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Jean-Baptiste Bompard

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Jean-Baptiste Bompard
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
Saint-NazaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflits
Distinction

Jean-Baptiste François Bompard, né le à Lorient, mort le à Saint-Nazaire (Gard), est un marin français ayant notamment participé comme corsaire à la guerre d'indépendance américaine.

Combat entre l’Embuscade et le Boston, 31 juillet 1793.

Pendant les combats de la première coalition opposant la première république française au reste de l'Europe, il commande la frégate L'Embuscade à bord de laquelle il conduit l'ambassadeur français Edmond-Charles Genêt auprès de la jeune république américaine. Alors que son navire (armé de 32 canons) est à l'ancre dans le port (neutre) de New York, il est défié par George Courtenay le commandant du HMS Boston de la Royal Navy à un combat naval dans les eaux internationales au large de la rade de New York. Cette bataille navale se produit au matin du à la vue d'une foule de curieux pressés sur le rivage américain. Au cours du combat le second de Courtenay considérant que son commandant est tué, en fait jeter le corps à la mer mais se montre incapable de poursuivre l'engagement. La lutte indécise force toutefois le navire anglais à rompre le combat et à fuir vers Terre-Neuve. Malgré trois mâts brisés, Bompart parvient à ramener sa frégate dans le port de New York où il est reçu en héros. À titre de témoignage de reconnaissance, la ville fait frapper et lui octroie une médaille que le Français accepte à condition de ne pas avoir à la porter sur son uniforme, la Convention nationale ayant interdit aux militaires français le port de médailles ou décorations.

Quelques années plus tard, la France décidant de soutenir la rébellion irlandaise et sa démarche indépendantiste à l'égard de la couronne britannique il participe à la tentative de débarquement en Irlande. Cette opération qu'il dirige pour sa partie maritime échoue et voit plusieurs des bâtiments français défaits, pris ou coulés au cours de la bataille de l'île de Toraigh.

Il est par la suite nommé amiral jusqu'à sa retraite prématurée, en 1801, en raison de ses opinions politiques.

Plusieurs villes de Bretagne ont donné son nom à une rue, on peut citer notamment Brest, Lorient, Saint-Malo[1].

Notes et références

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Sources et bibliographie

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