigneur de Luart, d'une ancienne famille de robe :
      • Il n'a eu qu'un fils de son mariage, Jean-François Leriget de La Faye, seigneur de Condé, Sacconnay, Courthesy, Savigny, Beaune, Selles, Monthurel, Pargny, Montigny, This, Neuville, Houdisy, des Loges, etc. Secrétaire du Cabinet du roi, puis colonel du régiment Royal-Comtois. Il est mort de ses blessures pendant le siège de Gênes, le . Il s'était marié par contrat du Marguerite Charlotte Pape de Saint-Auban, fille de Guy Antoine Pape, marquis de Saint-Auban.
    • Jean-François Leriget de La Faye.

Distinction

[modifier | modifier le code]

Publications dans "Histoire et Mémoires de l'Académie royale des sciences"

[modifier | modifier le code]
  • Sur les pierres de Florence, dans Histoire de l'Académie royale des sciences - Année 1717, Imprimerie royale, Paris, 1719, p. 1-3 (lire en ligne)
  • Description d'une machine pour élever les eaux, dans Mémoires de l'Académie royale des sciences - Année 1717, Imprimerie royale, Paris, 1719, p. 67-72 et planche (lire en ligne)

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Fontenelle, Éloge de M. de La Faye, dans Histoire de l'Académie royale des sciences - Année 1718, p. 90 (lire en ligne)
  • Table générale des matières contenues dans l'"Histoire" et dans les "Mémoires de l'Académie royale des sciences", par la Compagnie des libraires, Paris, 1731, tome 3, 1711-1720, p. 129-130 (lire en ligne)
  • François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, chez Antoine Boudet, Paris, 1774, tome 8, p. 623 (lire en ligne)

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]