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Reinhold Röhricht

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Reinhold Röhricht
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Heinrich-Schliemann-Gymnasium (d)
Humboldtgymnasium (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Gustav Reinhold Röhricht () est un historien allemand des croisades.

Reinhold Röhricht naît à Bunzlau en province de Silésie (actuellement Bolesławiec en Pologne). Il est le troisième fils d'un meunier. Il étudie au lycée de Sagan de 1852 à 1862, puis il fréquente l'école de théologie de Berlin, où il obtient sa licence en 1866. Par la suite, il enseigne à l'école de religion de Berlin, enseignant l'hébreu et l'allemand aux élèves de la classe supérieure et le latin et le grec aux plus jeunes. De 1867 à 1868, il enseigne au lycée de Dorotheenstadt, puis à l'école de Luisenstadt (de), jusqu'en 1875. De là, jusqu'en 1904, il exerce au lycée Humboldt de Berlin-Tegel (de), d'abord comme chef d'établissement, et à partir de 1882 comme professeur. En 1904, en raison de sa mauvaise santé, le ministère de l'éducation prussien l'oblige à prendre sa retraite avec une pension[1]. Sa pension était la même que celle accordée à tout autre professeur de lycée et bien que cela ait surpris ceux qui connaissaient la renommée et l'importance de Reinhold Röhricht, lui-même « ne sollicita point les hommages et ne rechercha pas les profitables honneurs »[2]. Il meurt l'année suivante.

Historien des croisades

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Comme le dit Hans Eberhard Mayer (de), Röhricht était « un antiquaire plutôt qu'un historien », mais il a néanmoins jeté « les bases de toutes les recherches modernes sur les croisades »[3]. Selon sa nécrologie, dans The American Historical Review, « son travail le plus important a été presque entièrement consacré aux croisades, les huit principaux ouvrages publiés depuis 1874 constituant probablement la contribution la plus importante d'un seul savant dans ce domaine. »[4]. « Nul aujourd'hui », écrit la Revue de l'Orient latin, « ne pourrait occuper avec les mêmes titres et la même autorité qui lui [] la grande place qu'il laissera vide dans le domaine spécial de nos études »[5].

Sa réputation scientifique est telle qu'en 1940, l'historien américain John L. La Monte décrit son Geschichte des Königreichs Jerusalem comme « une histoire magistrale qui ne laisse rien à désirer », bien qu'elle soit écrite en « allemand lourd ». La Monte la préfère à l'histoire française récemment publiée par René Grousset[6]. Bien que le Geschichte soit aujourd'hui dépassé, l'autre magnum opus de Röhricht, Regesta Regni Hierosolymitani, reste utile aux historiens des croisades modernes ; il s'agit d'une collection de plus de neuf cents chartes et autres documents provenant de la chancellerie royale du Royaume de Jérusalem, qui, jusqu'à ce qu'ils soient édités et publiés par Röhricht, étaient restés éparpillés dans des dizaines d'autres cartulaires médiévaux. Il a également été le premier historien à rassembler tout le matériel médiéval relatif à la cinquième croisade.

Références

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  1. Hans Eberhard Mayer (de) ((de) Hans E. Mayer, Der Prophet und sein Vaterland : Der Prophet und sein Vaterland. dans (en) Laudem Hierosolymitani : Studies in Crusades and Medieval Culture in Honour of Benjamin Z. Kedar, Ashgate, Iris Shagrir, Ronnie Ellenblum, Jonathan Riley-Smith, Benjamin Z. Kedar, , p. 241.) note également qu'en raison de sa grande quantité de publications, il a peut-être été un professeur inattentif et le gouvernement prussien a peut-être utilisé sa maladie comme excuse pour le mettre à la retraite.
  2. Revue de l'Orient latin : Chroniques, vol. 10, 1904–1905, p. 547
  3. (en) Hans E. Mayer, « America and the Crusades », Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 125, no 1,‎ , p. 41.
  4. (en) « Notes and News », The American Historical Review, vol. 11, no 1,‎ , p. 205.
  5. Revue de l'Orient latin, p. 543.
  6. (en) John L. La Monte, « Some Problems in Crusading Historiography », Speculum, vol. 15, no 1,‎ , p. 58.

Article connexe

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Liens externes

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Source de la traduction

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