Aller au contenu

Fosse Vieille Machine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fosse Vieille Machine anciennement Machine à feu
Les puits nos 2 et 1 de la fosse Vieille Machine
Les puits nos 2 et 1 de la fosse Vieille Machine
Puits Vieille Machine n° 1 (extraction)
Coordonnées 50,459878, 3,569272[BRGM 1]
Début du fonçage 1758
Profondeur 366 mètres
Arrêt (extraction)
1909 (aérage)
Remblaiement ou serrement 1916
Puits Vieille Machine n° 2 (épuisement)
Coordonnées 50,459806, 3,569406
Début du fonçage 1758
Profondeur 222 mètres
Arrêt 1808 (exhaure)
Remblaiement ou serrement 1823
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Commune Vieux-Condé
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines d'Anzin
Ressources Houille
Concession Vieux-Condé

Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Fosse Vieille Machine anciennement Machine à feu
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse Vieille Machine anciennement Machine à feu

La fosse Vieille Machine de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vieux-Condé. La compagnie, fondée le , ouvre sa première fosse en 1758, elle est initialement nommée Machine à feu. Celle-ci est équipée d'un puits d'extraction et d'un puits d'épuisement, espacés d'une douzaine de mètres. En , le puits d'épuisement est équipé d'une pompe à feu, mais celle-ci n'est pas entièrement fiable, si bien qu'elle est remplacée l'année suivante par celle de la fosse des Trois Arbres. Le puits est alors partiellement comblé. La fosse Neuve Machine est entreprise à l'est du carreau de fosse en 1816 et entre en fonction en 1823, date à laquelle le puits d'épuisement est serrementé. La fosse Vieille Machine cesse d'extraire le , elle est ensuite affectée au retour d'air de la fosse Vieux-Condé jusqu'en 1909, et le puits est serrementé et remblayé en 1916.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Vieille Machine nos 1 et 2. Ceux-ci sont situés sur la voie publique.

La Compagnie des mines d'Anzin est fondée le [A 1]. Les exploitations de l'ancienne Compagnie Desandrouin et Cordier sont les fosses Trois Arbres et Gros Cailloux. Deux puits sont alors creusés en 1758[1],[2]. Le puits d'extraction, ou Machine à feu no 1, est de section carrée, avec un diamètre utile de deux mètres. Le puits d'épuisement, ou no 2, est situé à une douzaine de mètres au sud-est[note 1] du puits principal.

Exploitation

[modifier | modifier le code]

En , le puits no 2 est équipé d'une pompe à feu qui fonctionne durant 22 heures par jour, donnant 420 coups de piston à l'heure, ce qui permet d'exhaurer 22 000 pieds cubes par jour. Cette installation n'était pas sans faille, puisqu'elle est remplacée en 1808 par celle de la fosse Trois Arbres, cette dernière assurant l'exhaure dans tout le secteur. Le puits Machine à feu no 2 est alors partiellement comblé. La fosse Neuve Machine est entreprise à 50 mètres à l'est[note 1] du puits Machine à feu no 1 à partir de 1816[3], et entre en service en 1823. La fosse Machine à feu est alors renommée Vieille Machine.

C'est en 1823 que le puits Vieille Machine no 2, initialement profond de 222 mètres, est serrementé[2]. La fosse Vieille Machine cesse d'extraire le . Elle sert ensuite de retour d'air à la fosse Vieux-Condé, sise à 906 mètres au sud-est[note 1], et ce jusqu'en 1909. Le puits Vieille Machine no 1, profond de 366 mètres[BRGM 1], est serrementé et comblé en 1916[1], la même année que le puits Neuve Machine[3].

Reconversion

[modifier | modifier le code]

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Vieille Machine nos 1 et 2. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[4]. Il ne reste rien de la fosse[5], une route et un parking prennent la place des installations.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
Notes
  1. a b et c Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 12. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Pierre Choquet, Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Vieux-Condé et sa Région. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article