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Peugeot 1007

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Peugeot 1007
Peugeot 1007

Marque Peugeot
Années de production 2004 - 2009
Production 124 100 exemplaire(s)
Classe Minispace
Usine(s) d’assemblage Drapeau de la France Poissy
Moteur et transmission
Moteur(s) Essence
1.4i 75/90
1.6i 110
Diesel
1.4 HDi 70
1.6 HDi 110
Transmission Traction
Masse et performances
Consommation mixte 4,4 à 6,6 L/100 km
Émission de CO2 115 à 156 g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) 3 portes, 4 places
Châssis PF1
Peugeot 207/208/301
Peugeot 1007/2008
Citroën C2/C3/II/III/C-XR
Citroën C3 Picasso
Citroën C3 Aircross
Citroën C-Elysée II
Citroën C4 Cactus
DS 3
Opel Crossland X
Dimensions
Longueur 3 730 mm
Largeur 1 820 mm
Hauteur 1 620 mm
Empattement 2 320 mm
Sécurité
Note Euro NCAP 5/5 étoiles (2005)
Chronologie des modèles

La Peugeot 1007 est une automobile du constructeur automobile français Peugeot dessinée par Pininfarina, prioritairement dédiée aux déplacements et stationnements urbains pour quatre personnes, commercialisée de 2005 à 2009.

Faisant suite au concept-car Peugeot Sésame présenté au Mondial de l'Automobile de Paris 2002, la fabrication de la 1007 démarre en 2004 et son lancement commercial intervient le 28 avril 2005, après avoir subit plusieurs reports pour des défauts de qualité des pré-séries (portières et sièges notamment)[1],[2],[3]

La 1007 est la première voiture au monde à disposer de deux portières avant coulissantes électriques. Au Japon, la Toyota Porte, lancée six mois avant la 1007, ne dispose d'une porte coulissante que du côté passager. Ce concept n'a ensuite pas été reconduit par Peugeot.

La presse française a généralement décrit le 1007 comme étant un petit monospace, minispace ou microspace[4],[1],[5],[6],[7],[8],[9]. Pininfarina, le studio qui a dessiné le 1007 l'a décrit comme un MPV (monospace)[10]. Peugeot le catégorisait rarement, mais l'a parfois décrit comme une berline monocorps[11],[12].

L'intérieur Caméléo, disponible en douze coloris, se change « en un quart d'heure montre en main », avec dix-huit pièces personnalisées pour un supplément de 250 . Ce sont surtout les deux portes coulissantes, électriques et télécommandées qui marquent la distinction de ce modèle, permettant un accès aisé et d'entrer et sortir de son véhicule même lorsqu'une place de parking est étroite. Ces portes possèdent un système antipincement qui nécessite une forte pression sur la partie supérieure[13]. Les sièges avant et arrière possèdent une modularité rare sur ce segment.

Peugeot 1007

La 1007 souffrait toutefois de certains défauts lors de sa mise en service. Les délais d'ouverture et de fermeture étaient longs. L'accès aux places arrière était difficile. Le coffre était petit. Les premières motorisations plutôt faibles pour un véhicule de près de 1 400 kg en ordre de marche, lui donnèrent une réputation de véhicule pataud et gourmand en essence. Les accessoires de décoration à fixer ne faisaient qu'ajouter une touche de couleur à un intérieur (bleu pétrole) trop bas de gamme. Le prix élevé n'était pas justifié en regard des prestations offertes en matière de motorisation, finition, modularité très en dessous de la moyenne de sa catégorie (véhicules d'un prix équivalent).

La boîte de vitesses robotisée, baptisée «2-Tronic», permet deux modes de passage des vitesses : l’un entièrement automatisé, qui supprime les passages manuels au profit d’une conduite «libérée», l’autre, séquentiel, qui favorise les passages manuels, par action sur le levier de vitesse ou sur les palettes sous le volant.

La voiture a obtenu en 2005 aux essais de choc de l'organisme Euro NCAP le score record de 36 points, seulement égalé par la Citroën C5, la Renault Laguna III et la Mercedes Classe C ce qui en fait une référence en matière de sécurité passive.

En 2005, deux show cars dérivés du 1007 sont présentés par Peugeot : 1007 RC Concept et 1007 D-Day Concept.

La production est arrêtée prématurément en 2009, faute de ventes suffisantes. Avec 124 100 exemplaires vendus en quatre ans, la 1007 est un échec commercial pour Peugeot qui espérait initialement vendre 130 000 unités chaque année, et a donc prématurément mis fin à sa production[14],[15],[3]. Les pertes de Peugeot sont colossales : on les estime à 15 380  pour chaque 1007 écoulée[16].

Motorisations et performances

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Trois motorisations ont été prévues dès le lancement : un 1,4 litre essence de 75 ch avec boîte manuelle à 5 rapports ou boîte robotisée à simple embrayage 2-Tronic, un 1,6 litre essence de 110 ch avec boîte 2-Tronic et un 1,4 litre diesel HDi de 70 ch avec boîte manuelle à 5 rapports. La puissance limitée des premières motorisations conférait au véhicule une conduite pataude qui n'encouragea pas les ventes.

À partir d', le moteur 1,4 litre injection 16 soupapes essence de 90 ch est proposé. Puis à partir de c'est le 1,6 litre HDi qui permet à 1007 de bénéficier d’un moteur Diesel plus adapté à sa masse (plus d’une tonne). Ce moteur fait ainsi gagner 4 secondes sur le 0 à 100 km/h (11,4 s au lieu de 15,4 s pour le 1.4 HDi 70 vitesse maximum 172 km/h) et offre un couple maximum entre 240 et 260 N m à 2 000 tr/min grâce au turbo à géométrie variable.

1.4 HDi 70 1.6 HDi 110 1.4 75 1.4 90 1.6 110
Moteur 4 cylindres en ligne (type DV/DLD) 4 cylindres en ligne (type TU)
Cylindrée 1 398 cm3 1 560 cm3 1 360 cm3 1 587 cm3
Puissance maxi 68 ch à 4 000 tr/min 109 ch à 4 000 tr/min 73 ch à 5 400 tr/min 75 ch à 5 500 tr/min 88 ch à 5 250 tr/min 90 ch à 5 500 tr/min 109 ch à 5 750 tr/min 110 ch à 5 750 tr/min
Couple maxi 160 N m à 2 000 tr/min 260 N m à 2 000 tr/min 118 N m à 3 300 tr/min 120 N m à 2 800 tr/min 133 N m à 3 250 tr/min 120 N m à 3 400 tr/min 147 N m à 3 900 tr/min
Boîte de vitesses BVM5 BVA BVM5 BVA BVM5 BVA BVM5 BVA
Vitesse maxi
(en km/h)
160 185 165 173 165 190
0-100 km/h 15 s 4 11 s 4 14 s 4 16 s 6 14 s 4 13 s 6 14 s 4 11 s 8 11 s 1 11 s 8 11 s 8
Consommation
(en L/100 km)
4,7 4,8 6,6 6,3 6,4 6,6 6,9 6,6
Émissions de CO2
(en g/km)
124 125 153 146 155 153 156 163 156 163 156

Les finitions au lancement du véhicule en France sont :

  • Vitamine
  • Dolce
  • Dolce Pack
  • Sporty
  • Sporty Pack

Une version RC avec moteur 1,6 litre porté à 140 ch n'a finalement jamais vu le jour. Peugeot s'est contenté de commercialiser une 1007 RC-Line, qui reprend le 1,6 litre essence 110 ch avec une boîte manuelle 5 rapports et 2-Tronic pour certains pays comme l'Allemagne et ajoute l’ensemble des garnissages et décorations de caisses de la 1007 RC présentée au Mondial de l'automobile de Paris 2006.

Séries spéciales: Pack Limited (2005), Freddy (2005), Elle (2006, Belgique), Cappuccino (2006), Roxy (2006), RC Line (2006), Quiksilver (2006, Suisse), Black & Silver(2009).

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. a et b « Essai/ Peugeot 1007 : la boite à malice », sur Autonews, (consulté le ).
  2. (en-US) ModelPeugeot Car SalesPeugeot Model Sales, « Peugeot 1007 European sales figures », sur carsalesbase.com, (consulté le )
  3. a et b « Difficile naissance pour la 1007 de Peugeot », sur Les Echos, (consulté le )
  4. « Peugeot 107 et Citroën C1, les jumelles françaises », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Modus et 1007, deux modèles de campagne », sur Les Echos, (consulté le )
  6. « Peugeot 1007 1.6 2-Tronic Sporty Pack - Mini cube », sur Challenges, (consulté le )
  7. « Peugeot 1007 », sur www.largus.fr (consulté le )
  8. Caradisiac.com, « Peugeot 1007 : un minispace bourré d'astuces », sur Caradisiac.com (consulté le )
  9. « Peugeot 1007 : le microspace », sur Autonews, (consulté le ).
  10. « Peugeot » [PDF], sur pininfarina.it (consulté le ).
  11. « Peugeot 1007 », sur web.archive.org, (consulté le )
  12. « Brochure Peugeot 1007 » [PDF], sur forum-peugeot.com, .
  13. « Peugeot 1007 1.4 et 1.6 essence et 1.4 HDi », sur canalauto.com.
  14. « Peugeot arrête la production de sa 1007 », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Caradisiac.com, « PSA stoppe la production des Citroën C2 et Peugeot 1007 », sur Caradisiac.com (consulté le ).
  16. « Zoom, sputter, aagghhh!! », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le ).