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REM de l'Est

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REM de l'Est
Image illustrative de l’article REM de l'Est
Tracé prévu du REM de l'Est

Réseau Réseau express métropolitain
Exploitation
Points d’arrêt 23 (prévus)
Longueur 32 km

Le REM de l'Est était un projet d'expansion vers l'est du Réseau express métropolitain (REM), le réseau de métro léger qui dessert la région métropolitaine de Montréal, Québec, Canada[1]. Annoncé le 15 décembre 2020, le système aurait été construit par CDPQ Infra, l'investisseur institutionnel chargé du REM original et une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ)[1].

Estimé à 10 milliards de dollars, le REM de l'Est aurait vastement étendu le réseau de transport rapide de l'Est de l'île de Montréal, un secteur généralement jugé mal desservi par le transport en commun[2]. Son système automatisé de métro rapide aurait lié le centre-ville à Pointe-aux-Trembles, sur la pointe est de l'île, et à Montréal-Nord, dans le nord-est.[1] Bien qu'un sondage ait indiqué un appui local significatif au projet, ce dernier s'est fait critiquer de manière importante pour son usage majoritaire de rails aériens — en particulier sur une portion du boulevard René-Lévesque —, lesquels ont suscité des craintes de défiguration et de fragmentation urbaines ainsi que de pollution sonore[3],[4]. Le 2 mai 2022, les gouvernements québécois et montréalais ont renoncé au tronçon centre-ville du réseau, menant CDPQ Infra à se retirer du projet[5].

Le REM de l'Est a immédiatement été remplacé par le Projet structurant de l'Est (PSE), un projet dorénavant mené par l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM)[6]. Bien qu'il ait longtemps continué d'être appelé "REM de l'Est" dans les médias, le PSE s'est nettement distancié de son prédécesseur jusqu'à devenir un projet de réseau de tramway[7],[4].

Le tracé du REM du l'Est, tel qu'il était planifié au moment de l'abandon du projet, comptait 23 stations réparties sur deux antennes et un tronc commun[1]. La première antenne se serait rendue jusqu'au Cégep Marie-Victorin, dans Montréal-Nord, et la seconde, à Pointe-aux-Trembles[1]. À ce tracé officiel s'ajoutait une station «potentielle», Viauville[1].

Tronc commun

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Le tronc commun aurait compté 8 stations, excluant la station potentielle de Viauville. Toutes auraient été en élévation, sauf Robert-Bourassa.

  1. Robert-Bourassa
  2. Saint-Laurent
  3. Labelle
  4. Cartier
  5. Dufresne
  6. Davidson
  7. Pie-IX Sud
  8. Saint-Clément

Antenne Cégep Marie-Victorin

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L'antenne Cégep Marie-Victorin aurait compté 8 stations, dont les 7 dernières auraient été souterraines.

  1. Assomption
  2. Hôpital Maisonneuve-Rosemont
  3. Saint-Zotique
  4. Lacordaire
  5. Saint-Léonard
  6. Couture
  7. Montréal-Nord
  8. Cégep Marie-Victorin

Antenne Pointe-aux-Trembles

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L'antenne Cégep Marie-Victorin aurait compté 7 stations, toutes en élévation.

  1. Haig
  2. Souligny
  3. Pierre-Bernard
  4. Saint-Jean-Baptiste
  5. Tricentenaire
  6. Rousselière
  7. Pointe-aux-Trembles

Matériel roulant

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Le REM de l'Est aurait utilisé un système automatisé de type GoA4, sans conducteur à l'avant[8].

Notes et références

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  1. a b c d e et f « Découvrez le REM de l'Est », sur CDPQ Infra | Un modèle novateur pour les projets d’infrastructures, (consulté le )
  2. Olivier Faucher et Coralie Hodgson, « REM de l’Est : de l’enthousiasme et des interrogations », Journal Métro, (consulté le )
  3. Jean-Louis Bordeleau, « Les deux tiers des habitants de l’est de Montréal favorables au REM, selon un sondage », Le Devoir, (consulté le )
  4. a et b Henri Ouellette-Vézina, « Projet structurant de l'Est : Un tramway pour une fraction du prix », La Presse, (consulté le )
  5. Henri Ouellette-Vézina et Maxime Bergeron, « REM de l'Est : Québec et Montréal reprennent le flambeau », La Presse, (consulté le )
  6. Jeanne Corriveau, « La facture du futur REM de l'Est fait sursauter », Le Devoir, (consulté le )
  7. Henri Ouellette-Vézina, « Rapport final sur le REM de l’Est : 100 % souterrain pour 36 milliards », La Presse, (consulté le )
  8. Henri Ouellette-Vézina, « REM de l'Est à 36 milliards : L’ARTM songe à abandonner les trains automatisés pour réduire les coûts », La Presse, (consulté le )