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Gérard Depardieu

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Gérard Depardieu
Description de cette image, également commentée ci-après
Gérard Depardieu au festival de Cannes 2010
Nom de naissance Gérard Xavier Marcel Depardieu
Naissance (75 ans)
Châteauroux, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau de la Russie Russe
Profession Acteur
Producteur de cinéma
Films notables Les Valseuses (1974)
La Dernière Femme (1976)
Barocco (1976)
1900 (1976)
Le Dernier Métro (1980)
Inspecteur la bavure (1980)
La Chèvre (1981)
Danton (1982)
Jean de Florette (1986)
Sous le soleil de Satan (1987)
Drôle d'endroit pour une rencontre (1988)
Cyrano de Bergerac (1990)
1492 : Christophe Colomb (1992)
Germinal (1993)
Astérix et Obélix (série de films) (1999, 2002, 2008 et 2012)
36 Quai des Orfèvres (2004)
Boudu (2005)
Quand j'étais chanteur (2005)
La Tête en friche (2010)
Mammuth (2010)

Gérard Depardieu, né le à Châteauroux (Indre), est un acteur français naturalisé russe[1],[2],[3],[4], également producteur de cinéma et de théâtre, homme d'affaires et viticulteur. Il est occasionnellement réalisateur.

Biographie

Famille, études, jeunesse

Fils de René Depardieu, qu'il surnomme « Le Dédé », tôlier-formeur en carosserie, Compagnon du devoir, et sapeur-pompier bénévole, et d'Alice Marillier dite « La Lilette », mère au foyer, Gérard grandit dans une famille de prolétaires avec cinq frères et sœurs. Il passe plus de temps dans la rue qu'à l'école, qu'il quitte à l'âge de 13 ans. Au cours de son adolescence matériellement difficile, il se « débrouille » et commet quelques vols et trafics de contrebande en tous genres (cigarettes, alcool), entre autres avec des GIs de l'importante base aérienne américaine de Châteauroux-Déols. Il fait le garde du corps des prostituées de Paris qui débarquent le week-end le jour de paye des GIs[5]. On le surnomme alors « Pétarou ».

Son certificat d’études primaires en poche, il entre comme apprenti dans l’imprimerie du groupe de presse Centre France[6]. Pour la saison 1965-1966, il signe une licence junior dans le club de football de la Berrichonne de Châteauroux, ce qui est contradictoire avec un départ de cette ville en 1964[7], après divers petits métiers, dont celui de plagiste à La Garoupe sur le Cap d'Antibes[6] alors qu'il n'a que 16 ans. En 1968, son meilleur ami Jacy Merveille, autre caïd castelroussin, meurt dans un accident de voiture, il décide alors de prendre son destin en main[5].

Carrière d'acteur

Sur les conseils du fils d'un médecin berrichon, Michel Pilorgé[6], il monte avec lui à Paris où ils suivent ensemble les cours de comédie de Jean-Laurent Cochet au théâtre Édouard VII – en même temps que Claude Jade et Alain Doutey – qui le prend sous son aile et où il rencontre Élisabeth Guignot, fille de polytechnicien qu'il épouse le 11 avril 1970 à Bourg-la-Reine, cette dernière lui faisant découvrir le monde de la bourgeoisie[5]. C'est Élisabeth qui va lui présenter Agnès Varda et son mari Jacques Demy[8]. Son manque de culture lui fait dévorer avec passion et avidité tous les grands textes classiques tout en suivant la thérapie du docteur Tomatis pour corriger son élocution difficile et sa mémoire déficiente[9].

En 1970, Michel Audiard lui procure un petit rôle dans Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. Il joue dans plusieurs pièces de théâtre à Paris, notamment dans deux pièces mises en scène par Claude Régy ; c'est là que Marguerite Duras le remarque et lui offre un rôle en 1972 dans Nathalie Granger et un autre l'année suivante dans La Femme du Gange[10]. Toujours en 1972, Pierre Tchernia lui offre un petit rôle de gangster mais quelques belles réplique dans Le Viager (avec Michel Serrault).

Mais c'est en 1974 qu'il est pleinement révélé au grand public : son rôle de « gentil » voyou en cavale dans Les Valseuses de Bertrand Blier, aux côtés de Patrick Dewaere et de Miou-Miou, est un succès doublé d'un scandale de mœurs en raison des dialogues crus et de la sexualité des personnages. Cette même année, il reçoit le prix Gérard-Philipe de la ville de Paris[11]. En 1975, il se libère du rôle étriqué de voyou grâce au succès de Sept Morts sur ordonnance de Jacques Rouffio. Vient ensuite sa période des grands réalisateurs italiens : Bernardo Bertolucci (dans 1900) ou encore avec Marco Ferreri. Depardieu impressionne par son aisance à changer d'univers, à l'image de films très différents tels que Le Camion (1977) de Marguerite Duras et de l'Inspecteur la Bavure (1980) de Claude Zidi.

Gérard Depardieu au festival de Cannes 1994

Tout en restant fidèle à Bertrand Blier (Tenue de soirée, Trop belle pour toi), Depardieu élargit son répertoire auprès d'autres grands noms du cinéma d'auteur français, en refusant de s'enfermer dans un genre :

En 1981, il s'est également essayé à la synchronisation, avec le doublage de John Travolta dans Blow out, réalisé par Brian DePalma.

On le retrouve également dans des films en costumes, où il incarne plusieurs personnages historiques ou issus de la littérature française :

Dans les années 1990, après notamment le succès de Cyrano de Bergerac, sa notoriété s'étend et le cinéma américain lui propose des premiers rôles comme dans Green Card de Peter Weir avec Andie MacDowell (1990). Pourtant sa carrière américaine sera pratiquement stoppée net avec la parution d'une interview dans le magazine américain Time en février 1991 où il aurait raconté avoir assisté à Châteauroux à un viol alors qu'il était âgé de neuf ans : une tempête médiatique inouïe se déchaîne alors contre lui aux États-Unis car le journaliste du Time a traduit « assisté » par « participé » (ce qui, à neuf ans, était tout à fait ridicule)[12]. Ce scandale lui ôte toutes chances d'obtenir en 1992 l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Cyrano, distinction pour laquelle il était pressenti.

En 1993, il tourne sous la direction de Jean-Luc Godard dans Hélas pour moi. Il multiplie également les succès publics dans des comédies avec des rôles inattendus : Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi, Le Placard et Tais-toi ! de Francis Veber. Il participe également à de grands téléfilms tels Le Comte de Monte-Cristo ou son rôle de Jean Valjean dans Les Misérables. En 2004, son rôle de flic fatigué est très remarqué par la critique dans 36 Quai des Orfèvres. Pilier du cinéma français, on fait appel à lui pour des rôles auprès d'Isabelle Adjani (Bon voyage en 2003) et de Catherine Deneuve (Les Temps qui changent en 2004).

En 2004, il est le sujet d'une controverse quand on annonce qu'il joue au théâtre avec une oreillette, ce qui serait dû à ses accidents de moto.

En 2005, Depardieu reprend un rôle immortalisé par Michel Simon (Boudu sauvé des eaux), dans un remake de Gérard Jugnot intitulé Boudu. En 2008, il reprend le rôle d'Obélix pour la troisième fois dans Astérix aux Jeux olympiques, joue dans Disco de Fabien Onteniente, dans Babylon A.D de Mathieu Kassovitz et dans Mesrine : L'Instinct de Mort de Jean-François Richet. En 2009, il apparaît dans Bellamy sous la houlette de Claude Chabrol, puis dans Coco aux côtés de Gad Elmaleh. L'année suivante, il partage le haut de l'affiche avec Benoît Poelvoorde dans L'Autre Dumas. En 2010, il joue dans La Tête en friche de Jean Becker, puis il offre ses talents d'acteurs aux réalisateurs Gustave Kervern et Benoît Delépine dans le très décalé Mammuth, rôle pour lequel il est nommé aux Césars 2011 du meilleur acteur, avant de s'afficher dans Potiche de François Ozon et d'interpréter le rôle de Bruno Chiche dans Je n'ai rien oublié. En 2012, il interprète une quatrième fois le personnage d'Obélix pour le film Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté.

Avec plus de 170 films tournés, il est l'un des plus importants acteurs français, tant pour les thèmes traités que pour l'éventail de ses rôles.

Engagements

Engagement religieux

Depardieu éprouve une admiration pour Saint Augustin, dont il a récité des textes dans des églises[13]. Il a rencontré Jean-Paul II lors du jubilé des artistes en 2000, moment où l'évêque d'Hippone fut évoqué. Le cardinal Poupard lui a suggéré de faire un film sur cet homme. Le , il donne une lecture publique des Confessions de Saint Augustin à la cathédrale Notre-Dame de Paris[14], le au temple protestant de l'Oratoire du Louvre[15] puis le à la basilique Notre-Dame de Montréal.

Engagements politiques

Soutien de la gauche durant de longues années[16], Gérard Depardieu s'engage dans le « Mouvement individuel, énervant et indépendant pour la réélection de François Mitterrand » en décembre 1987. L'acteur est en couverture du quotidien Le Matin de Paris en 1988, appelant le président sortant à se représenter avec l'appel en titre, « Mitterrand ou jamais ». Réélu, le Président Mitterrand lui attribue alors la Légion d'honneur. En 1993, il soutient publiquement une première fois le Parti communiste français[17] puis en 2002, il participe financièrement à la souscription pour refinancer le PCF. Parmi ses autres engagements, il s'engage pour le candidat des Verts, Jacques Boutault aux élections municipales de 2008 de Paris. En 2010, Gérard Depardieu soutient le socialiste Georges Frêche au moment où il est attaqué, y compris dans son propre camp.

Lors de la campagne présidentielle de 2007, Depardieu apporte publiquement son soutien à Nicolas Sarkozy, déclarant dans un entretien accordé à Paris Match qu'il « est le seul homme politique capable, qui fait le boulot et travaille vraiment »[18], ajoutant que tous les autres sont « ridicules ». « Aujourd'hui, ce que veulent les jeunes, c'est bosser » estime-t-il.

Il critique les syndicats lors de leur opposition à la réforme des retraites en 2010 mise en place par Nicolas Sarkozy et Éric Woerth. Dans un entretien publié par Le Journal du dimanche le 19 avril 2010, il déclare : « La politique ne m’intéresse pas. Ce n’est qu’une basse-cour avec des poules et des coqs qui se chient dessus. »[19]

À l'élection présidentielle de 2012, il soutient la candidature de Nicolas Sarkozy. L'acteur assiste en effet au meeting de Villepinte en mars de la même année. Invité à prendre la parole, il déclare : « Depuis que ce nouvel ami qu'est Nicolas Sarkozy est au pouvoir, je n'entends que du mal alors qu'il ne fait que du bien ! »[20]. Il signe également une tribune pour dénoncer le déni de démocratie dont serait victime Nicolas Sarkozy[21].

Il devrait bientôt incarner à l'écran Dominique Strauss Kahn, l'ancien directeur général du FMI[22], accusé de viol lors de l'affaire du Sofitel de New York. Il déclare considérer ce dernier comme un homme « arrogant ».

Fin 2012, il acquiert une propriété à Néchin en Belgique, et une polémique éclate à propos de son exil fiscal[23]. Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, qui défend la politique fiscale de son gouvernement, déclare que le départ de l'acteur pour la Belgique est « assez minable »[24],[25],[26]. Quelques jours plus tard, Gérard Depardieu annonce dans une lettre ouverte au Premier ministre renoncer au bénéfice de son passeport français et de sa sécurité sociale en France[27]. Le 3 janvier 2013, il accepte la citoyenneté russe accordée par décret du président Vladimir Poutine[28].

Vie privée

Une famille d'acteurs

Gérard Depardieu avec Carole Bouquet au festival de Cannes 2001.

Le 11 avril 1970, Gérard Depardieu épouse l'actrice Élisabeth Guignot, avec qui il a deux enfants, Guillaume (1971-2008) et Julie née en 1973, qui deviennent tous deux acteurs. Séparés en 1992, ils divorcent en 2006 après quatorze années de procédure. Le 28 janvier 1992, il a une fille, Roxane, avec le mannequin Karine Silla. De 1996 à 2005, il entretient une relation intime avec l'actrice Carole Bouquet. De 2001 à 2006, il entretient aussi une relation avec Hélène Bizot[29], avec qui il a, le 14 juillet 2006, un fils prénommé Jean en hommage à son ami Jean Carmet.

Depuis 2005, Gérard Depardieu vit avec Clémentine Igou, une ancienne étudiante en littérature d'Harvard, responsable du marketing d'un domaine viticole en Toscane.

Un caractère excessif

En 1998, il a un accident de moto avec 2,5 g/l d'alcool dans le sang[30] sur la route le menant au tournage de Astérix et Obélix contre César, de Claude Zidi. Il survit et reste alité quarante jours[31]. En 2000, sans doute en raison de ses excès alimentaires, tabagiques et alcooliques, il subit un quintuple pontage coronarien[32]. Cependant, il reprend très vite la direction des studios et des plaisirs de la vie. Il publie deux biographies, Vivant en 2004, pour dire tout son appétit de vivre, et L'Insoumis en 2006.

Calmann-Lévy devait publier une biographie non autorisée de l'acteur (Itinéraire d'un ogre). L'apprenant, Depardieu fait pression sur l'éditeur, via son ami Arnaud Lagardère qui possède le groupe Hachette Livre, pour que le livre ne sorte pas. Finalement le livre Gérard Depardieu, itinéraire d'un ogre de Patrick Rigoulet est publié aux éditions Le Rocher en août 2008. L'auteur est attaqué en diffamation par Gérard Depardieu, et condamné en janvier 2011[33].

En août 2012, sous l'emprise de l'alcool, un accident de scooter le mène à frapper un automobiliste, puis il récidive le 29 novembre 2012, alors qu'il présentait un taux délictuel de 1,8 g/l d'alcool dans le sang, mais sans faire de victimes[34].

« Je ne jette pas la pierre à tous ceux qui ont du cholestérol, de l’hypertension, du diabète ou trop d’alcool ou ceux qui s’endorment sur leur scooter, je suis un des leurs, comme vos chers médias aiment tant à le répéter »

— Gérard Depardieu, Extrait de la lettre ouverte de Gérard Depardieu à Jean-Marc Ayrault dans Le Journal du dimanche du 15 décembre 2012[35]

Autres activités, revenus, patrimoine

Gérard Depardieu en 2008

Il possède des vignobles dans la zone d'appellation viticole AOC des Coteaux-du-layon au château de Tigné en Anjou depuis 1989, sur l'île de Pantelleria en Italie, au Maroc et 150 hectares à Tlemcen en Algérie avec le milliardaire algérien Rafik Khalifa, son ami. En 2001, Depardieu s'associe avec l'homme d'affaires Bernard Magrez pour créer la société « La Clé du Terroir » et acquérir et promouvoir de nouveaux domaines viticoles. Il a également investi dans de grands restaurants (Paris, Canada et Roumanie), ainsi que dans un hôtel, une brasserie, une cave-restaurant et une poissonnerie, tous situés rue du Cherche-Midi à Paris[36]. Il est aussi producteur via la société de production DD Productions créée dès 1983 avec des administrateurs tous membres de sa famille[37],[30]. En 1999, il a investi plusieurs millions de francs dans l'exploration pétrolière à Cuba[38].

Selon le classement annuel établi par Le Figaro en 2003, la rémunération de Gérard Depardieu pour 2002 est de 2,04 millions d'euros (hors télévision et théâtre). Depardieu est l'acteur français le mieux payé en 2005 avec 3,2 millions d'euros de gains estimés, soit environ 800 000 euros pour chacun de ses films sortis en 2005. En 2004, dans ce même classement, il était troisième avec des gains quasiment équivalents (3,35 millions). En 2008, il est encore l'acteur le mieux payé du cinéma français avec 3,54 millions d'euros.

Une partie des revenus de l'acteur provient de la publicité. Dans les années 1990, il toucha 7 millions de francs pour la pub Barilla[39]. Il fit une autre publicité pour Senoble[40].

En 1994, il achète l'hôtel de Chambon, rue du Cherche-Midi dans le 6e arrondissement de Paris, qu'il fait entièrement rénover et aménager jusqu'en 2011 par l'architecte Guillaume Trouvé[41]. Plusieurs artistes et décorateurs ont contribué à l'œuvre, dont Bernard Quentin et Jacques Garcia. D'une surface habitable de 1 800 m2, l'acteur le remet en vente en septembre 2012 pour un montant de 50 millions d'euros[42],[43],[44].

En 2011, il aurait vendu à Trouville à la fin de l'été sa villa en cèdre rouge entourée d'arbres fruitiers et de pins centenaires, cette résidence normande étant occupée surtout par son ex-femme, pour aussitôt en cons­truire une autre, toujours sur les hauteurs de la ville. Cette nouvelle villa de 242 m2 au sol (750 m2 sur trois niveaux) est entourée d'un immense terrain[45],[46].

En décembre 2012, selon le quotidien économique américain The Wall Street Journal, son patrimoine est évalué à 120 millions de dollars[47].

Récompenses et distinctions

Gérard Depardieu à la Berlinale 2010.

Filmographie

Gérard Depardieu en 2010, à l'avant-première de Mammuth.

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Gérard Depardieu en 2007 sur le tournage du film Hello Goodbye.

Années 2010

Télévision

Voxographie

Box-office

Gérard Depardieu est le deuxième acteur français cumulant le plus grand nombre d'entrées au cinéma en France ; tous rôles confondus et voxographie comprise (210 180 600 entrées cumulés au cours de sa carrière)[55] derrière Louis de Funès (267 030 641 entrées).

Parmi sa filmographie, on dénombre :

  • 59 films de plus de 1 million d'entrées ;
  • 36 films de plus de 2 millions d'entrées ;
  • 20 films de plus de 3 millions d'entrées ;
  • 13 films de plus de 4 millions d'entrées ;
  • 10 films de plus de 5 millions d'entrées ;
  • 6 films de plus de 6 millions d'entrées ;
  • 4 films de plus de 7 millions d'entrées ;
  • 2 films de plus de 8 millions d'entrées ;
  • 1 film de plus de 9 millions d'entrées ;
  • 1 film de plus de 10 millions d'entrées.
Liste des films supérieurs à 3 millions d'entrées
Rang Titre Réalisateur Année Entrées
1 Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre Alain Chabat 2002 14 559 509
2 Astérix et Obélix contre César Claude Zidi 1999 8 948 624
3 Jean de Florette Claude Berri 1986 7 223 781
4 La Chèvre Francis Veber 1981 7 080 137
5 Astérix aux Jeux olympiques Frédéric Forestier et Thomas Langmann 2008 6 817 803
6 Germinal Claude Berri 1993 6 161 776
7 Les Anges gardiens Jean-Marie Poiré 1995 5 735 594
8 Les Valseuses Bertrand Blier 1974 5 726 125
9 Le Placard Francis Veber 2001 5 317 828
10 La Môme Olivier Dahan 2007 5 242 769
11 Les Compères Francis Veber 1983 4 847 229
12 Cyrano de Bergerac Jean-Paul Rappeneau 1990 4 734 235
13 Les Fugitifs Francis Veber 1986 4 496 827
14 Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté Laurent Tirard 2012 3 731 002 (en cours)
15 Inspecteur la Bavure Claude Zidi 1980 3 697 576
16 Le Dernier métro François Truffaut 1980 3 391 145
17 Tenue de soirée Bertrand Blier 1986 3 144 799
18 Tais-toi ! Francis Veber 2003 3 139 104
19 1492 : Christophe Colomb Ridley Scott 1992 3 082 110
20 Coco Gad Elmaleh 2009 3 008 677

Théâtre

Récompenses et nominations

Récompense Année Film Reçu
César du meilleur acteur 1976 Sept morts sur ordonnance
1977 La Dernière Femme
1978 Dites-lui que je l'aime
1979 Le Sucre
1981 Le Dernier Métro x
1983 Danton
1984 Les Compères
1985 Fort Saganne
1986 Police
1988 Sous le soleil de Satan
1989 Camille Claudel
1990 Trop belle pour toi
1991 Cyrano de Bergerac x
1995 Le Colonel Chabert
2007 Quand j'étais chanteur
2011 Mammuth
BAFTA du meilleur acteur 1988 Jean de Florette
1992 Cyrano de Bergerac
Oscar du meilleur acteur 1991
Prix d'interprétation masculine 1990 x
Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine 1985 Police x
Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie 1991 Green Card x
Prix Lumière du meilleur acteur 2007 Quand j'étais chanteur x
Prix Lumière du Festival Lumière 2011 Pour l’ensemble de sa carrière
Mostra de Venise 1997 Lion d'Or pour l’ensemble de sa carrière
Festival de Moscou 2006 Stanislavsky Prize
Montréal World Film Festival 1995 Grand Prix Spécial des Amériques
San Francisco International Film Festival 1994 Piper-Heidseick Award
Ville de Paris 1973 Prix Gérard-Philippe

Discographie

Notes et références

  1. (en)« Putin Grants French Actor Depardieu Russian Citizenship », sur RIA Novosti (consulté le )
  2. (ru)http://kremlin.ru/acts/17275
  3. (en)http://eng.kremlin.ru/acts/4833
  4. (fr)http://fr.ria.ru/world/20130104/197132392.html
  5. a b et c Laurent Delahousse, « Gérard Depardieu : blessures secrètes », émission Un jour, un destin, 2009.
  6. a b et c Bernard Boyé, Les légendes du cinéma français : Gérard Depardieu, Editions Autres Temps 2010, page 12
  7. reproduction de la licence dans le livre du centenaire de la Berrichonne
  8. Bernard Boyé, Les légendes du cinéma français : Gérard Depardieu, Editions Autres Temps 2010, page 15
  9. Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, p. 151 et suivantes
  10. Gérard Depardieu a tourné dans quatre films de Marguerite Duras - Gérard Lefort, Libération, 4 mars 1996
  11. Biographie : Gérard Depardieu - Comme au cinéma
  12. Paul Chutkow, Depardieu, Belfond, p. 284 et suivantes
  13. « Depardieu lira saint Augustin à Montréal », Le Soleil,
  14. Gérard Depardieu : « Lire m’a fait grandir », Pèlerin Magazine, 7 juin 2010
  15. Gérard Depardieu lit Saint-Augustin à l'Oratoire du Louvre - Philippe Gaudin, Oratoire du Louvre, mai 2003
  16. Gérard Depardieu, Villepinte: de Mitterrand à Sarkozy, en passant par le Parti communiste, itinéraire d'un électeur contrarié - Grégory Raymond, Le Huffington Post, 12 mars 2012
  17. Renaud, Miou Miou, Depardieu : UNE surprise était annoncée pour le spectacle de la grande scène, à la Fête de l'Huma - L'Humanité, 4 Septembre 1993
  18. Les acteurs qui soutiennent des candidats : Gérard Depardieu - L'Internaute
  19. Depardieu, acteur poids lourd - Barbara Théate, Le Journal du dimanche, 19 avril 2010
  20. Morano : « Avec Hollande, ce serait Retour vers le passé » - Le Figaro, 11 mars 2012
  21. Dix-huit artistes et intellectuels dénoncent l'antisarkozysme dans une tribune - Le Lab Europe1, 4 mai 2012
  22. « DSK : un juteux business ! », Le Point,
  23. « Gérard Depardieu passe en Belgique », Le Monde,
  24. Gérard Depardieu met en vente son hôtel particulier - Le Nouvel Observateur, 13 décembre 2012
  25. Gérard Depardieu met en vente son hôtel particulier parisien - Les Échos, 13 décembre 2012
  26. Gérard Depardieu met en vente son hôtel particulier parisien - France 24, 13 décembre 2012
  27. L’exilé fiscal Depardieu prend la mouche et « rend son passeport » français - Rue89, 16 décembre 2012
  28. La lettre ouverte de Depardieu aux Russes... Et à la France, Agence France-Presse, 3 janvier 2013
  29. Jean, l'enfant secret de Gérard Depardieu - Paris Match no  3089, 31 juillet 2008
  30. a et b Renaud Revel, « La petite entreprise Depardieu », L'Express,
  31. Astérix et Obélix contre César : Les vraies galères d’Obélix racontées par Claude Zidi avant la diffusion sur TF1 - Jean-Baptiste Drouet, Première, 14 décembre 2010
  32. Depardieu au régime sec - Le Matin, 13 juillet 2000 (article inaccessible)
  33. Un biographe de Depardieu condamné pour diffamation - L'Express, 31 janvier 2011
  34. Arrêté en état d'ébriété, Gérard Depardieu est sorti du commissariat - Le Parisien, 29 novembre 2012
  35. « Gérard Depardieu : "Je rends mon passeport" », sur lejdd.fr (consulté le )
  36. Depardieu bistrotier rue du Cherche-Midi - Denis Saverot, La Revue du vin de France (non daté)
  37. Les vins de Gérard Depardieu - Marc André Gagnon, Vin Québec, 10 décembre 2005
  38. Depardieu en chercheur d'or noir - Vincent Nouzille, L'Express, 7 janvier 1999
  39. De la pâte à la nouille - Stratégies, 6 novembre 1998
  40. Senoble laisse Depardieu coi - LSA.fr, 31 janvier 2002
  41. G Trouve-F Tchepelev architectes et associés
  42. Depardieu vend son hôtel particulier 50 millions d'euros - Le Figaro, 13 décembre 2012
  43. Depardieu met en vente son hôtel particulier parisien pour 50 millions d'euros - L'Expansion, 13 décembre 2012
  44. L’hôtel particulier parisien de Depardieu en vente - Le Parisien, 13 décembre 2012
  45. Poissonnerie, vignes : le drôle de patrimoine de Depardieu - Le Figaro, 10 décembre 2012
  46. À Trouville, une deuxième maison pour Gérard Depardieu - Le Point, 24 octobre 2012
  47. « Gérard Depardieu » - Les Échos, 13 décembre 2012
  48. Décret du 30 décembre 1995 portant promotion et nomination
  49. Ordre National du Québec, Fiche individuelle
  50. Téléfilm Rendez-vous à Badenberg sur le site de l'INA
  51. Téléfilm Le Cyborg ou le voyage vertical sur le site de l'INA
  52. Téléfilm Les Aventures de Zadig sur le site de l'INA
  53. //books.google.com/books?id=2e91S70tX_wC&dq=Youri+Komerovsky&pg=PA118
  54. Téléfilm Mon ami Maigret sur le site de l'INA
  55. JP Box-office. Consulté le .

Bibliographie

  • 1988 : Lettres volées, Gérard Depardieu, éditions Lattès, Paris
  • 1994 : Paul Chutkow, Depardieu, Belfond (biographie autorisée)
  • 2004 : Laurent Neumann et Gérard Depardieu, Vivant, Plon (entretiens biographiques)
  • 2004 : Caroline Réali (en collaboration avec Annie Reval), Gérard Depardieu, voleur d'âmes, France-Empire (biographie)
  • 2006 : Bernard Violet, L'Insoumis, Fayard (biographie)
  • 2007 : Patrick Rigoulet, Gérard Depardieu Itinéraire d'un ogre, Le Rocher (biographie)
  • 2010 : Bernard Boyé, Les Légendes du cinéma français, Autres Temps Editions (biographie)

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