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Claude Bonnard

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Claude Bonnard
Illustration.
Fonctions
Conseiller d'État du canton de Vaud
Législature 1966-1978
Conseiller national
Législature 1971-1987
Président du Parti libéral suisse
Législature 1989-1993
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lausanne
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Bussigny
Nationalité Suisse
Parti politique Parti libéral suisse
Père Georges Bonnard
Diplômé de Université de Lausanne
Profession Avocat
Religion Protestantisme

Claude Bonnard, né le à Lausanne et mort le à Bussigny[1] (ou à Lausanne selon les sources[2]), est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral.

Claude Bonnard est né le 7 décembre 1922 à Lausanne[2]. Il est le fils du professeur de langue et littérature anglaises de l'université de Lausanne Georges Bonnard et d'Isabelle Du Martheray[2]. Il effectue des études de droit et obtient son doctorat à l'université de Lausanne en 1948[2]. Il exerce d'abord en tant qu'avocat, puis devient greffier au Tribunal fédéral de 1959 à 1966[2]. À partir de 1959, il enseigne également le droit aux universités de Berne et de Lausanne[2],[3].

Le 27 mars 1966, il est élu au Conseil d'État du canton de Vaud alors qu'il n'avait jamais occupé de fonction politique jusqu'alors[3],[4],[5]. Son parti, le Parti libéral, lui demande d'être candidat entre les deux tours de scrutin, les candidats libéraux ayant enregistré des mauvais résultats au premier tour[3]. Il y prend la tête du Département de Justice, police et militaire[2]. Il préside également le Conseil d'État en 1971 et en 1978[3]. Il renonce à son mandat de conseiller d'État en 1978[6],[7].

Entretemps, il avait également été élu au Conseil national en 1971[2]. Il y préside le groupe libéral dès 1979 et la commission militaire[2]. En 1987, il quitte le Conseil national[2].

De 1989 à 1993, il est encore président du Parti libéral suisse[2].

Parallèlement à ces activités politiques, Claude Bonnard préside la Convention patronale de l'industrie horlogère de 1978 à 1993[2]. Il prend également la tête du conseil d'administration de la Gazette de Lausanne et conduit à ce titre les négociations de fusion avec le Journal de Genève[8].

Prix et distinctions

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Claude Bonnard reçoit un doctorat honoris causa de l'université de Lausanne en 1987[2].

Références

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  1. « Faire part de décès », sur letemps.ch (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k l et m Alain Clavien, « Bonnard, Claude » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. a b c et d Jean-Marc Rapaz, « Le départ d'un vrai libéral », 24 Heures,‎ , p. 72 (lire en ligne)
  4. Roger Delapierre, « Prestige accru des partis nationaux », Journal de Genève,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  5. « Histoire du Conseil | VD.CH », sur www.vd.ch (consulté le )
  6. Jean-Pierre Chuard, « MM. M.-H. Ravussin et Bonnard quittent aujourd'hui le château », 24 Heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  7. « La succession de M. Claude Bonnard au gouvernement vaudois », L'Express,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  8. Daniel S. Miéville, « Claude Bonnard n'est plus », Journal de Genève,‎ , p. 21 (lire en ligne Accès libre)

Liens externes

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