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Khedidja Chellali

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Khedidja Chellali
خديجة شلالي
Khedidja Chellali

Surnom Ghanoudja
غنوجة
Naissance
Oujda
Décès (à 18 ans)
Oued Sefioune
Mort au combat
Origine Drapeau de l'Algérie Algérie
Allégeance FLN
Arme Armée de libération nationale
Unité Corps des contrôleurs du ministère de l'Armement et des Liaisons générales (1957)
Années de service 19571957
Conflits Guerre d'Algérie
Hommages Rue Chellali Khedidja à Sidi Bel Abbès
Lycée Chellali Khadija à Oran
Famille Yamina Chellali (sœur)

Khedidja Chellali (en arabe : خديجة شلالي), dite Ghanoudja (en arabe : غنوجة), née en à Oujda et morte en à Oued Sefioune, est une militante algérienne, martyre de la guerre d'indépendance algérienne.

Khedidja Chellali est née en [1] à Oujda au Maroc sous protectorat français[2]. Elle y grandit au sein d'une famille algérienne originaire de Chellala Dahrania[2].

Elle effectue l'ensemble de sa scolarité (lycée compris) à Oujda[1].

Engagement en faveur de l'indépendance algérienne

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À Oujda, Khedidja Chellali entend parler des « évènements » qui se déroulent de l'autre côté de la frontière dans les colonnes de Paris Match. Sympathisante de la cause indépentantiste, elle adhère à l'Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) et se porte volontaire pour rejoindre l'Armée de libération nationale (ALN) après la grève des étudiants du  (ar)[1],[3]. Sa demande est dans un premier temps refusée avant d'être acceptée le . Elle part alors suivre une formation à la surveillance, au renseignement et au contre-espionnage de deux mois dispensée par Abdelhafid Boussouf, qui lui donne son nom de guerre de Ghanoudja[3]. À l'issue de sa formation, elle rejoint le maquis en en qualité de contrôleuse zonale et de commissaire politique en Wilaya V (ar), dans la région de Sidi Bel Abbès. Par ailleurs, elle fait partie avec sept autres femmes (dont sa sœur, Yamina Chellali) du corps des contrôleurs, une cellule du ministère de l'Armement et des Liaisons générales fondée en à l'instigation de Boussouf pour inventorier les besoins des maquis, rallier les populations rurales au FLN, contrecarrer le discours des messalistes et des opposants au recours à l'action militaire[1].

Elle meurt à l'âge de 18 ans en combattant les troupes coloniales françaises lors d'une bataille s'étant déroulée un matin de dans un massif montagneux de Oued Sefioune[3]. Grièvement blessée par un bombardement aérien, elle parvient à cacher son arme et à détruire les documents en sa possession (afin qu'ils ne tombent pas aux mains de l'ennemi) avant de succomber[1].

Postérité

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Une rue de Sidi Bel Abbès et un lycée d'Oran portent son nom.

Elle est une des protagonistes du film documentaire Les immortelles du MALG d'Amine Kaïs projeté en avant-première à Alger le [4],[5].

Bibliographie

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  • Djamila Amrane, Les femmes algériennes dans la guerre, éditions Plon,1991.
  • Yamina Chellali, Une femme au maquis, éditions ANEP, 2018.

Références

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  1. a b c d et e Tramor Quemeneur, Ouanassa Siari Tengour et Sylvie Thénault, Dictionnaire de la guerre d'Algérie, Paris, Bouquins éditions, coll. « Bouquins, la collection », , 1424 p. (ISBN 978-2-38292-306-1, OCLC 1373933160, lire en ligne), p. 296-297
  2. a et b (ar) « شلالي : اسم عائلة ، أصوله ، أجداده ، علم نسبه ... » [« Chellali : un nom de famille, des origines, des ancêtres, une généalogie... »], sur vitaminedz.com,‎ (consulté le )
  3. a b et c (ar) « حملت بدل المرآة السّلاح وعوض الفساتين ارتدت البذلة العسكرية » [« Au lieu d'un miroir, elle portait des armes et au lieu de robes, elle portait un uniforme militaire. »], Ech Chaâb,‎ (consulté le )
  4. « «Les transmissions» et «Les immortelles du MALG» projetés en avant-première », Le Courrier d'Algérie, no 3991,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  5. (ar) « أفلام وثائقية حول تاريخ وزارة التسليح والاتصالات العامة: "رسالة للشباب المدعوين الى الاستلهام من روح التضحية" » [« Films documentaires sur l'histoire du ministère de l'Armement et des Liaisons générales : « Un message aux jeunes appelés à s'inspirer de l'esprit de sacrifice » »], Algérie Presse Service,‎ (consulté le )