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Saint-Malo

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Saint-Malo
Saint-Malo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine (sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Malo (chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Malo
Maire René Couanau
Code postal 35400
Code commune 35288
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 53″ nord, 2° 00′ 27″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 51 m
Élections
Départementales Saint-Malo Nord (chef-lieu)
Saint-Malo Sud (chef-lieu)
Localisation
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Saint-Malo
Liens
Site web http://www.ville-saint-malo.fr/

Saint-Malo est une commune de France métropolitaine, située en Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine.

Station balnéaire connue pour sa ville close et son rapport à la mer, la ville est l'une des plus visitées de Bretagne et attire près de 200 000 touristes en été[1]. Fruit d'une riche histoire maritime, elle demeure un port important (plaisance, pêche, commerce et voyageurs) et un centre économique.

Géographie

Saint-Malo est un port de mer situé sur la Manche, à l'embouchure de l'estuaire de la Rance. Ce bras de mer qui se transforme en rivière est délimité par l'usine marémotrice du barrage de la Rance côté mer et par la ville de Dinan côté terre (à 18 km à vol d'oiseau de là).

L'accès au port de Saint-Malo est protégé par de nombreux récifs et brisants immergés à marée haute, par des tombolos sous-marins (visibles aux marées basses de vives eaux), par des îles ou îlots dont beaucoup furent fortifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles (Cézembre, Fort Harbour, le fort de la Conchée, le Grand Bé et le Petit Bé, l'Islet du Fort National).

Saint-Malo fut une île puis devint une presqu'île et fut entourée de remparts construits et reconstruits du XIIe au XIXe siècles, auxquels les architectes Vauban et Siméon de Garangeau adjoignirent les fortifications insulaires. Une spécificité des remparts de Saint-Malo est qu'ils sont posés sur le rocher qui supporte la ville et ne tiennent que par le poids des pierres empilées.

Saint-Malo gouverne le Clos-Poulet (nom issu dit-on de « Pou-Alet », du latin Pagus Aleti, « le pays d'Alet », mais il est plus probable que le nom soit issu de Plou/Ploua-Alet : « paroisse d'Alet » en breton) qui est délimité par la Rance, la Manche et la dépression de Châteauneuf. La ville fait face à Dinard. Cancale conclut à l'est la côte du Clos-Poulet, composant une partie de la Côte d'Émeraude.

Aujourd'hui, la commune inclut aussi les anciennes communes de Saint-Servan et de Paramé avec lesquelles elle a fusionné en 1967[2].

Les marées à Saint-Malo

Plage de l'Éventail vue des remparts, recouverte par une marée de coefficient 106.

Les marées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes en Europe. Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d'une énorme baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin.

La chaussée du Sillon par une marée de coefficient 106

Au maximum, le marnage (amplitude entre marée basse et marée haute) peut y atteindre 14 mètres, soit plus du double du marnage ordinaire en Atlantique. C'est pour cette raison que le barrage de l'usine marémotrice fut construit précisément sur l'estuaire de la Rance en amont de Saint-Malo (l'autre option étant la baie du Mont Saint-Michel) au début des années 1960.

Cependant, la prudence est de rigueur dans ce pays en fusion avec la mer. Avant de s'aventurer au loin sur les bancs de sables ou sur les rochers à marée basse, il faut s'être renseigné sur les horaires des marées (à disposition dans de nombreux commerces et dans les offices de tourisme de la côte d'Émeraude), au risque de se retrouver piégé par la mer. Toujours dans un but de prévention, il n'est pas recommandé de se promener en bord de mer les jours de grandes marées et de grands vents quand ils se conjuguent. Les risques de se voir emporté par la mer et de mourir noyé sont réels. De nombreux panneaux de prévention vous le rappelleront quand vous visiterez cette ville atypique.

Climat

La baie de Saint-Malo dispose d'un climat tempéré très océanique. Les températures sont réchauffées par le Gulf Stream et l'amplitude des températures entre hivers et été est très faible (de 5,4 °C en février à 17,3 °C en juillet) avec une moyenne à 11,3 °C[3].

Températures moyennes de la baie de Saint-Malo entre 1981 et 1990[3]
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Températures (⁰C) 6,2 5,4 7,8 9,0 12,3 14,8
Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Températures (⁰C) 17,3 17,2 15,6 12,6 8,7 7,0

Flore et faune

Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Malo est à la cinquième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, sa voisine Saint-Coulomb étant en tête, soit 618 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 81 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 60 taxons protégés et 30 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) [4].

Histoire

Carte de Saint-Malo probablement du XVIIIe siècle.

L'histoire de Saint-Malo remonte à l'antiquité celtique, où cette région correspond à l'ancien centre maritime du peuple gaulois des Ambibarii[5] : « Ambibares », appelés « Abrincatuii » (Abrincates) par Ptolémée, peuple de l'Avranchin, fraction des Unelles du Cotentin[6], dont le domaine s'étendait jusqu'à la cité d'Aleth (actuel Saint-Servan). Sous l'influence des Romains, la ville de Corseul, dans les terres, se développe aux dépens de la cité d'Aleth. Aleth reste un port important et à la fin du IIIe siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Aleth, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.

Lors du retrait de l'armée romaine (le 16 janvier 423), Aleth subit de nombreuses attaques venues du Nord. C'est ensuite que saint Maclow, venant de l'actuel Pays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de Saint-Malo en 541[7].

Aleth continue de se développer jusqu'à la fin du premier millénaire où, après plusieurs attaques des Normands, la ville est durablement affaiblie. Au milieu de XIIe siècle, le siège épiscopal d'Aleth est déplacé sur le rocher de Saint-Malo, mais on ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo. Cet événement marque néanmoins la fin de la grandeur d'Aleth. Désormais, la position stratégique du port est l'objet de conflits entre la Bretagne et le royaume de France. En 1590, la ville en profite pour proclamer son indépendance et devient une cité-état pendant quatre ans. Après un bref passage aux mains du roi de France au début du XVe siècle, Saint-Malo est définitivement annexée de la Bretagne à la France en 1493[8].

Fort National.

C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement. Les armateurs deviennent plus nombreux et des personnages de cette époque font la renommée de la ville. Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf. D'autres s'illustrent dans les sciences, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand. Modification du style de vie, les armateurs se font construire de belles demeures particulières appelées Malouinières[9].

L'essor de Saint-Malo trébuche à la Révolution française qui ne l'épargne pas. Saint-Malo continue cependant de développer la pêche, en particulier la Grande Pêche vers Terre-Neuve. À la fin du XIXe et au XXe siècle, Saint-Malo développe son tourisme, notamment grâce à ses plages. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo est particulièrement touchée. Les Alliés, mal renseignés sur les effectifs restreints de la garnison locale, bombardent massivement le centre historique de la ville en 1944. La ville est dévastée à 80 % par des bombes incendiaires. Reconstruite selon un style historicisant (et non à l'identique), Saint-Malo est aujourd'hui un important centre touristique estival, également port de commerce, de pêche et de plaisance[10].

Démographie

La population de Saint-Malo est comptée pour Saint-Malo seulement jusqu'en 1967, et pour l'ensemble de la commune après la fusion avec Saint-Servan et Paramé en 1967. Modèle:DemogFR (1) Fusion des trois villes : Saint-Malo, Saint-Servan (14 963 habitants en 1962) et Paramé (8 811 habitants en 1962).

Logement

La ville compte 63 074 logements principaux et 19 919 résidences secondaires[11]. De nombreux projets immobiliers voient le jour sur la commune. La mairie de Saint Malo soutient la construction de nouveaux logements en se fixant l'objectif de construire 400 nouveaux logements par an d'ici dix ans[12]. Elle favorise et encourage la mixité sociale et la diversité des offres de la part des promoteurs immobiliers.

Administration

L'administration municipale de Saint-Malo est dirigée depuis 1989 par René Couanau qui exerce la fonction de maire.

La stagnation du nombre de ses habitants après la guerre a amené Saint-Malo, Paramé et Saint-Servan-sur-Mer, limitrophes, à fusionner en 1967, malgré la vieille rivalité entre Saint-Servan et Saint-Malo. Le nom "Saint-Malo" a été appliqué à l'ensemble des trois localités ainsi réunies.

La ville est le chef-lieu de deux cantons :

  • Le canton de Saint-Malo-Nord formé d'une partie de Saint-Malo (29 137 habitants) ;
  • Le canton de Saint-Malo-Sud (autrefois canton de Saint-Servan-sur-Mer) formé d'une partie de Saint-Malo et des communes de La Gouesnière et Saint-Jouan-des-Guérets (25 090 habitants).

Saint-Malo forme désormais une communauté d'agglomérations regroupant 18 communes et fait aussi partie du pays de Saint-Malo, regroupant 71 communes : Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Malo.

Saint-Malo est jumelée avec Ile Maurice Port-Louis, capitale de l'Ile Maurice, en 1999[13].
Saint-Malo est jumelée avec Drapeau du Canada/Drapeau du Québec Gaspé, capitale de la Gaspésie, en 2009[14].
Saint-Malo a un lien d'amitié avec le village du même nom au Québec. Drapeau du Canada/Drapeau du Québec Saint-Malo (Quebec), Canada
Saint-Malo a un lien d'amitié avec le village du même nom au Manitoba. Drapeau du Canada/ Saint-Malo (Manitoba), Canada

Vie à Saint-Malo

Économie

Saint-Malo est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Pays de Saint-Malo. Elle gère le port de commerce, de pêche et de plaisance de Saint-Malo ainsi que le port de pêche de Cancale, la cale du Bec de la Vallée et l’aéroport de Dinard Pleurtuit Saint-Malo. Elle gère aussi l'espace Duguay-Trouin qui permet d'organiser des salons.

Entreprises

Le pays de Saint-Malo conserve une activité exportatrice développée[15].

Les plus grosses entreprises de la ville sont :

  • Groupe Roullier, 1re entreprise privée française en agrofourniture, 6 300 salariés, chiffre d'affaires de 2 000 M€ en 2008.
  • Timac, engrais et amendements, 660 salariés, chiffre d'affaires de 166 M€.
  • Groupe Beaumanoir, commerce de prêt-à-porter, contrôle 850 magasins en France et 1 660 dans le monde (enseignes Cache-Cache, Bonobo, Patrice Bréal), chiffre d'affaires de 858 M€ en 2009.
  • Sanden, constructeur de compresseurs de climatisation à destination du secteur automobile, 760 salariés, chiffre d'affaires de 129,3 M€.
  • Silverwood-Pinault Bretagne, 1er centre national d’importation et de transformation de bois résineux. 180 salariés, chiffre d'affaires de 85 M€.
  • Laiterie de Saint-Malo, 150 salariés, chiffre d'affaires de 60 M€[15].

Centres commerciaux et marchés

Sur Saint-Malo, il existe 5 centres commerciaux :

  • Le Centre Commercial La Madeleine (Carrefour, Darty, Cultura et 47 autres commerces)
  • Le Centre Commercial La Découverte (Intermarché, Gifi, Noz, Fabio Lucchi et 20 autres commerces)
  • Le Centre Commercial Grand Mât (Leclerc, Espace Culturel et 10 autres commerces)
  • Le Centre Commercial Le Cézembre (Celio*, Esprit, Billabong, C&A, SFR et 7 autres commerces)
  • Le Centre Commercial Bellevue 2 actuellement délabré et en cours de réhabilitation avec de nouveaux commerces et habitations.

Les marchés ont lieu tous les jours de la semaine de 8h00 à 13h00[16].

  • Lundi dans le quartier de Rocabey
  • Mardi dans le quartier d'Intra-Muros ainsi que de Saint-Servan
  • Mercredi dans le quartier de Paramé
  • Jeudi dans le quartier de Rocabey
  • Vendredi dans le quartier d'Intra-Muros ainsi que de Saint-Servan
  • Samedi dans le quartier de Rocabey et de Paramé
  • Dimanche dans le quartier de la Gare (Place de l'Hermine)

Le port

Caboteur quittant le bassin Duguay-Trouin.
Terminal du Naye avec un ferry de Condor Ferries.

Saint-Malo est un port de commerce actif, deuxième port de commerce de Bretagne[15]. Il est composé de quatre bassins, le bassin Vauban, le bassin Duguay-Trouin, le bassin Jacques-Cartier ainsi que le bassin Bouvet[17]. Les engrais et le bois forment une part importante des exportations[18] du port de Saint-Malo, mais de nombreux autres produits y transitent. Le port de Saint-Malo est un des premiers ports français d'importation de granit[18]. Les produits agro-alimentaires sont également très exportés en raison de l'importance de la production alimentaire et agricole en Bretagne.

Le trafic est de plus en plus important et ceci grâce aux liaisons avec la Grande-Bretagne et l'Irlande mais aussi avec les îles Anglo-Normandes[18].

Chaque année, c'est plus d'un million de passagers qui transitent par le port de Saint-Malo à destination ou en provenance de Grande-Bretagne, d'Irlande, de Jersey ou de Guernesey. L'avant-port de Saint-Malo est doté de deux terminaux ferries récents et performants, le terminal Ferry du Naye puis le terminal de La Bourse. Le nombre de passagers à travers la Manche s'est nettement développé depuis quelques années grâce en particulier aux liaisons régulières avec l'Angleterre : Portsmouth et Poole. Le port de Saint-Malo réalise un trafic important avec les îles de Jersey et Guernesey, autant en passagers qu'en marchandises. C'est l'activité touristique de ces îles qui est très développée et donc qui procure un flux continu. Le port de Saint-Malo, grâce à deux rampes RO/RO bien adaptées, est le principal site français d'acheminement de produits, de groupage et de conteneurisation vers Jersey et Guernesey[19].

Cependant l'accès au port est aussi rendu difficile par l'amplitude des marées.

Santé

La ville regroupe plus d'une soixantaine de médecins généralistes, plus d'une centaine de médecins spécialisés, une trentaine de pharmacies. Elle possède deux hôpitaux dont l'un est un centre hospitalier, une clinique, alliée de dix maisons de retraite (publiques et privées confondues) et de quatre laboratoires d'analyses médicales[20].

Cultes

Le vitrail de l'abside de la cathédrale Saint-Vincent.

Le culte catholique est principalement représenté par la cathédrale Saint-Vincent, monument historique de style roman et gothique. Elle a été l'ancien siège de l'évêché de Saint-Malo jusqu'en 1801.

  • Autres lieux de culte catholique : la chapelle Sainte-Anne, l'église de Saint-Ideuc, la chapelle Saint-Louis, Saint-Jean-l'Évangéliste, la cathédrale Saint-Vincent, l'église Saint-Malo (de Paramé), l'église Sainte-Croix, l'église Notre-Dame-des-Grèves, et l'église Saint-François-Xavier ;
  • Lieux de culte protestant : l'église réformée de la Côte d'Émeraude.

La commune possède plusieurs cimetières : le cimetière de la Vigne au chapitre, le cimetière de Lorette, celui de Paramé, le cimetière du Rosais.

Enseignement

L'enseignement à Saint-Malo est représentatif de l'activité économique régionale, mettant notamment l'accent sur les métiers en relation avec la mer, le tourisme et l'agriculture.

Ainsi, on peut citer dans le domaine maritime l'école de la Marine marchande, un lycée professionnel maritime proposant des formations de marine marchande et d'aquaculture ainsi que le lycée Les Rimains nouvellement installé à côté de la nouvelle gare ferroviaire, préparant aux concours de la marine marchande.

Le tourisme est lui représenté par un lycée hôtelier dans la ville voisine de Dinard, mais aussi par le lycée La Providence à Saint-Malo (intra-muros) qui propose de nombreuses formations dans le domaine de la vente, du commerce ainsi que du service et de l'accueil. On trouve aussi une École nationale de police.

Parmi les enseignements moins liés à l'activité régionale :

  • Une formation d'infirmiers avec l'IFSI (Institut de formation en soins infirmiers), qui se situe juste à côté du centre hospitalier Broussais.
  • Un IUT spécialisé dans le domaine de la télécommunication, du génie industriel et en gestion des entreprises et des administrations.
  • Le lycée Maupertuis, spécialisé dans le développement des énergies et du matériel technologique.

L'enseignement secondaire général est réparti dans trois lycées : deux publics, le lycée Jacques-Cartier et le lycée Maupertuis, ainsi que l'établissement privé catholique La Providence (autrement appelé « l'Institution »).

Transports

Bus

La ville de Saint-Malo et son agglomération sont desservies par un réseau de transport en commun. La mairie a signé un contrat avec la société Kéolis pour une durée de six ans, jusqu'en 2012. 137 000 personnes ont accès au réseau de transport en commun, qui est composé de 16 lignes de bus ou cars[21].

Une navette gratuite est mise en place entre le parking Paul Féval, situé à l'entrée de la ville, et l'Intra Muros (avec parking et services camping-cars à proximité immédiate). Dans quelques années, la mairie prévoit de remplacer cette navette par un Transport en Commun en Site Propre (TCSP)[22],[23].

Train

Dotée d'une nouvelle gare depuis juin 2005, St Malo est reliée à Rennes (Environ 20 trains par jour, temps de parcours : 45mn à 1h) et à Paris (3 à 4 A/R par jour, temps de parcours : 2h45 à 3h20). En saison s'ajoutent des liaisons avec Granville (2 A/R par jour, 1h15) et Lille Europe (le week-end seulement).

De nombreux Malouins partent chaque matin travailler à Rennes et rentrent le soir, bénéficiant des deux gares de la capitale régionale ; outre celle de Rennes, la gare de Pontchaillou dessert le CHU, des établissements scolaires et le campus universitaire de Villejean.
De nombreux lycéens de Dol et de Combourg utilisent le train pour se rendre aux lycées de Saint-Malo qui offrent un large choix de cours dans les métiers du tourisme et dans l'enseignement général et technologique.
À l'inverse, les Rennais viennent parfois l'été ou les dimanches profiter de la mer à Saint-Malo.

Aéroport

Terminal de l'aéroport de Dinard, Pleurtuit et Saint-Malo

La ville voisine de Pleurtuit possède un aéroport sur son territoire, qui dessert Dinard et Saint-Malo.

La Chambre du commerce et de l'industrie du Pays de Saint-Malo gère cet aéroport. En 2007, environ 180 000 passagers[24] ont été transportés par les deux compagnies Ryanair et Aurigny Air Service. L'aéroport propose des liaisons avec Londres Stansted, Nottingham, Bristol, Birmingham et Guernesey. Puis après cinquante années de gestion de l'aéroport, la chambre de commerce malouine s'apprête donc à déléguer une partie de la gestion le 28 février 2010. La structure est dorénavant gérée par la CCI de Rennes et celle de Saint Malo et par le groupe Vinci Airports[25].

Urbanisme et projets

Saint-Malo est en plein renouvellement urbain. Les projets fleurissent sur toute la commune et dans tous les quartiers. Chaque chantier va contribuer à modifier la physionomie globale de la ville. Le point, chantier par chantier :

  • Le quartier de la Gare : le projet le plus important. Après l'inauguration de la nouvelle gare accueillant TER et TGV, du parvis et de la nouvelle gare routière en 2005, le projet continue. Pas moins de 355 logements seront construits, avec une identité commune : lignes architecturales modernes, même hauteur de faîtage, mêmes matériaux de construction, etc. Mais le projet inclut aussi un hôtel trois étoiles de 60 chambres, une supérette, une médiathèque, un cinéma (3 salles), des bureaux, et des commerces dont l'offre devrait compléter celle déjà apportée dans le quartier[26].
  • L'esplanade Saint-Vincent : le projet consiste à réaliser sur le parking souterrain aux pieds des remparts de Saint-Malo intra muros une esplanade, afin de rendre l'espace accessible aux piétons. L'esplanade accueillera une petite gare routière pour les bus et les cars et peut-être même un TCSP[27] dans quelques années. Les travaux débuteront après la Route du Rhum, en novembre 2010.
  • ANRU (Agence Nationale de Renouvellement Urbain) La Découverte : Un grand projet de renouvellement social et urbain est en cours aux coeurs des quartiers de la Découverte et de L’Espérance. Le projet porte sur la restructuration de l’ensemble de la voirie au niveau de l’avenue du Général de Gaulle. Mais aussi sur la résidentialisation de cette avenue : 217 logements vont être démolis, 252 autres reconstruits. Des immeubles de deux étages vont être aménagés en façade du quartier, le long de l’avenue, et des îlots classiques d’habitations seront créés.

Coût du projet : 57 millions d’euros

  • Le musée d'Histoire maritime : ce musée sera un espace historique de 4000 à 6 000 m² au cœur de la ville, sur le site des anciens silos à grains au fond du bassin Duguay-Trouin dans le port. Sa mission sera de mettre en valeur l’histoire maritime de Saint-Malo et des communes environnantes. Il comprendra des salles de conférences et d’expositions temporaires, accessibles à tous, ainsi que certaines collections du musée d’histoire, un espace scénographié pour les collections de la Natière, des espaces thématiques tels La grande pêche à Terre-Neuve, etc. L'ouverture est espérée à l'horizon 2013[26].
  • Le multiplexe : construction d'un cinéma de 7 à 8 salles dans le futur quartier malouin de la Haize - La Bastille. Les travaux pourraient commencer début 2011[26].
  • Le port des Sablons : Le port de plaisance des Sablons croule sous les demandes de mouillage et les projets à venir vont encore renforcer son attraction. Premièrement, un élargissement de la cale de mise à l’eau et du terre-plein est prévu. La largeur de la cale passera de 8 à 14 mètres ; le terre-plein accueillera de nouvelles possibilités de stationnement pour les bateaux et leurs remorques. Deuxèmement, des études pour le dragage des sédiments, pour la mise en place d’une aire de carénage écologique ainsi que pour optimiser les places d'accueil sur le littoral malouin sont en cours.
  • Le Pôle Mère-Enfant, au centre hospitalier Broussais : la construction de ce pôle est déjà bien avancée. Il regroupera, au début 2011, le secteur obstétrique, la chirurgie gynécologique, la pédiatrie et la néonatalogie[28].
  • Réhabilitation du quartier Bellevue : le site de Bellevue, au milieu du boulevard Léonce Demalvillain, va être complètement rénové. 131 nouveaux logements et des commerces vont y être reconstruits. Le début de ce vaste chantier, qui devrait durer quatre ans, a commencé en 2009. Le nouvel ensemble sera composé de quatre îlots distincts qui abriteront 112 logements destinés à l’accession libre. L’ensemble bénéficiera d’une architecture très contemporaine, avec des toitures en zinc, des balcons équipés de vitres pare-soleil et des couleurs vives… Au pied de chaque immeuble, des commerces prendront place[29].

Symboles, renommée et tourisme de la ville

La ville est entourée de remparts bien conservés.

Monuments et lieux touristiques

La commune abrite 81 monuments historiques. Les plus emblématiques sont situés dans la ville close :

A Saint-Malo

Statue de Surcouf, par Alfred Caravaniez (fin XIXe siècle).
Le château de Saint-Malo qui abrite aujourd'hui la mairie.

Le tour des remparts est sans doute la première attraction touristique de Saint-Malo. Ces remparts ceignent entièrement la ville. Ils longent le château de Saint-Malo, qui héberge aujourd'hui la mairie. On peut en faire le tour virtuellement sur le site de l'office du tourisme malouin.

Le château a été construit par les ducs de Bretagne puis amélioré par Siméon Garangeau, disciple de Vauban. Son donjon abrite le musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

Au centre de la ville close se dresse la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo, dédiée à saint Vincent de Saragosse, repérable à son clocher dominant les toits.

Sur le tour des remparts et dans la ville, on trouve disséminées les statues de Jacques Cartier, Duguay-Trouin, Surcouf, Chateaubriand ou de Mahé de la Bourdonnais.

Toujours à l'intérieur des remparts, les visiteurs intéressés par l'histoire de Saint-Malo trouveront l'hôtel d'Asfeld, dernier hôtel d'armateur (les Magon) préservé des destructions de la Seconde Guerre mondiale.

Comme autres points d'attraction permanents aux abords des remparts, le Fort National, au nord de la ville close, est accessible à marée basse, tout comme le fort du Petit Bé, et la tombe de Chateaubriand sur l'île du Grand Bé.

À Saint-Servan

Également sur la commune de Saint-Malo

  • les rochers sculptés de Rothéneuf ;
  • le manoir de Jacques Cartier, près de Rothéneuf ;
  • l' île de Cézembre, accessible par bateau depuis Saint-Malo ;
  • le grand aquarium Saint-Malo, avec son anneau à requins, situé aux abords de la ville. C'est le second établissement touristique privé le plus visité de Bretagne[32].
  • le labyrinthe des corsaires dans le quartier de Quelmer pas loin du barrage de la Rance.

Distinctions

Saint Malo est [33]:

  • Prix national de l’arbre en 1992.
  • Prix national de mise en valeur du patrimoine historique en 1995 ainsi que de nombreux prix régionaux.
  • Grand prix national en 1999.
  • Grand prix national en 2002.
  • Grand prix national en 2005 (pour la 3e fois consécutive).

Événements, sports et culture

Événements

Les événements les plus connus prenant pour cadre la ville de Saint-Malo sont des courses nautiques : le départ de La Route du Rhum, course de voiliers transatlantique en solitaire, a lieu tous les quatre ans. La Transat Québec-Saint-Malo qui a également lieu tous les quatre ans (en décalé de deux ans avec la course du Rhum) se fait en équipage. Saint-Malo accueille également des évènements nautiques occasionnels comme un départ de la Course des Grands Voiliers (anciennement la Cutty Sark) en 1999 et 2006 ou d'envergure plus modeste comme le Raid des Corsaires dans la baie de Saint-Malo. Dans le domaine, on notera également un salon du nautisme d'occasion, Saint-Malo à la Hune.

Dans le domaine musical, Saint-Malo présente chaque année le festival de La Route du Rock (été et hiver), en association avec la proche commune de Saint-Père.

Parmi les évènements culturels importants figurent le Quai des Bulles, festival de la bande dessinée et de l'image projetée, qui a lieu à l'automne, ainsi que le festival littéraire des Étonnants voyageurs, au printemps. D'autres évènements animent aussi la ville, tel le Festival européen du théâtre lycéen francophone. Un carnaval haut en couleur a eu lieu le 28 Mars 2010[34].

Depuis 2009, tous les jeudis de l'été, le festival Renc'arts, permet à des artistes (de rues, de cabarets et de scènes) d'envahir les rues pour proposer gratuitement leurs prestations[35].

Enfin, le festival Folklores du monde (en été), auparavant réservé à la culture bretonne, s'est aujourd'hui élargi en accueillant chaque année de nombreux groupes de musique et danse venus des cinq continents. La cité malouine est, lors de cet évènement, représentée par les Corsaires Malouins (groupe de chant de marins), l'association folklorique Quik Alet ainsi que le groupe Quic-en-Groigne, ensemble traditionnel breton, composé d'un bagad classé en 1ère catégorie de la fédération Bodadeg ar Sonerion et d'un cercle celtique, champion de Bretagne 2004, 2005, 2006, 2008 et 2009 de la fédération de danse bretonne War'l leur.

Salles de spectacles

La plus grande salle de concerts est l'Omnibus. C'est une structure originale composée d'une salle de spectacle de 920 places qui présente toute l'année de nombreux concerts (rock, électro, reggae, musique bretonne, jazz…) ainsi que de salles de répétitions et d'enregistrements.

Deux théâtres sont présents dans la ville de Saint-Malo. L'un se situe à Saint-Malo et l'autre à Saint-Servan. Chacun accueille des spectacles pour adultes ou enfants chaque mois avec des programmations variées et orientées vers tous les publics.

Il existe en 2009 un seul complexe de cinéma, Le Vauban, à Rocabey près du quartier de la gare. Cependant, deux autres devraient voir le jour[36]. L'un au cœur de la future médiathèque (3 salles), et l'autre du côté de l'IUT (7 salles).

Sport et structures sportives

Le sport à Saint-Malo est diversifié avec une tendance importante pour les sports nautiques. Étape du Tour de France 2008, événements nautiques et médiatiques, grands rassemblements, compétitions nationales et internationales… Derrière ces manifestations qui portent haut et loin l'image de Saint-Malo, le sport vibre aussi au quotidien. Environ 20 000 pratiquants, que se soit du stade à la petite salle de sport, du foot au badminton, le sport malouin s'exprime.

Médias locaux

Presse
  • Le Pays Malouin : c'est un hebdomadaire que l'on trouve seulement dans le pays de Saint-Malo. On le trouve facilement dans les bars-tabacs ou bien les maisons de la presse, les supermarchés et boulangeries. Il relate une certaine catégorie de faits d'actualité qui se produisent sur la ville de Saint-Malo et dans les localités voisines.
  • Saint-Malo magazine : c'est un bimestriel produit et distribué par la mairie de Saint-Malo. Tous les deux mois, la totalité des habitants de Saint-Malo ont accès à ce magazine qui permet de se mettre au courant de tous les projets en cours ou bien de toutes les nouvelles importantes qui se passent sur la commune. En général, ce genre de magazine touche tous les publics (les enfants, les jeunes, les adultes, ceux qui travaillent, les chomeurs, les patrons d'entreprises, les syndicats, les personnes âgées, les handicapés…)
Média télévisuel et sonores
  • Saint-Malo TV, sur le site de la ville de Saint-Malo. Un journal télévisé qui paraît chaque deuxième mercredi du mois, en complément du Saint-Malo Magazine.

Personnages célèbres

La statue de Robert Surcouf à Saint-Malo, réalisée par le sculpteur Alfred Caravaniez fin XIXe siècle.

Noms et Devises

  • Saint-Malo se dit Saent-Malo en gallo et Sant-Maloù en breton.
  • La ville de Saint-Malo doit son nom à Mac Low, qui débarqua au VIe siècle à Cézembre.
  • Au Moyen Âge la devise de la ville est « Cave canem » (« Prends garde au chien », en latin), en référence aux chiens du guet, des dogues lâchés la nuit dans la ville et sur la grève.
  • Une autre devise est « Semper Fidelis » (« Toujours Fidèle(s) »), symbolisée sur ses armoiries par la présence de l'hermine (que l'on retrouve également sur le drapeau breton sous sa forme stylisée). Elle parle de la fidélité réciproque de la ville envers soi et ses habitants.
  • Une autre devise locale culte : « Ni Français, ni Breton, Malouin suis, Malouin je reste », dont l'origine reste floue (peut-être en référence à la « république » malouine de 1590 à 1594).

Saint-Malo a pour code :

Héraldique

Blason de la ville de Saint-Malo, redessiné en 1949 par Robert Louis

De gueules à la herse d'or, sommée d'une hermine au naturel, lampassée de sable, colletée et bouclée aussi d'or, cravatée d'une écharpe d'hermine voletant sur son dos.

L'hermine, symbole des remparts, marche sur la herse, symbole de la ville. Au XVIIe siècle, le blason de Saint-Malo a pour principal motif un dogue (« De gueules à un dogue d'argent »), faisant référence aux fameux « chiens du guet », qu'on lâchait le soir sur la grève, pour préserver la ville des pillages de navires, et ce jusqu'en 1777.

Le drapeau bleu à croix blanche était celui de la marine marchande française. On y a ajouté un quartier rouge avec l'hermine marchant vers la gauche pour personnaliser les navires de Saint-Malo. Un autre drapeau identique mais avec un quartier rouge opposé en diagonale à celui de l'hermine, serait celui des corsaires malouins.

Pour approfondir

Quelques photos de Saint Malo :

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Ouvrages, "liés" à Saint-Malo

  • Ces messieurs de Saint-Malo, roman de Bernard Simiot, 1990
  • Le Trésor des Chevrets, bande dessinée des Aventures de Vick et Vicky de Bruno Bertin aux Editions P'tit Louis, 1995
  • Saint-Malo au temps des négriers, livre politique de Alain Roman, 2001
  • La Terreur à Port-Malo par Étienne Maignen, bulletin et mémoires, SAHIV, tome CVIII, pages 141 à 152, 2004

Audiovisuel, "tourné à Saint-Malo"

Conte d'été d'Éric Rohmer Tempête de Philippe Torreton (Série)

Bibliographie

  • S. et J. Beaulieu, Saint-Malo et l'histoire, éditions Marc-Aurèle, 1993, 119 p.
  • Ouvrage collectif sous la direction d'André Lespagnol, Histoire de Saint-Malo et du pays malouin, édition Privat Toulouse, 1984. (ISBN 2 708982303)
  • Gilles Foucqueron, Saint-Malo 2000 ans d'histoire, 1999. (ISBN 2 95003042 4)
  • François Tuloup, Histoire générale de Saint-Malo, éditions Klincksieck Paris, 1970.
  • François Tuloup, Histoire religieuse de Saint-Malo, éditions Klincksieck Paris, 1975. (ISBN 2 25201693 0)
  • André Lespagnol, Ces Messieurs de Saint-Malo : une élite négociante au temps de Louis XIV, éditions des Presses universitaires de Rennes, 1997. (ISBN 2 86847229 X)
  • Eugène Herpin, Histoire de la ville de Saint-Malo - Depuis son origine jusqu'à la Révolution, réédition La Découvrance Eds, 1927. (ISBN 2 842652002)
  • Eugène Herpin, Saint-Malo sous la Révolution - 1789-1800, réédition La Découvrance Eds, 1931.
  • Eugène Herpin, Souvenirs d'un bourgeois de Saint-Malo, réédition La Découvrance Eds, 2001. (ISBN 2 842651693)
  • Roger Vercel, Saint-Malo et l'âme malouine, éditions Albin Michel, 1948.
  • Ernest Le Barzic, À Saint-Malo les Magon !, éditions La Découvrance Eds, 2002. (ISBN 2 84265202 9)
  • Etienne Dupont, Le vieux Saint-Malo, éditions La Découvrance Eds, 2004. (ISBN 2 910452867)
  • Philippe Petout Hôtels et maisons de Saint-Malo XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles Picard (1985) (ISBN 2708401335)
  • François Tuloup De Viris Illustribus Urbis Macloviensis Les Nouvelles de Bretagne. Rennes (1966).

Notes, sources et références

  1. Chiffres Office du tourisme
  2. « Ni français ni breton, malouin suis » sur le site de lL'Express, propos de Gilles Foucqueron
  3. a et b (fr)Températures moyennes relevées à Dinard entre 1981 et 1990, depuis WorldClimate.com, avec les données du GHCN1 www.worldclimate.com
  4. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
  5. Les Ambibrii, mentionnés par Jules César dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, appartiennent à la Confédération armoricaine, mais leur territoire n'est pas exactement localisé. Voir Venceslas Kruta, Les Celtes, Histoire et Dictionnaire, page 408, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins » , Paris, 2000, (ISBN 2-7028-6261-6).
  6. P. 45 Histoire Illustrée de La France , du: Vicomte de Caix & Albert Lacroix, tome 2 La Gaule Romaine, Paris, éditions Littéraires et Artistiques 1900
  7. S. et J. Beaulieu, Saint Malo et l'histoire, p 3 à 9.
  8. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 10 à 32.
  9. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 32 à 73.
  10. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 73 à 108.
  11. (fr)« Habitat logement », sur www.ville-saint-malo.fr (consulté le )
  12. (fr)« Urbanisme », sur www.ville-saint-malo.fr (consulté le )
  13. (fr)Jumelage avec Port-Louis sur www.ville-saint-malo.fr
  14. (fr)de Gaspé en 2009 sur www.ville.gaspe.qc.ca
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  17. (fr)Principales caractéristiques du Port de Saint-Malo, sur le site de la CCI de Saint-Malo
  18. a b et c (fr)Principales filières du port de Saint-Malo en 2004, sur le site de la CCI de Saint-Malo
  19. (fr)« Plus d'1 million de passagers par an 22/04/2009 », sur www.saint-malo.cci.fr (consulté le )
  20. (fr)Historique des hôpitaux de Saint-Malo, sur le site du centre hospitalier
  21. (fr)Site internet du réseau de bus de Saint-Malo sur www.ksma.fr
  22. (fr)« Le transport en commun fait débat au conseil », sur www.saint-malo.maville.com (consulté le )
  23. (fr)« L'esplanade Saint-Vincent bientôt sans voitures ? », sur www.saint-malo.maville.com (consulté le )
  24. (fr)Chiffres sur le port et l'aéroport sur le site de Saint-Malo agglomération
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  26. a b et c (fr)« Grands projets », sur www.ville-saint-malo.fr (consulté le )
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  28. (fr)« Pôle Mère-Enfant », sur etablissements.fhf.fr (consulté le )
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  30. Notice no PA00090798, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  31. Notice no PA00090801, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. (fr)« Le grand aquarium de Saint-Malo », sur www.aquarium-st-malo.com (consulté le )
  33. (fr)« Parcs et jardins », sur www.ville-saint-malo.fr (consulté le )
  34. (fr)« Le carnaval de Saint-Malo », sur www.ville-saint-malo.fr (consulté le )
  35. (fr)« Rent'arts », sur v.calameo.com (consulté le )
  36. (fr)Détail des grands projets de la ville de Saint-Malo, sur le site de la mairie

Liens externes

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