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Karl Höller

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Karl Höller
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
HaushamVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université de musique et du spectacle vivant de Francfort-sur-le-Main (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Membre de
Académie des arts de Berlin
Académie bavaroise des beaux-arts
Musical Academic Association at Würzburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Instrument
Maître
Genre artistique
Distinctions

Karl Höller (Bamberg, Hausham, ) est un compositeur, chef d'orchestre et organiste allemand.

Karl Höller est né à Bamberg, Bavière. Il est issu d'une famille de musiciens du côté paternel comme maternel: son père Valentin Höller a été organiste de la cathédrale de Bamberg pendant 40 ans, et son grand-père Georg Höller (1838-1901) et son arrière-grand-père Georg Höller étaient organistes à la cathédrale de Wurtzbourg. Sa mère était une chanteuse, dont le père Michael Drausnick (1853-1924) avait été un chef de chœur et musicien [1]. Sa tante Gretchen Drausnick a été la première femme organiste à Wurtzbourg. Trois autres de ses tantes maternelles étaient aussi des organistes. Karl a montré des facilités à jouer de l'orgue à un âge précoce[2]. Il était petit chanteur à partir de six ans. Il a étudié le piano, l'orgue et le violoncelle à Bamberg. Il est allé au Conservatoire de Wurtzbourg où il a étudié la composition avec Hermann Zilcher, et à l'Académie de musique de Munich, où il a étudié la composition avec de Joseph Haas et Waltershausen, l'orgue avec Emmanuel Gatscher, et la direction avec Siegmund von Hausegger. Il a fréquenté également l'université de Wurtzbourg pour des études en musicologie et histoire de l'art. Après avoir réussi ses examens d'orgue et de composition en 1929, il a suivi les classes de maître de Haas. Il a enseigné à l'Académie de Munich (1933-1937), à partir de 1937 à Francfort au Conservatoire Hoch (1938-1946), et au Conservatoire de Munich (1949-1972). Il a pris en charge la classe de composition de son professeur Joseph Haas[3]. En 1942, Höller a rejoint le NSDAP[4],[5]. En 1944, Karl Höller a été inscrit sur la Gottbegnadeten-Liste qui lui évitait d'être mobilisé pour la défense du pays. À cette époque, Karl Höller a composé une grande Symphonie en ut dièse mineur (Op. 40, 1942-1945), qui a été créée en 1950, par l'Orchestre d'État de Hambourg sous la direction de Joseph Keilberth et qui a été qualifiée par les critiques du quotidien Die Welt comme une « synthèse de Bruckner et du Jazz, de l'exubérance et de l'ascétisme ».

Karl Höller a été président de l'Académie de musique de Munich de 1954 à 1972.

Karl Höller est devenu membre de l'Académie des arts de Berlin en 1952, et membre honoraire de l'Académie bavaroise des beaux-arts en 1958.

Ses compositions sont caractérisées par une polyphonie colorée, une harmonie impressionniste. Elles évoquent Paul Hindemith, Hans Pfitzner, Max Reger et l'école française du XXe siècle. Il a écrit dans un langage tonal indépendant des modes dominantes. Pour cette raison, il a été critiqué au début d'être moderniste, et plus tard il a été traité de réactionnaire. Sa musique a été enregistrée par des artistes comme Eugen Jochum (Fantaisie symphonique et Variations Sweelinck), Wilhelm Furtwängler (Concerto pour violoncelle no 2, avec l'Orchestre philharmonique de Berlin[6]) et d'autres.

Karl Höller est décédé le à Hausham, dans l'arrondissement de Miesbach, en Bavière.

  • 1931 : Felix-Mottl-Preis
  • 1940 : Nationalpreis
  • 1950 : Kunstpreis der Stadt München
  • 1952 : Musikpreis der Bayerischen Akademie der Schönen Künste
  • 1957 : Louis-Spohr-Musikpreis der Stadt Braunschweig
  • 1959 : Bayerischer Verdienstorden
  • 1967 : ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
  • 1973 : Kulturpreis der oberfränkischen Wirtschaft (IHK für Oberfranken)
  • 1974 : Großes Verdienstkreuz mit Stern der Bundesrepublik Deutschland

Musique orchestrale

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  • Concertino pour violon, alto, piano et orchestre de chambre, Op. 9 (1930)
  • Concerto de chambre pour violon et orchestre, Op. 10 (1930; révisé en Concerto pour violon, Op. 23, 1938; nouvelle version 1967)
  • Divertimento pour orchestre de chambre, Op. 11a (1939)
  • Concerto pour orgue et orchestre de chambre, Op. 15 (1930/32; révision 1966)
  • Toccata, Improvisation et Fugue (orchestration de Op. 16 pour 2 pianos) (1942)
  • Hymne sur des Chorals Grégorien, Op. 18 (1932/34)
  • Concerto de chambre pour clavecin et petit orchestre ou 6 instruments solistes (Op. 19, 1933/34; révision 1958)
  • Variations Symphoniques (ou Fantaisie Symphonique) sur un thème de Girolamo Frescobaldi, Op. 20 (1935, rev. 1956, 1965)
  • Passacaglia et Fugue sur un thème de Frescobaldi, Op. 25 (1938/39)
  • 2 Concertos pour violoncelle (no 1, Op. 26, 1940/41; no 2, Op. 50, 1949)
  • Heroische Musik, Op. 28 (1940)
  • 2 petites symphonies, Op. 32a (1965), Op. 32b (1969)
  • Concerto grosso pour 2 violons et orchestre, Op. 38a (1965; réécriture de la Sonate Trio pour 2 violons et piano Op. 38)
  • 2 symphonies (no 1, Op. 40, 1942–46; no 2, Op. 65, 1973, "Hommage à Mozart")
  • Sonate pour orchestre, Op. 44a (1966)
  • Sérénade pour orchestre de chambre, Op. 46a (1957; rev. pour grand orchestre 1972)
  • Concerto Symphonique pour violon et orchestre, Op. 47 (1947/48)
  • Fugue pour orchestre à cordes (1948; réécriture du premier mouvement du quatuor à cordes no 5, Op. 48)
  • Divertimento pour flûte et cordes, Op. 53a (? 1978)
  • Sweelinck Variations ("Mein junges Lebe hat ein End"), Op. 56 (1950/51)
  • Intrade, Allegro et Fugue, pour timbales, percussion et cordes, Op. 60 (1962)
  • ”Bamberger” Concerto pour piano Op. 63 (1972/73)
  • Transcription pour orchestre des Cinq Danses Allemandes pour piano de Franz Schubert [7]
  • Transcription pour orchestre du "Praeludium und Fughetta" de Max Reger, Op. 80 (1974)

Musique de chambre

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  • 8 sonates pour violon (non numérotées, Op. 4, 1929, révision 1968; no 1, Op. 30, 1942; no 2 en sol mineur, Op. 33, 1943 – dédiée à la mémoire d'Alma Moodie, qui est décédée en [8]; no 3, Op. 35 "Fränkische", 1944; no 4, Op. 37, 1945; no 5, Op. 39 "Honegger Sonata", 1946; no 6, Op. 44, 1947; no 7, Op. 52, 1949)
  • Trio de chambre pour 2 violons et piano Op. 6 (1930)
  • Quatuor avec piano (Op. 7, 1930; révision 1955)
  • Divertimento pour flûte, violon, alto, violoncelle et piano Op. 11 (1931)
  • 6 quatuors à cordes (no 1, Op. 24, 1938, révision 1966; no 2, Op. 36, 1945; no 3, Op. 42, 1947 – voir aussi Sérénade pour Quintette à vent, Op. 42a; no 4 en ut (après la visite d'une exposition « Moderne französische Malerei »), Op. 43, 1947; no 5, Op. 48, 1948; 1er mouvt. réécrit "Fugue pour Orchestre à cordes"; no 6, Op. 51, 1948 (en souvenir de Georg Kulenkampff))
  • Largo appassionato (violon/piano 1939)
  • Musique pour violon et piano Op. 27 (1940/41; rev. 1956)
  • 2 Sonates pour violoncelle (no 1, Op. 31, 1943, rev. 1967; pour alto et piano; aussi pour alto et clarinette, 1967; no 2, Op. 66, ? 1979)
  • Trio avec Piano en ut mineur, Op. 34 (1944; aussi pour Harpe, Violon, et violoncelle, Op. 34a, 1966)
  • Trio Sonata ‘in the old style’, Op. 38 (2 violons et piano 1946; rev. comme Concerto Grosso pour 2 violons et orchestre, Op. 38a, 1965)
  • Sérénade pour quintette à vent, Op. 42a (d'après le Quatuor à cordes no 3, Op. 42)
  • 2 Sonates pour flûte (no 1, Op. 45, 1947; nº 2 in C, Op. 53, 1948)
  • Quintette avec clarinette en la mineur, Op. 46 (1947)
  • Fantasy, Op. 49 (violon et orgue, 1949)
  • Divertimento pour 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse et flûte, Op. 53a
  • Improvisation on the sacred folksong "Schonster Herr Jesu", Op. 55 (violoncelle et orgue, 1950; ou violon et piano)
  • Sonate pour alto en mi mineur, Op. 62, "In memoriam Paul Hindemith" (1966/67)
  • Scherzo pour octuor à vent (1972)

Musique de piano

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  • Suite, Op. 2
  • 3 petites suites, Op. 2a (1975; inclut une Suite réécrite, Op.2)
  • Toccata, Improvisation et Fugue, Op. 16 (2 pianos, 1932, rev. 1966; voir aussi la version orchestrale)
  • Sonatina, Op. 29 (1942)
  • 2 petites sonates pour piano 4 mains (Op. 32, 1943)
  • 3 petites sonates (Op. 41, 1946)
  • Petite Danse (1950)
  • 2 petites sonates pour 2 pianos, Op. 41a (1967)
  • Tessiner Klavierbuch, Op. 57 (1957/61)
    • Impression; Scherzoso; Elegie; Étude; Notturno; Capriccio ("Kuckuck"); Die Glocken von; Capriasca; Tanz; Epilog[9]
  • 2 Sonatinas, Op. 58 (1962)
  • Capricious Dance
  • Chorale Partita "O wie selig seid ihr doch, ihr Frommen", Op. 1 (1929)
  • Fantasy (1930)
  • Chorale Variations "Helft mir Gottes Güte preisen", Op. 22, no 1 (1936)
  • Chorale Variations "Jesu, meine Freude", Op. 22, no 2 (1936)
  • Ciacona in B minor, Op. 54
  • Chorale-Passacaglia on "Die Sonn' hat sich mit ihrem Glanz gewendet", Op. 61 (1962)
  • Triptychon on the Easter sequence "Victimae paschali laudes", Op. 64
  • Chorale Prelude "Zu Bethlehem geboren"

Musique vocale

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  • Missa brevis, Op. 3 (soli et chœur mixte a cappella, 1929)
  • 3 altdeutsche Minnelieder, Op. 5 (1929)
  • Motet Media vita in morte sumus, chœur d'hommes, ténor et basse solos, Op. 8 (1930)
  • Jubilate Deo, pour chœur à 5- ou 8-parties et orgue (1930)
  • Weihnachtsmusik, Op. 12a (voix de femmes et d'enfants, violon et orgue; 1931)
  • 3 Lieder nach Gedichten von Thea Graziella (1931)
  • Passionmusik, Op. 12b (voix de sopranos et enfants, violon et orgue; 1932)
  • Hymnen, Op. 13 (chœur d'hommes, 3 trompettes, timbales et orgue, 1932; révision Hymnischer Gesang pour chœur d'hommes ou mixte et orchestre, Op. 13a)
  • Requiem Missa pro defunctis, Op. 14 (chœur et orgue, 1931/32)
  • Emitte spiritum, chœur et orgue (1932)
  • 6 geistliche Gesänge, Op. 17 (chœur et orgue, 1932; version pour chœur et piano 1972)
  • Lied zur Fastnacht, chœur de femmes et d'enfants à 3 parties et piano 4-mains (1933)
  • Motet Tenebrae factae sunt, Op. 21 (chœur d'hommes, flûte, hautbois et clarinette; 1937)
  • Weg in die Zukunft, chœur à 2 parties et vents ou piano (1939)
  • Volk, du bist das Wesen, chœur à 3 parties (1939)
  • Sommernacht, 5 chants pour chœur a cappella 4- et 8-parties, Op. 59 (1963)

Musiques de film

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  • Raum in kriesenden Licht (1936)
  • Antwort des Herzens (écrit en 1949 pour un documentaire de 1950)[10]

Discographie

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  • Organ Music (Fantasie op. 49, Triptychon op. 64, Improvisation op. 55); Interprètes: Barbara Harbach (orgue), William Preucil (violon), Roy Christensen (violoncelle); Label: GASPARO, Nashville (États-Unis) 1990
  • Sonaten für Flöte und Klavier (op. 43 + 53) und Sonatine für Klavier op. 58/2 (sowie Werke für Flöte und Klavier von Paul Hindemith); Interprètes: Xavier Relats (flûte) et Jordi Maso; Label: ASV Ltd., London (England) 2001
  • Symphonische Phantasie für Orchester op. 20 und Sweelinck-Variationen op. 56; Interprètes: Sinfonie-Orchester des Bayerischen Rundfunks, Eugen Jochum (Dirigent); Label: Deutsche Grammophon GmbH, Hamburg 1958/ 2005 in der Reihe Musik ... Sprache der Welt auf CD wiederveröffentlicht
  • Karl Höller. Vol. 1 / Kammermusik 1 (4. Streichquartett op. 43, Trio für Violine, Violoncello und Harfe op. 34a, Sonate für Viola und Klavier op. 62); Interprètes: Christian Sikorski (Violine), Uta Terjung (violon), Axel Breuc (alto), Maro de Secondi (Violoncelle), Maria Stange (harpe), Georg Schmidt (alto dans op. 62), Karl Höller (piano); Label: ambitus, Utting a. A. 2005
  • Karl Höller. Vol. 2 / Orgelwerke (Partita op. 1, Ciacona op. 54, 2 Choralvariationen op. 22, Choral-Passacaglia op. 61); Interprète: Edgar Krapp; Label: ambitus 2006
  • Karl Höller. Vol. 3 (+4) / Orchesterwerke auf 2 CD (1. Symphonie op. 40, 2. Symphonie op. 65); Interprètes: Bamberger Symphoniker, Bayerische Staatsphilharmonie, Hermann Bäumer (chef); Label: ambitus 2007
  • Karl Höller. Vol. 5 / Orgelwerke 2 (Fantasie op. 49, Improvisation op. 55, Triptychon op. 64); Interprètes: Ya'akov Rubinstein (Violon), Mark Kosover (Violoncelle), Winfried Böning (Orgue); Label: ambitus 2007
  • Karl Höller. Vol. (6+) 7 / Geistliche Vokalwerke auf 2 CD (Missa brevis op. 3, Sechs geistliche Gesänge op. 17, Eine kleine Weihnachtsmusik op. 12b, Missa pro defunctis op. 14); Interprètes: Madrigalchor der Hochschule für Musik und Theater München, Tanja Wawra (chef), Axel Flierl (Orgue), Heidi Elisabeth Meier (Soprano), Isabelle Lambelet (Violon); Label: ambitus 2007

Bibliographie

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  • Helmut Wirth: Artikel über Karl Höller in den Musiklexika MGG (1957/2003) und The New Grove (1995/2001)
  • Alexander L. Suder (Hrsg.): Karl Höller (Monografie über den Komponisten, mit Beiträgen von Axel Flierl, Christoph Gaiser, Anton Würz und Klemens Schnorr; Bd. 50 der Reihe Komponisten in Bayern), Tutzing 2007, (ISBN 978 3 7952 1227 8)
  • Ursula Stürzbecher: Werkstattgespräche mit Komponisten (darin Kapitel über Karl Höller S. 214-225), dtv, 2. überarbeitete Auflage, Munich, 1973, (ISBN 3 423 00910 1)
  • Karl Laux: Karl Höller, in: Musik und Musiker der Gegenwart. Erster Band: Deutschland, Essen 1949, p. 137-149
  • Hans Renner: Karl Höller, in: Reclams Konzertführer. Orchestermusik, Stuttgart 1954, p. 791-797
  • Wilhelm Zentner: Karl Höller, in: Reclams Kammermusikführer, Stuttgart 1955, p. 643-647
  • Attila Csampai/Dietmar Holland (Hrsg.): Karl Höller, in: Der Konzertführer - Orchestermusik von 1700 bis zur Gegenwart, Rowohlt-Verlag, Reinbek bei Hamburg 1987, p. 1127
  • Viktor Lukas: Karl Höller, in: Reclams Orgelmusikführer, Stuttgart 1992 (6. Auflage), p. 357-361
  • Peter Hollfelder: Karl Höller, in: Das große Handbuch der Klaviermusik, Wilhelmshaven 1996, p. 262
  • Axel Flierl: Klangmystiker zwischen Reger und Ravel - Anmerkungen und Beobachtungen zu Karl Höller (1907-87) und seiner Ciacona op. 54 für Orgel, in: Organ - Journal für die Orgel, 7. Jg., Nr. 3/2004, p. 24-27
  • Martin Torp: „Modern, aber niemals modisch“. Portrait des Komponisten Karl Höller (1907-1987) zum 100. Geburtstag, in: Die Tonkunst. Magazin für klassische Musik und Musikwissenschaft, S. 260-267; Lübeck, /Nr. 3, 1. Jg. (2007), (ISSN 1863-3536)
  • Fred K. Prieberg: Musik im NS-Staat, Francfort-sur-le-Main, 1982, p. 116, 267, 272, 320
  • Michael Kater: The Twisted Muse, New York 1997; Titel der deutschsprachige Ausgabe: Die mißbrauchte Muse. Musiker im Dritten, Munichen/Vienne 1998 (Taschenbuchausgabe München 2000, darin über Karl Höller: S. 357 ff.)

Références

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  1. ambitus.de
  2. classical.net
  3. classical-composers
  4. Numéro 8.827.661
  5. Ernst Klee : Das Kulturlexikon zum Dritten Reich. Wer war was vor und nach 1945. S. Fischer, Francfort-sur-le-Main, 2007, p. 255.
  6. amazon
  7. Sinfonia Varsovia
  8. Jean Laurent
  9. [1]
  10. IMDb

Liens externes

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Source de la traduction

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