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Lesbian pulp fiction

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Couverture de I Prefer Girls par Jessie Dumont, illustration de Robert Maguire, 1963

La notion de Lesbian pulp fiction fait référence à tout roman au format de poche du milieu du XXe siècle dont le contenu et les thèmes sont ouvertement lesbiens.

La notion de Lesbian pulp fiction est fréquemment confondue avec le pulp, abréviation de pulp magazine dont les thèmes abordés allaient de la romance au récit fantastique, en passant par les histoires de détective et la science-fiction. Le Lesbian pulp fiction est lui-même un des thèmes abordés par les pulps, ce qui apporte une confusion de nom dans le langage populaire.

De nombreux éditeurs des années 1950 et 1960 publiant des romances, des westerns, des récits fantastiques, des histoires de détectives, etc. publiaient également des romans lesbiens. À cette époque, très peu d'ouvrages de littérature traitaient du lesbianisme. Les pulps étaient considérés fréquemment comme la seule référence en la matière et apportaient une vision de ce qu'est être lesbienne.

Stephanie Foote, professeur à l'Université de l'Illinois, a souligné le rôle important de ces romans dans la construction d'une identité lesbienne juste avant la deuxième vague du féminisme : « Les pulps ont été compris comme des indicateurs d'une histoire secrète des lecteurs, et ils ont été considérés parce qu'ils ont été lus. Plus ils sont lus, plus ils sont pris en compte, et plus ils sont lus, plus proche est la relation entre la zone de polarisation des lecteurs et la construction d'une communauté lesbienne… La lecture de ces romans permet aux personnes concernées par l'identité lesbienne de comprendre qu'elles ne sont pas seules »[1].

Les pulp fiction ou romans de poche (paperback fiction) ont été appelés ainsi en raison de leur ressemblance dans la présentation (ou même dans le contenu) avec les magazines imprimés sur du papier bon marché. Les livres étaient vendus dans les drugstores, les kiosques à journaux, les terminaux de bus et autres lieux d'achats à bas prix.

Le format du livre était suffisamment petit pour tenir dans un sac à main ou dans la poche arrière, d'où la combinaison du nom et du format livre de poche. C'étaient des ouvrages populaires et non des ouvrages dits de collection.

Au début du XXe siècle, seule une poignée de livres présentant des relations entre femmes furent publiés[2]. Ces romans étaient cartonnés et parmi ceux-ci figurent :

We Too Are Drifting et Pity for Women ne connaissent pas une fin heureuse, image stéréotype de la relation lesbienne. Torchligt to Valhalla est le premier ouvrage de ce type à connaitre une fin heureuse. L'ouvrage The Price of Salt de Patricia Highsmith, (écrit sous le nom de plume de Claire Morgan) paru en 1952 est généralement référencé être le premier ouvrage lesbien à connaître une fin positive, mais Tochlight for Valhalla, paru en 1938 lui est antérieur[2].

Après la Seconde Guerre mondiale

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Après la Seconde Guerre mondiale est apparu un nouveau genre de littérature édité sur des supports à bas prix, adoptant le même concept peu coûteux du pulp magazine qui existait déjà au début du XXe siècle[3]. Ces livres au format de poche et sur papier bon marché furent appelés les pulp fictions. Ils abordaient des thèmes précédemment considérés comme inconvenants, comme le crime, la drogue, les gangs, l'homosexualité. La forme de littérature habituelle n'était pas respectée et la censure ne pouvait intervenir dans tous les points de vente. Les éditeurs cependant craignaient la censure postale et certains prenaient soin de ne pas publier des histoires trop favorables à un mode de vie « déviant ». Les lesbian pulp fictions étaient vendus en de nombreux points accessibles à un public qui, d'ordinaire, n'avait pas accès à ce genre de fiction[4].

Des centaines de titres furent publiés entre 1950 et 1969 dans le thème Lesbian pulp fiction et des millions d'exemplaires de chaque titre furent vendus[5]. L'achat et la lecture de ces livres ne furent toutefois pas aisés pour les femmes. Chaque achat équivalait à un coming out pour la femme face au caissier du magasin. L'écrivain Joan Nestle les a surnommés « livres de survie » et en décrit l'achat :

« Le fait de prendre le livre dans un rayon du drugstore et de se présenter avec ce livre au comptoir pour en régler l'achat était un geste difficile et effrayant pour la plupart des femmes. Cela était particulièrement vrai sous l'époque du maccarthysme. Tout à fait dans les normes de lecture d'aujourd'hui, ces livres ont été à ce point menaçants pour les femmes que celles-ci les cachaient, les brûlaient ou les jetaient »

[6].

Women's Barracks

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Le premier pulp abordant une relation lesbienne et publié dès 1950 fut Women's Barracks de Tereska Torres aux éditions Gold Medal Books. L'histoire est une version romancée du journal qu'elle a tenu durant son service dans les Forces françaises libres durant la guerre. Le livre devient rapidement un bestseller, vendu à plus de deux millions d'exemplaires durant les cinq premières années[7] et la première publication pulp à évoquer franchement les conditions des mères célibataires et des relations lesbiennes. Au total, 4 millions d'exemplaires de ce livre ont été vendus aux États-Unis, et il a été traduit en treize langues. En 1952, Women's Barracks est présenté par le House Select Committee on Current Pornographic Materials (en) comme un exemple de livre de poche promouvant un relâchement moral[8]. Quand The Feminist Press l'a réédité à New York en 2003, la presse l'a présenté comme l'un des livres ayant inspiré un nouveau genre d'écriture lesbienne et féministe aux États-Unis[9]. Tereska a publié en 2011 une adaptation française sous le titre Jeunes femmes en uniforme. Son journal de guerre est paru en 2000 sous le titre Une Française Libre.

Spring Fire et le début d'un genre

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Tenant compte du succès du pulp Women's Barracks, Gold Medal Books publia un autre livre de poche ayant pour thème le lesbianisme, et finalement publia les livres les moins homophobes du genre[10].

Le pulp Spring Fire (en) écrit par Marijane Meaker sous le pseudonyme de Vin Packer est généralement considéré comme le premier livre de poche lesbien. La relation entre les deux personnages principaux est l'objet de l'histoire, alors que les relations décrites dans Women's Barracks englobaient plusieurs types de situations vécues par les femmes. Spring Fire est également le premier roman moderne écrit par une lesbienne. L'ouvrage fut édité par Gold Medal Books en 1952 et vendu à plus d'un million et demi d'exemplaires. Il s'agit d'une histoire d'amour entre deux étudiantes, Mitch et Leda.

Les fins tragiques de Women's Barracks et Spring Fire (suicide et folie) sont typiques des romans pulps. L'éditeur de Marijane Meaker lui confia que les pulps circulaient par la voie postale et que tous les envois qui transitaient par les US postal étaient soumis à un contrôle de censure imposé par le gouvernement. Les éditeurs devaient faire en sorte que les livres ne puissent être une incitation à l'homosexualité[11]. Les personnages ne pouvaient être simultanément homosexuels et heureux en fin de livre. Les personnages du livre devaient soit renoncer à leur relation et se mettre en couple avec un homme, soit si la relation homosexuelle perdurait, mourir, être atteint de folie, ou subir un sort tout aussi effrayant.

Bien que publié à l'origine sous un format broché (mais rapidement édité en pulp), le roman The Price of Salt écrit par Patricia Highsmith sous le pseudonyme de Claire Morgan est le premier à faire exception dans l'aboutissement de l'histoire.

Odd Girl et The Third Sex écrits par Artemis Smith[12], le nom de plume d'Annselm Morpurgo, philosophe et militante féministe du début des années 1950, furent finalement publiés par Beacon Books en 1959, après avoir essuyé de multiples refus de la part de la plupart des éditeurs. Contrairement aux romans pulps du début, ces romans comportaient des positions politiques fortes influençant la formation de mouvements réclamant des droits aux homosexuels à la fin des années 1950. Le roman Odd Girls, dont le titre original est Anne Loves Beth a été imprimé à l'encre bleue par les éditeurs de pulps.

En 1964, Desert of the Heart (en) écrit par Jane Rule (éd. Macmillan of Canada) et en 1965 Mrs. Stevens Hears the Mermaids Singing écrit par May Sarton furent publiés tous deux par des éditeurs grand public avec un certain succès. Le livre Patience and Sarah (en) (originellement auto-publié par l'auteur Alma Routsong en 1969) fut considéré comme le premier roman d'un éditeur féministe. En 1973, Barbara Grier fonda les éditions Naiad Press comportant principalement des livres dont le thème est le lesbianisme. La croissance de l'industrie pornographique après une série de décisions de la Cour suprême des États-Unis contre la censure sur le matériel pornographique mit en évidence que les livres devaient être plus illustrés. Cela mena au déclin du Lesbian pulp fiction. Des auteurs, tels que March Hastings et Paula Christian déclarèrent toutes deux que leurs éditeurs perdurent un intérêt pour leur sujet au cours des années 1960. D'autre part, l'opinion publique se désintéressa des romans où étaient relatées des relations de lesbiennes qui connaissaient un aboutissement heureux dans un monde où cela ne leur était pas permis.

Réémergence des fictions populaires lesbiennes

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De la même manière que pour les Lesbian pulp fiction au cours des années 1950/1960, les nouvelles technologies ont permis l'arrivée d'une nouvelle vague de littérature de poche lesbienne depuis les années 1980 jusqu'à ce jour. Au cours des années 1980 et 1990 les fanfictions firent leur apparition et ont permis la mise en avant de centaines d'auteurs de romans, d'histoires, de nouvelles et de séries les mettant à disposition du public sur Internet. Ces publications online sont restées populaires[13]. De nombreux auteurs de fanfiction quittèrent le concept et ont écrit leurs propres romans. Avec la multiplication de petites imprimeries, l'apparition de la publication assistée par ordinateur et la possibilité de publier sur demande, de nouveaux romans lesbiens ont vu le jour. L'arrivée du XXIe siècle a vu la naissance d'une douzaine d'éditeurs de romans lesbiens et autres thèmes, assurant la sortie annuelle de centaines de nouveaux titres[14]. Les trois plus grands éditeurs à l'aube de ce nouveau millénium sont Bella Books, Bold Strokes Books (en) et Regal Crest Enterprises (en). Les dernières techniques d'innovation, les livres numériques (E-books), donnant une lecture sans impression, ont permis la réédition d'anciens romans pulp au format numérique. La plupart des nouvelles publications actuelles sont également rééditées au format numérique[15].

Depuis le début des années 2000, de nouvelles histoires de Lesbian Pulp Fiction sont écrites par Monica Nolan et publiées chez Kensington. Mabel Maney (en), auteure californienne, relance également le genre avec ses séries Nancy Clue et Jane Bond.

Le contenu et la qualité des livres sont très variables. Les auteurs des Lesbian pulp fiction étaient masculins et féminins et faisaient parfois usage de pseudonymes, les écrivains masculins utilisaient fréquemment des noms féminins, mais l'inverse existe également. Un ouvrage documentaire synthétise : « La grande majorité des Lesbian pulp fiction fut écrite par des hommes, ces pulps étaient destinés à répondre aux fantasmes des hommes sérieux… Mais environ 40 ou 50 romans (pulp) lesbiens étaient écrits par des femmes, et étaient suffisamment bons pour devenir des classiques sous-jacents… Les pulps ont permis également aux lesbiennes des villages isolés de constater qu'elles n'étaient pas les seules lesbiennes au monde »[16].

L'écrivain Yvonne Keller divise les romans de Lesbian pulp fiction en deux catégories : les « pro-lesbiennes » et les « aventures viriles ». Les pulps pro-lesbiens sont généralement écrits par des femmes et pour les femmes, racontant une histoire d'amour entre femmes, avec des personnages bien équilibrés, et sans descriptions détaillées d'ébats sexuels. Les aventures viriles sont plus orientées vers un personnage principal masculin et mettant en avant des descriptions de scènes de sexe. L'écrivain Paula Christian décrit son inspiration pour écrire ses romans : « Les romans de fiction actuels racontent des histoires d'instabilité, de violence, et de sensationnalisme… Je voulais simplement montrer l'autre face »[10].

Toutefois, la majorité des livres du Lesbian pulp fiction ont généré des mythes sur les lesbiennes et le lesbianisme. Les femmes qui ne sont pas accompagnées par un homme peuvent être séduites et violées par des prédatrices lesbiennes (généralement des femmes « hommasses »). Les lesbiennes en prison, à l'armée et dans les pensionnats était des sujets grandement utilisés. Le lesbianisme était fréquemment associé à d'autres thèmes considérés comme choquants et orduriers à l'époque : la sorcellerie, le satanisme, le bondage et discipline, les orgies et le voyeurisme[17].

Barbara Grier, qui créa la maison d'édition Naiad Press, appela les années allant de 1955 à 1965 l'âge d'or du Lesbian pulp fiction[18]. Barbara Grier réédita de nombreux livres au cours des années 1980 aux éditions Naiad Press. Cleis Press et Femninist Press ont également réédité des livres. Certains écrivains de l'« âge d'or » des lesbian pulp fiction se sont démarqués de leur contribution à la littérature gay et lesbienne, ainsi que de leur soutien à l'identité lesbienne.

Odd Girl Out par Ann Bannon, 1957

Ann Bannon (Ann Welby) a écrit six romans sous le thème des lesbian pulp fiction entre 1957 et 1962 qui plus tard furent connus sous le nom de The Beebo Brinker Chronicles. La population des livres, ainsi que la continuité des personnages leur donna une remarquable longévité et valurent le titre de Queen of Lesbian Pulp Fiction à Ann Bannon. Ses livres furent réédités en 1983 et à nouveau en 2001.

Valerie Taylor

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The Girls in 3-B par Valerie Taylor, 1959

Valerie Taylor (Velma Nacella Young) écrivit huit pulps sous le thème de Lesbian pulp fiction entre 1947 et 1964. Elle écrivit également de poésies parues dans le magazine The Ladder ainsi que plusieurs romans dans les années 1970 éditées par Naiad Press. Elle devint militante gay, cofondatrice de Mattachine Society et de la Lesbian Writer's Conference à Chicago en 1974.

  • Whisper Their Love, 1957, éd. Gold Medal Books ;
  • The Girls in 3-B, 1959, éd. Gold Medal Books ;
  • Stranger on Lesbos, 1960, éd. Gold Medal Books ;
  • A World Without Men, 1963, éd. Midwood-Tower ;
  • Unlike Others, 1963, éd. Midwood-Tower ;
  • Journey to Fulfillment, 1964 éd. Midwood-Tower.

Marijane Meaker

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Spring Fire par Vin Packer, 1952

Marijane Meaker (née en 1927) écrivait sous le nom de plume de Vin Packer et Ann Aldrich, elle travaillait également comme correctrice aux éditions Gold Medal Books. Les livres qu'elle écrivait sous le nom de Vin Packer étaient généralement des romans policiers. Sous le nom de Ann Aldrich, elle a écrit des documentaires sur les lesbiennes, ne montrant pas le lesbianisme sous un jour favorable. Marijane Meaker s'attirant les foudres des Daughters of Bilitis dans le magazine The Ladder. Barbara Grier la surnomma « le génie du mal ». Plus tard, Marijane Meaker écrivit des livres pour jeunes adultes sous les noms de M.E. Kerr et Mary James.

  • Spring Fire (en), 1952 sous le nom de Vin Packer ;
  • We Walk Alone, 1955 sous le nom d'Ann Aldrich ;
  • We, Too, Must Love, 1958 sous le nom d'Ann Aldrich ;
  • Carol in a Thousand Cities, 1960 sous le nom d'Ann Aldrich ;
  • We Two Won't Last, 1963 sous le nom d'Ann Aldrich ;
  • Take a Lesbian to Lunch, 1972 sous le nom d'Ann Aldrich.

Marion Zimmer Bradley

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Spare Her Heaven par Morgan Ive, 1963

Marion Zimmer Bradley (1930-1999) a écrit sous plusieurs noms de plume. Elle devint populaire par les séries Cycle d'Avalon et Ténébreuse (Darkover). Pendant des années Marion Zimmer Bradley refusa d'admettre qu'elle avait écrit au début pour le Lesbian pulp fiction et s'irrita des commentaires réguliers qui étaient faits à son sujet dans le magazine The Ladder.

Ses écrits dans le lesbian pulp fiction :

  • I am a Lesbian, 1962 sous le nom de Lee Chapman ;
  • No Adam for Eve, 1966 sous le nom de John Dexter ;
  • My Sister, My Love, 1963 sous le nom de Miriam Gardner ;
  • Twilight Lovers, 1964 sous le nom de Miriam Gardner ;
  • The Strange Women, 1967 sous le nom de Miriam Gardner ;
  • Spare Her Heaven, 1963 sous le nom de Morgan Ives ;
  • Anything Goes, 1964 sous le nom de Morgan Ives ;
  • Knives of Desire, 1966 sous le nom de Morgan Ives.

Couvertures

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Les livres des Lesbian pulp fiction avaient des couvertures typiques, provocatrices et suggestives. Bien que de nombreuses femmes (lesbiennes ou non) achetaient et lisaient les romans, les éditeurs commercialisaient principalement les ouvrages pour évoquer les fantasmes érotiques des hommes. Les couvertures comportaient quelques phrases évocatrices destinées à attirer l'attention sur la nature sexuelle et scandaleuse du contenu du roman. Les éditeurs inséraient des mots tels que « pénombre », « bizarre », « étrange », « secret », … dans les titres des livres[19]. Ann Bannon a déclaré que les hommes lisent les couvertures littéralement, attirés par les dessins des femmes peu vêtues dans des scènes de chambre, et les femmes liraient les couvertures d'une façon symbolique : deux femmes se regardant, ou une femme debout et l'autre sur le lit, avec les mots « étrange » ou « crépuscule » signifiant que le livre a un contenu lesbien.

Quelques illustrateurs renommés : Barye Phillips, Bernard Safran, Bruce Minney, Carl Bobertz, Charles Copeland, Clark Hulings, Clement Micarelli, Darcy, Eric Stanton, Frank Frazetta, Frank Uppwall, Fred Fixler, Freeman Elliott, Gene Bilbrew, George Ziel, Harold W. McCauley, Harry Barton, Harry Schaare, James Meese, Jerome Podwil, John Floherty, Julian Paul, Paul Rader, Rafael DeSoto, Robert Bonfils, Robert Maguire, Robert McGinnis, Robert Skemp, Robert Stanley, Rudy Nappi, Stanley Borack.

Liste non exhaustive des romans

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Adaptations cinématographiques

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Notes et références

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  1. (en) Stéphanie Foote - "Deviant Classics : Pulps and the Making of Lesbian Print Culture." Signs: Journal of Women in Culture and Society 2005, vol. 31, no. 1.
  2. a et b (en) Lori L. Lake - After The Well of Loneliness
  3. Scot McCracken (1998). Pulp : Reading Popular Fiction Ed. Manchester University Press. p. 256 - (ISBN 0-7190-4759-5)
  4. Katherine V. Forrest, 2005, Lesbian Pulp Fiction : The Sexually Intrepid World of Lesbian Paperback Novels 1950-1965. Ed. Cleis Press. p. 440 - (ISBN 1-57344-210-0)
  5. Joke Hermes, 1993)Sexuality in Lesbian Romance Fiction. Feminist Review, p. 49-66.
  6. Nestle, Joan A Restricted Country Cleis Press, 2003
  7. Salon - 9 août 2005 - Christine Smallwood - Sapphic soldiers - interview de Tereska Torres
  8. Teresa Theophano - Pulp Paperbacks and Their Covers
  9. Lichfield John, « O! What A Steamy War », The Independent,‎ (lire en ligne).
  10. a et b Yvonne Keller, "Was it Right to Love Her Brother's Wife So Passionately? Lesbian Pulp Novels and U.S. Lesbian Identity, 1950–1965." American Quarterly, 2005
  11. Vin Packer, Sring Fire - commentaire dans l'introduction lors de la réédition du livre en 2004 aux éditions Cleis Press
  12. The Third Sex par Artemis Smith, (ISBN 978-1-878998-25-5)
  13. Heather Hogan, Why smart lesbians read (and write) fan fiction sur Afterellen
  14. Kregloe Karman - Behind the Scenes in Lesbian Fiction - sur Afterellen
  15. John Ottinger : David Mark Brown on the Rise of Ebook Micro-niche sur Grasping for the Wind
  16. RobertaYusba, Roberta, "Twilight Tales: Lesbian Pulps 1950-1960," On Our Backs, 2.1 Summer, 1985: p. 30.
  17. Jaye Zimet, Strange Sisters : The Art of Lesbian Pulp Fiction 1949 - 1969. Ed. Penguin Group, 1999.
  18. Barbara Grier, (1976) Lesbiana : Book reviews from the Ladder, 1966-1972, Ed. Naiad Press. p. 309
  19. (en) Suzanne Walters, Her Hand Crept Slowly Up het Thigh, texte sociale. 1989, p. 83-101

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Articles connexes

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Liens externes

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