Flaminius Raiberti

	Flaminius Raiberti
	; Flaminius Raiberti en 1913
Fonctions
Député français
	30 mars 1890 – 8 avril 1922; (32 ans et 9 jours)
Réélection	3 septembre 1893; 22 mai 1898; 11 mai 1902; 6 mai 1906; 10 mai 1914; 16 novembre 1919
Circonscription	Alpes-Maritimes
Législature	Ve, VIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe, XIe, XIIe, XIIIe et XIVe (Troisième République)
Groupe politique	Gauche radicale (1914-1919); GRD (1919-1924); RRRS (1924-1932)
Ministre de la Marine
	15 janvier 1922 – 29 mars 1924; (2 ans, 2 mois et 14 jours)
Gouvernement	Poincaré II
Prédécesseur	Gabriel Guist'hau
Successeur	Maurice Bokanowski
Ministre de la Guerre
	16 décembre 1920 – 16 janvier 1921; (1 mois)
Gouvernement	Leygues
Prédécesseur	André Lefèvre
Successeur	Louis Barthou
Sénateur français
	26 mars 1922 – 16 décembre 1929; (7 ans, 8 mois et 20 jours)
Circonscription	Alpes-Maritimes
Président du Conseil général des Alpes-Maritimes
	1911 – 1926; (15 ans)
Prédécesseur	Maurice Rouvier
Successeur	Louis Gassin
Conseiller général des Alpes-Maritimes
	1901 – 1926; (25 ans)
Circonscription	Canton de Contes
Prédécesseur	Jean Cappatti
Successeur	André Gasiglia
Biographie
Date de naissance	13 avril 1862
Lieu de naissance	Nice
Date de décès	16 décembre 1929 (à 67 ans)
Lieu de décès	Nice
Parti politique	FR
Père	Ignace Pompée, 3ème baron Raiberti (1829-1902)
Mère	Eudoxie Arnulf, baronne Raiberti (1843-1923)
Conjoint	Antonia Malausséna, baronne Raiberti (1878-1970)
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Flaminius, 4^e baron Raiberti^[1], né le 13 avril 1862 à Nice où il est mort le 16 décembre 1929, est un homme politique français^[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de nobles du comté de Nice, titrée baron en 1822 par le roi de Sardaigne Charles-Félix^[1], il est d'abord avocat, puis se tourne rapidement vers la politique. Plusieurs fois député et sénateur des Alpes-Maritimes, il est nommé ministre de la Guerre en 1920 par Georges Leygues, président du Conseil, puis ministre de la Marine en 1922 par Raymond Poincaré, président du Conseil. On lui attribue la rénovation de la marine nationale française^[2].

Les deux douleurs (mère et fille), marbre signé de Théodore Rivière, sur la sépulture de Flaminius Raiberti, Cimetière du Château, Nice

Il épouse, en 1911, Antonia Malausséna, fille d'Arthur Malausséna et petite fille de François Malausséna^[3]^,^[1]. Il est enterré au cimetière du Château, à Nice, sous un couple sculpté par Théodore Rivière.

Mandats[modifier | modifier le code]

Flaminius Raiberti effectue une brillante carrière politique à partir de 1890, date de son élection comme député des Alpes-Maritimes^[2]. Ses différents mandats furent^[2]:

1890-1922 : député des Alpes-Maritimes
1901-1926 : conseiller général de Contes
1911-1926 : président du conseil général des Alpes-Maritimes
1922-1929 : sénateur des Alpes-Maritimes
16 décembre 1920-16 janvier 1921 : ministre de la Guerre
15 janvier 1922-29 mars 1924 : ministre de la Marine

Honneurs[modifier | modifier le code]

Il existe une rue Flaminius-Raiberti à Nice.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Par lettres patentes du roi de Sardaigne du 28 Mai 1822, la famille Raiberti a reçu le titre de baron en la personne de l'avocat Jean-Louis Raiberti avec pour armoiries: "d'argent à la grappe de groseille tigée et feuillée au naturel, au chef d'azur chargé d'un soleil d'or"^[1]. Couronne de baron.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a b c et d} Jules de Orestis di Castelnuovo, La noblesse Niçoise, 1912, p. 130
↑ ^{a b c et d} « Anciens Sénateurs de la III^e République », sur Sénat.fr (consulté le 24 juillet 2020)
↑ « Les Fatou-Raiberti », LExpress.fr,‎ 1^er novembre 2001 (lire en ligne, consulté le 3 janvier 2018)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Flaminius Raiberti, sur Wikimedia Commons

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Jacques Basso, Les Élections législatives dans le département des Alpes-Maritimes de 1860 à 1939, Paris, LGDJ, 1968.
« Flaminius Raiberti », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Éric Gili, « Du village à l’État, réflexion sur l’intégration des élites du Haut Comté de Nice : la famille Raiberti (XVII^e – XIX^e siècles) », pages 25–31 in Jean-Marc Giaume et Jérôme Magail (direction), Le comté de Nice : de la Savoie à l’Europe, identité, mémoire et devenir : actes du colloque, Nice, 24-27 avril 2002, publié par la Fédération des associations du comté de Nice, édité à Nice par Serre en 2006, 386 pages, 24 × 16 cm, (ISBN 9782864104674).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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- Sénat
- Base Sycomore

[:0-1] {a b c et d} Jules de Orestis di Castelnuovo, La noblesse Niçoise, 1912, p. 130

[:1-2] {a b c et d} « Anciens Sénateurs de la III^e République », sur Sénat.fr (consulté le 24 juillet 2020)

[3] « Les Fatou-Raiberti », LExpress.fr,‎ 1^er novembre 2001 (lire en ligne, consulté le 3 janvier 2018)

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