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Musée archéologique de Saint-Marcel (Indre)

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Musée archéologique de Saint-Marcel (Indre)
Statue représentant une Déesse mère[Note 1].
Informations générales
Nom local
Musée archéologique d'Argentomagus
Type
Ouverture
[1]
Dirigeant
Surface
2 400 m2[1]
Visiteurs par an
17 000 ()[1]
Site web
« Musée et site archéologiques d'Argentomagus », sur Site officiel du Musée d'Argentomagus - Saint-Marcel, (consulté le ).
Collections
Collections
Sculpture gallo-romaines ; artéfacts époque paléolithique ; monnaies gallo-romaines ; céramiques gallo-romaines ; Objets de verrerie et de métallurgie hallstattiens et laténiens
Genre
Artéfacts et vestiges archéologiques
Provenance
Indre ; Cher et marges du Berry
Époque
Bâtiment
Article dédié
Site archéologique d'Argentomagus
Protection
Classé ou inscrit (CNMHS)[2]
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Musée archéologique d'Argentomagus, quartier Les Mersans - BP 6 36 200 Saint-Marcel
Coordonnées
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Le Musée archéologique d'Argentomagus est un établissement qui est localisé à Saint-Marcel, dans l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Présentation

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Le Musée d'Argentomagus Saint-Marcel (Indre)

Situés sur un promontoire surplombant la Creuse, les bâtiments constituant le site muséographique sont simultanément à ciel ouvert, pour la partie des vestiges gallo-romains, et sous abris, pour la partie des collections exposées et conservées. Les ruines, d'époque gallo-romaine et observant un bon état de conservation, appartiennent à l'antique municipe romaine d'Argentomagus, élevée au Ier siècle apr. J.-C. et qui succède à l'oppidum des Bituriges Cubes du même nom. Les collections sont composées d'artefacts attribués à plusieurs périodes chronologiques : le paléolithique, l'Âge du fer (périodes hallstattienne et laténienne, mais également gallo-romaine. Le bâtiment d'exposition abrite des sections dédiées à différents domaines, tels que la numismatique, la sculpture antique, ou encore des objets de verrerie et de métallurgie.

Le Musée archéologique d'Argentomagus a ouvert ses portes en , sous l'impulsion de l'archéologue et historien Gérard Coulon. Le celtologue en est l'actuel directeur et conservateur. L'établissement, bien qu'ayant subit des travaux de rénovation à la fin des années 2000, accueille à nouveau ses visiteurs en [Note 2][3]. En , le nombre total de visiteurs s'élevait à 17 000.

Collections

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Le site archéologique à ciel ouvert

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Notes et références

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  1. Cette œuvre façonnée en pierre calcaire oolithique et pourvue d'une hauteur d'environ 42 centimètres, est assignée à l'époque gallo-romaine. On peut observer que le personnage divin porte une corne d'abondance, symbole le caractérisant. On peut également remarquer que la divinité tient une patère dans sa main droite, élément qui pourrait évoquer une incarnation de la Déesse mère Épona. Cette sculpture votive est actuellement exposée au Musée de Saint-Marcel/Argentomagus, dans le département de l'Indre.
  2. Plus précisément le .

Références

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  1. a b c et d « Musée et site archéologiques d'Argentomagus », sur Site officiel du Musée d'Argentomagus - Saint-Marcel, (consulté le ).
  2. « Musée et site archéologiques d'Argentomagus : Jardin romain, Saint-Marcel », sur Berry Province, (consulté le ).
  3. « Le musée d'Argentomagus fait peau neuve : réouverture le  », sur actu.histoire.antique.com (consulté le ).

Bibliographie

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  • Monique Dondin-Payre, « Deux inscriptions inédites du musée d'Argentomagus : religion et culte impérial (Two unpublished inscriptions from Argentomagus museum: religion and the imperial cult. », Revue archéologique du Centre de la France, vol. tome 36,‎ , pages 145 à 156 (DOI 10.3406/racf.1997.2765, lire en ligne, consulté le ).
  • Maria Filomena Guerra, F. Beauschene, I. Fauduet et Jean-Noël Barrandon, « Caractérisation par activation neutronique des fibules d'Argentomagus. », Revue d'Archéométrie, no 14,‎ , pages 99-107. (DOI 10.3406/arsci.1990.885, lire en ligne, consulté le ).
  • Isabelle Fauduet, « L'amulette « égyptienne » d'Argentomagus (Indre). », Revue archéologique du Centre de la France, vol. tome 18, no fascicule 1-2,‎ , pages 21-23. (DOI 10.3406/racf.1979.2218, lire en ligne, consulté le ).
  • Isabelle Fauduet et Gérard Coulon, « Un manche d'éventail en ivoire à Argentomagus (Saint-Marcel, Indre). », Gallia, vol. tome 48,‎ , pages 337-343 (DOI 10.3406/galia.1991.2924, lire en ligne, consulté le ).
  • Jacqueline Lorenz (dir.), Dominique Tardy (dir.), Gérard Coulon (dir.) et al., La pierre dans la ville antique et médiévale : Actes du colloque d’Argentomagus Tours, vol. 18 (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France), Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, , 192 p. (lire en ligne).
  • Gérard Coulon, Argentomagus : du site gaulois à la ville gallo-romaine, Paris, Éd. Errance, coll. « Hauts lieux de l'histoire », , 164 p. (ISBN 2-87772-131-0).
  • Isabelle Fauduet, Gaule romaine, sanctuaires, dévots et offrandes, coll. « Archéologia » (no 525), , 82 p., pages 56 à 63.
  • Anne Villard et Gérard Coulon, Tombes aristocratiques en pays biturige : exposition, (Musée d'Argentomagus, Saint-Marcel, Indre) 12 juin-15 octobre, Musée d'Argentomagus, , 48 p. (ISSN 1159-6686).
  • Christian Cribellier et Émilie Roux, « Agglomérations secondaires gallo-romaines en région Centre-Val-de-Loire », DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles)/Archéologie en région Centre - Val-de-Loire, DRAC/Ministère de la Culture et de la Communication,‎ 2011 (document archivé), p. 20 (lire en ligne, consulté le ).
  • Stephan Fichtl, La ville celtique, les oppida de 150 avant J.-C. à 15 après J.-C., Paris, ERRANCE, 2005 (édition augmentée), 267 p. (ISBN 978-2-87772-307-7 et 2-87772-307-0).
  • Christophe Batardy, Olivier Buchsenchutz et Françoise Dumazy, « Le Berry antique : Atlas 2000 », Revue archéologique du Centre de la France, Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, vol. 21 (supplément de la revue archéologique du Centre de la France),‎ (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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