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Jean Eynaud de Faÿ

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 Jean Eynaud de Faÿ
Surnom Rousseau
Naissance
Chantenay-Villedieu (Sarthe)
Décès (à 85 ans)
Hyères
Origine Drapeau de la France France
Arme Marine
Grade Contre-amiral
Années de service 1926
Conflits Seconde Guerre mondiale
Famille Frère de Jacques Eynaud de Faÿ

Jean Eynaud, puis Eynaud de Faÿ, né le , au logis de Coudreuse à Chantenay-Villedieu, et mort le à Hyères[1], est un contre-amiral français.

Origine familiale

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Jean Albert Marie Eynaud de Fay est le fils de Pierre Eynaud (1875-1934) et de Geneviève de Benoist ; il a pour grands-pères Léopold Eynaud (1838-1904), polytechnicien, officier de marine, directeur de la Construction navale, puis du Génie Maritime, et Jules de Benoist (1842-1904), général.

Il est le frère de Jacques Eynaud de Faÿ et de Marie-Agnès Eynaud (1909), moniale à Ryde.

Entré à l'École navale en 1926, Jean Eynaud du Faÿ est spécialiste des transmissions.

Début de carrière

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Chef du service transmissions du croiseur Colbert au moment de l'armistice, il passe sur le Dupleix l'année suivante.

Après le sabordage, il est placé en congé d'armistice au printemps 1943, date à laquelle il s'installe à Angers, où il devient secrétaire général de l'Union provinciale de la Corporation Paysanne.

Résistance

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Comme pour beaucoup de ses camarades mis en congé d'armistice, son nouvel emploi civil lui sert de couverture, tandis qu'il s'engage dans la Résistance active. Il devient, en effet, en , chef de l'Organisation civile et militaire (OCM) du département de Maine-et-Loire puis, en de la même année, chef départemental de l'Organisation de résistance de l'armée (ORA) sous le pseudonyme Rousseau.

En avril 1944, il est nommé commandant des Forces françaises de l'intérieur (FFI) du département de Maine-et-Loire (près de 4000 hommes).

En août, ses hommes sont versés dans le 135e régiment d'infanterie, et participent activement à la libération d'Angers, de Retz et du Mans.

Suite de carrière

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Le mois suivant, Eynaud de Faÿ réintègre la Marine et en sortira contre-amiral.

Décorations

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Références

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  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )