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Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur (film)

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Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur

Titre original A Study in Terror
Réalisation James Hill
Scénario Derek Ford
Donald Ford
Acteurs principaux
Sociétés de production Sir Nigel Films
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Thriller, policier
Durée 95 minutes
Sortie 1965

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Sherlock Holmes contre Jack l'Éventreur ou Sherlock Holmes contre Jack the Ripper en Belgique (A Study in Terror) est un thriller britannique réalisé par James Hill, sorti en 1965.

Londres, 1888. Sherlock Holmes décide d'enquêter sur plusieurs meurtres de prostituées commis dans le quartier londonien de Whitechapel par un criminel qui se fait surnommer « Jack l'Éventreur ». Son enquête l'entraîne sur plusieurs pistes, des bas-fonds aux quartiers les plus riches.

Fiche technique

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Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

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Développement

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Le scénario du film est inspiré d'une histoire écrite par Adrian Conan Doyle (fils d'Arthur Conan Doyle) intitulée « Fog ». Adrian Conan Doyle a par ailleurs été coproducteur du film avec la société Sir Nigel Films qui lui appartenait[1].

Le film a été tourné aux studios de Shepperton à Londres et quelques scènes à Osterley House (toujours à Londres).

La musique composée par John Scott est exécuté par le Hollywood Symphony Orchestra sous sa direction.

Georgia Brown (en) interprète deux chansons dans deux scènes de cabaret du film. L'une d'elles, Ta-ra-ra Boom-de-ay (en), est une chanson de l'époque victorienne, autrefois traduite en français sous le titre Tha-ma-ra-boum-di-hé et interprétée notamment aux Folies Bergère par la chanteuse Polaire en 1892[2],[3]. L'une des versions de la chanson originale fait directement référence à l'affaire de Jack l'éventreur : Tararaboom di-ay (bis) / this is a happy day / An East-End holiday / The Ripper's gone away ![4].

Commentaire

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Autour du film

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Georgia Brown (en) qui joue le rôle de la chanteuse de cabaret interprétant Tararabom di-hay est née en 1933 à Whitechapel.

Allusions au Canon holmésien

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L'un des personnages du film a pour nom de famille « Carfax » en référence à la nouvelle La Disparition de Lady Frances Carfax.

Lorsque Mycroft Holmes arrive au 221B Baker Street, il engage avec son frère Sherlock Holmes une conversation extraite de L'Interprète grec au sujet d'une autre affaire dans laquelle un dénommé Adams était coupable.

Relations avec l'affaire « Jack l'Éventreur »

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Le film utilise plusieurs éléments de la véritable affaire « Jack l'Éventreur » de 1888. Ainsi le nom des victimes généralement attribuées au meurtrier est respecté : Polly Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes ainsi que Mary Jane Kelly. Dans les premières secondes du film, un autre meurtre est mis en scène avant celui de Polly Nichols, sans que le nom de la victime soit donné. On peut supposer qu'il s'agit de Martha Tabram, au sujet de laquelle un débat existe sur la possibilité qu'elle ait été tuée par le même meurtrier que les autres femmes.

Le film comporte cependant plusieurs déformations de la véritable affaire. Les meurtres sont ici commis à des intervalles de temps très rapprochés (un délai de 3 jours est par exemple évoqué entre le meurtre de Nichols et de Chapman, alors que ce délai a été de 8 jours). Dans la véritable affaire, plus de deux mois se sont écoulés entre le meurtre de Nichols et le dernier de Mary Jane Kelly. Par ailleurs, certains meurtres ne correspondent pas à la réalité des faits. Le couteau du meurtrier est ici retrouvé planté dans la gorge de la première victime (alors que le meurtrier n'a jamais abandonné son couteau), Polly Nichols est ici assassinée après avoir été plongée dans un bac d'eau pour étouffer ses cris (ce qui n'était pas le cas), et il est précisé lorsque Holmes se rend à la morgue que la tête de Stride est presque entièrement détachée du corps, alors que l'entaille faite au cou de cette victime a justement été peu profonde dans la véritable affaire, au point que certains « ripperologues » pensent que le meurtrier a été « dérangé » et a dû fuir avant d'avoir « terminé » ce qu'il comptait faire.

Enfin, au cours de l'intrigue, l'inspecteur Lestrade confie à Holmes la lettre « Dear Boss » dont l'auteur affirme être Jack l'Éventreur. Les ripperologues considèrent généralement de nos jours que cette lettre était un canular. Cependant, dans le film, Holmes est immédiatement persuadé qu'il s'agit d'une véritable lettre du meurtrier et insiste pour qu'elle soit publiée dans la presse quotidienne pour qu'éventuellement, certaines personnes reconnaissent l'écriture du meurtrier. L'écriture manuscrite de la lettre lui est utile pour déterminer l'identité du meurtrier.

Novélisation

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En 1967, le film a été adapté en roman par Paul W. Fairman signé du nom-maison Ellery Queen[5].

Sortie DVD et Blu-ray

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Le film est sorti en édition DVD le . L'édition propose un master haute définition. L'image est au format de tournage (1.77 panoramique 16/9 compatible 4/3). L'audio est en anglais et français dolby digital 2.0 mono d'origine. Les sous-titres français sont disponibles. En bonus un documentaire en VOST sur les différentes adaptations de Sherlock Holmes au cinéma (45 min). Cette même édition a été reprise par l'éditeur Filmédia agrémentée d'une sortie Blu-ray le [6].

Notes et références

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  1. Thierry Saint-Joanis, Ironmongers Daily News no 7048, 2 mai 2012, Société Sherlock Holmes de France
  2. Paroles de la chanson en français, par Fabrice Lémon.
  3. « Mlle. Polaire, la chanteuse excentrique qui, cet été, a obtenu un si grand succès dans Ta-Ra-Ra-Boum », Le Matin, 5 octobre 1892, p. 3.
  4. (en) Donald Rumbelow, The Complete Jack The Ripper, 2013, (ISBN 978-0-7535-4150-0), p. 269-270.
  5. Claude Mesplède (dir.), Dictionnaire des littératures policières, vol. 1 : A - I, Nantes, Joseph K, coll. « Temps noir », , 1054 p. (ISBN 978-2-910686-44-4, OCLC 315873251).
  6. Sherlock Holmes Contre Jack l'éventreur [Blu-Ray]: Amazon.fr: John Neville, Donald Houston, John Fraser, Anthony Quayle, Robert Morley, Barbara Windsor, James Hill, John...

Article connexe

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Bibliographie

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  • (en) Monthly Film Bulletin, no 383.
  • (en) Sight and Sound, hiver 1965-1966, p. 44.
  • Cahiers du cinéma, no 187, .
  • Positif, no 83, .
  • (en) Gary Coville et Patrick Lucanio, Jack the Ripper : His Life and Crimes in Popular Entertainment, Jefferson (Caroline du Nord), McFarland & Company, , 203 p. (ISBN 978-0-7864-4045-0, présentation en ligne).
  • Gilles Menegaldo, « Holmes et Jack the Ripper : le croisement de deux figures mythiques », dans Hélène Machinal, Gilles Menegaldo et Jean-Pierre Naugrette (dir.), Sherlock Holmes, un nouveau limier pour le XXIe siècle : du Strand magazine au Sherlock de la BBC, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », , 325 p. (ISBN 978-2-7535-5144-2, présentation en ligne), p. 219-235.
  • (en) Leny Picker, « A Few Words on Behalf of Jack the Ripper », Baker Street Miscellanea, n° 27, automne 1981, p. 31-33.
  • (en) Leny Picker, « Screen of the Crime », Sherlock Holmes Mystery Magazine, n° 4, Wildside Press, 2010, p. 18-24.
  • (en) Charles E. Neblock, « Whatever Happened to Jack the Ripper ? », Wheelwrightings, vol. 12, n° 2, , p. 9-13.

Liens externes

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