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Potin d'Amour

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Potin d'Amour
Race Trotteur français
Père Chambon P
Mère Java d'Amour
Père de mère Rex Grandchamp
Sexe Étalon
Robe bai mélangé
Naissance 18 mai 1981
Pays de naissance Drapeau de la France France
Mort ?
Éleveur Églantine Giraudet
Propriétaire Marquise de Moratalla
Jockey Yves Dreux
Driver Jan Kruithof
Record 1'12"9
Gains en courses 1 558 412 
Principales victoires Prix de Normandie
Prix des Élites
Prix de Sélection
Prix des Centaures

Potin d'Amour est un cheval trotteur français, né le [1]. Après avoir remporté une série de courses de Groupe II à l'attelé et au monté, il remporta en 1986 et 1987 plusieurs Groupes I.

Naissance et élevage

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Carrière de course

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Entrainé et drivé par Jan Kruithof, Potin d'Amour a dès le début de l'année de ses 3 ans, en , de bons résultats à Vincennes, enchainant les deuxièmes et premières places au trot attelé, terminant deuxième de Pontcaral dans les Prix Capucine et Kalmia au printemps[2]. Après deux victoires dans les Prix Paul Karle et Victor Régis, il est à nouveau le dauphin de Pontcaral dans le Championnat européen des 3 ans à l'automne[2]. Il achève l'année 1984 par une victoire dans le Prix Abel Bassigny, mais est éliminé pour ses allures (temps de galop trop long) dans le Critérium des 3 ans[2].

En 1985, il s'adjuge plusieurs semi-classiques dont le Prix Lavater, sa première course au trot monté sur l'hippodrome de Vincennes, monté par Yves Dreux, et est à nouveau deuxième, cette fois de Passionnant, dans le Critérium des 4 ans, en mai[2]. L'année suivante, à 5 ans, il confirme ses aptitudes au trot monté, s'imposant dans les classiques Prix de Normandie et Prix des Élites[3], tout en continuant de cumuler des victoires en semi-classiques à l'attelé[2].

En janvier 1987, Potin d'Amour participe à son premier Prix de Cornulier, épreuve reine du trot monté. À une centaine de mètres de l'arrivée, son jockey Yves Dreux est confiant, Ogino est certes détaché devant, mais il est assuré d'une deuxième place, le peloton étant trop loin derrière. Soudain, le cheval, voulant enjamber la tache blanche d'une motte de neige sur la cendrée, se perd dans ses allures et est éliminé[3]. En février, il remporte à une semaine d'intervalle les deux classiques intergénérations de l'hiver : le Prix des Centaures au monté et le Prix de Sélection à l'attelé[2]. L'été suivant, en remportant le Prix de Washington, il égale le record de France[3]. Il est alors sélectionné pour participer à l'International Trot, officieux championnat du monde[3]. La course a lieu le avec neuf partants et Potin d'Amour tire la position 9, soit, avec huit places derrière l'autostart, la seule place en deuxième ligne, ce qui, sur une piste de seulement 800 mètres rendant les dépassements fastidieux, est un handicap compliqué[2]. Il n'échoue cependant qu'à une demi-longueur du vainqueur Callit[3], arrachant la deuxième place.

Il effectue son meeting d'hiver 1987-1988 avec une respectable régularité dans les classiques : quatrième du Prix de Cornulier, du Prix d'Amérique et du Prix de Paris et cinquième du Prix de France et clôt la saison par une deuxième place dans le Grand Critérium de vitesse de la Côte d'Azur battu de peu par Ourasi[2]. L'année suivante, après un échec dans le Prix de Cornulier, il s'aligne au départ du Prix d'Amérique dans lequel il termine à la deuxième place derrière Queila Gédé et devant le triple vainqueur de l'épreuve, Ourasi[3]. Deux semaines plus tard, il est deuxième de son contemporain Poroto dans le Prix de France[2]. Il se blesse dans son box au cours de cette année 1989 et est immobilisé trois mois[3]. Rétabli pour le meeting d'hiver suivant, il rentre boiteux à la suite de son nouvel échec dans le Cornulier, mais, rétabli, participe au Prix d'Amérique la semaine suivante dans lequel il surprend en franchissant l'arrivée à la deuxième place, battu seulement par Ourasi[3]. Mais Potin d'Amour est disqualifié, l'enquête après l'arrivée révélant des allures irrégulières avant l'arrivée après que le cheval a pris peur de la cravache agitée devant lui par Michel-Marcel Gougeon drivant le vainqueur[3]. Michel-Marcel Gougeon est d'ailleurs suspendu deux semaines pour ce geste et la marquise de Moratalla, propriétaire de Potin d'Amour, entame un long procès[4]. Potin d'Amour achève alors sa carrière par une quatrième place dans le Prix de France, puis une cinquième dans le Prix de Paris le [2].

Carrière au haras

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Classiques (Groupes I)

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Drapeau de la France France

Drapeau de l'Italie Italie

Drapeau des États-Unis États-Unis

Semi-classiques (Groupes II)

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Origines de Potin d'Amour[5].
Père
 Chambon P
Kerjacques  Quinio  Hernani III
 Germaine
 Arlette III  Loudéac
 Maggy II
 Plombière P  Index  Quiroga II
 Udine V
Hirondelle de Joinville  Ulm
 Claudie
Mère
 Java d'Amour
 Rex Grandchamp  Luth Grandchamp  Ogaden
 Vestale de Grandchamp
 Maia Grandchamp  Fortunato II
 Étoile de Grandchamp
 Nuit d'Amour III  Vandal G  Kankan II
 Mimi Pinson III
 Hélène de la Futaie  Ol Annexe
 Sybel Wilkes

Notes et références

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  1. « Fiche de la base SIRE de Potin d'Amour », sur Site des Haras nationaux (consulté le )
  2. a b c d e f g h i et j « Potin d'Amour - Résultats et engagements », sur letrot.com, SETF (consulté le )
  3. a b c d e f g h et i Jean-Pierre Reynaldo, Trotteur, quand tu nous tiens…, Condé-sur-l'Escaut, Éditions Sévigny, (ISBN 2-907763-11-3), p. 183-186
  4. Ouest-France du 22 juin 1998, « Prix d'Amérique 1990 : Ourasi indemnisera Potin d'Amour - Un coup de cravache à 760 000 F ».
  5. « Trot-pedigree.fr - Potin d'Amour » (consulté le )