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Reproduction des poissons

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Copulation des poissons combattants

Comme tout organisme vivant, le poisson, pour pouvoir survivre et prospérer, doit être adapté à son milieu. L'apogée de cette lutte pour l'existence se concrétise par son aptitude à se reproduire (cet acte appelé le « frai ») plusieurs fois au cours de sa vie. La survie d'effectifs suffisants, générant une descendance nouvelle, face aux innombrables facteurs hostiles du milieu, est la clef de la réussite.

Biologie de la reproduction

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Pour que la reproduction réussisse, l'emplacement où le poisson lâche ses œufs, la frayère, doit réunir les conditions optimales d'oxygénation, de température, de nourriture et doit être quasiment indemne de prédateurs. Les poissons qui n'ont pas été capables de trouver de telles conditions de fraie sont progressivement éliminés. Cette aptitude est la clef de la fraie.

Au niveau comportemental, la reproduction entraîne de nombreux changements de vie chez le poisson. La plupart d’entre eux entament la construction de nids, d'autres poissons, de nature plus solitaire comme le Thymallus thymallus par exemple, se regroupent afin de se reproduire.

Période de reproduction

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Femelle en période de ponte avec des boutons nuptiaux visibles

Lors des périodes de frai, il est difficile de faire la distinction entre les mâles et les femelles, en effet certains poissons ont la capacité de changer de sexe au cours de leur vie comme le fait le poisson-faucon ou encore le poisson-clown. Ce phénomène est appelé hermaphrodisme successif. Ces changements de sexe améliorent significativement les chances de reproduction chez les poissons.

En effet les organes génitaux des poissons se situent sous leur cavité abdominale, ils se trouvent au même emplacement chez les femelles et chez les mâles. De plus leur masse peut parfois représenter un tiers de la masse totale du poisson. Au cours de cette période, nous pouvons observer l'apparition de boutons nuptiaux sur la tête et les ouïes des poissons. Certaines espèces ont un mode de reproduction saisonnier, c'est-à-dire que leur période de reproduction varie selon les saisons, tandis que d'autres espèces possèdent des ovaires mûrs et fécondables tout au long de l'année. La reproduction peut seulement avoir lieu s'il y a maturité sexuelle du poisson.

La maturité sexuelle

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Contrairement aux mammifères, la maturité sexuelle des poissons n'a rien à voir avec l'âge, en effet elle est liée à leur taille et leur poids. Une fois qu'ils ont atteint une taille et un poids suffisants, ils peuvent procréer et perpétuer leur espèce. La maturité sexuelle dépend de plusieurs facteurs. Elle est retardée sous les climats froids, accélérée dans un environnement plus chaud, par exemple la carpe commune devient sexuellement mature dès sa première année dans les zones tropicales et subtropicales alors qu'il lui faut attendre trois ans pour atteindre le même stade en Europe centrale. On sait[réf. souhaitée] que les poissons qui se reproduisent deux ou trois fois par an sont sexuellement plus précoces que les géniteurs à reproduction saisonnière qui, eux, ne frayent qu'une fois par an, à une période déterminée.

Contrairement à notre espèce, une fois qu'ils ont atteint une taille et un poids suffisants, les poissons peuvent procréer et perpétuer leur espèce.

Tableau 1 : Mode de fraie des poissons d'eau douce, chaude et tempéré[1]
Famille Espèce Pays/région d'élevage Mode de fraie
Acipenséridés Hybride de Huso huso(Huso huso (bélouga) et Acipenser ruthenus (Esturgeon sterlet)) Russie et Europe orientale/Cours d'eau Peut être reproduit artificiellement
Chanidés Chanos chanos(Milkfish) Inde et Extrême Orient/Mer de la région Pas de mode particulier
Plecoglossidés Plecoglossus altivelis (Ayu) Japon/Mers et eaux douces Se reproduit dans les parties inférieurs des rivières
Corégonidés Coregenus peled (Peled, “Syrok”) Russie/Lacs et rivières de Sibérie Se reproduit l'hiver dans des lacs d'eau profonde
Coregonus lavaretus (lavaret) Tchécoslovaquie
Coregonus marena Se reproduit l'hiver dans des lacs d'eau profonde
Anguillidés Anguilla anguilla (Anguille commune) Europe/Eaux littorales; cours d'eau et lacs Se reproduit en mer
Anguilla japonica (Anguille japonaise) Japon et Chine
Characidés Colossoma Venezuela, Colombie, Pérou, Équateur et Brésil/Bassin de l'Amazone Se reproduit en rivière
Mylossoma
Brycon
Anastomidés Leporinus copelandi (Piava) et autres espèces Amérique du Sud/Cours d'eau
Citharinidés Citharidium Se reproduit dans les cours d'eau
Citharinus
Distichodus
Catastomidés Catostomus Commersonii (cyprin sucet ou carpe d'Amérique du Nord) Amérique du Nord Se reproduit en rivière; fraie au printemps en eau peu profonde
Ictiobus bubalus(poisson-buffle à petite bouche) États-Unis Reproduction sur plantes aquatiques immergées dans terrains inondés
Ictiobus cyprinellus (poisson-buffle à grosse bouche)
Ictiobus Niger (black buffalo)
Cyprinidés Cyprinus carpio (carpe commune) Monde entier Reproduction sur plantes aquatiques immergées en terrain fraîchement inondé ou en étangs
Ctenopharyngodon idella (carpe chinoise) Sibérie et Chine Pas de mode particulier
Hypophthalmichthys molitrix (carpe argentée) Se reproduit en rivière
Aristichthy nobilis (carpe à grosse tête)
Mylopharyngodon piceus (carpe noire) Malaisie/Vietnam/Thaïlande/Japon
Cirrhinus molitorella (carpe de vase) Chine/Taïwan/Thaïlande/Malaisie
Megalobrama amblicephala (Brème de Wuchan) Chine/cours d'eau
Parabramis pekinensis (Brème "white amour")
Catla catla (catla) Bangladesh/Inde/Pakistan/Birmanie/Népal/Malaisie et autres pays d'Extrême-Orient/cours d'eau Reproduction en zones inondées
Labeo rohita (rohu)
Currhinus mrigala (mrigal)
Labeo calbasu (kalbasu)
Puntius (Puntius javanicus, Puntius gonionotus, Puntius carnaticus; Puntius belinka; Puntius Ophoïdes et Puntius schwanefeldi) Indonésie/Malaisie/Thaïlande/Inde/rivière et plans d'eau douce Certaines espèces se reproduisent en rivière, d'autres aussi en étangs, peuvent être reproduit artificiellement
Tinca tinca (tanche) Europe/Inde/Indonésie/Japon/Australie Se reproduit en étang, peut être reproduit artificiellement
Tor tor (mahseer) Inde Se reproduit en rivière et peut être reproduit artificiellement
Osteochilus hasselti (nilem) Indonésie/Malaisie/Thaïlande Se reproduit dans les lacs et les rivières
Siluridés Silurus glanis (grand silure, ou glane, d'Europe centrale) Europe/bassin du Danube Se reproduit en eaux fermées et artificiellement
Ictaluridés Ictalurus punctatus (ictalure tacheté) États-Unis et pays d'Amérique centrale Se reproduit en zones inondées
Claridés Clarias batrachus (magur) Thaïlande/Inde/Pakistan/Malaisie et Vietnam Se reproduit en eaux fermées; la reproduction naturelle peut être stimulé en creusant des trous de 20 à 30 cm de diamètre près des berges
Clairias macrocephalus
Clairias lazera Afrique Peut se reproduire pas hypophysation
Heteropneustes fosilis (singhi) Inde et Pakistan Se reproduit en étangs et aussi artificiellement par hypophysation
Pangasidés Pangasius sutchi (Pla swaï: poisson chat d'Asie) Thaïlande et Vietnam Se reproduit en rivière; peut se reproduire par hypophysation
Pangasius pangasius (Pangas) Inde Se reproduit en rivière
Esocidés Esox lucius (Brochet) Europe et Amérique du Nord
Anabantidés Helostoma temmincki (kissing gourami) Extrême-Orient Se reproduit en eaux fermées; maturité sexuelle en 12 à 18 mois, ponte tous les 6 mois
Osphronemus (Olfax) Goramy (Gourami géant) Inde et Extrême-Orient Pond en étangs suffisamment profond (1 m à 1,50 m), avec végétation immergée
Trichogaster pectoralis (Gouram "snake skin" ou Sepat siam) Extrême-Orient Se reproduit en eaux fermées, riches en oxygène et en plantes aquatiques immergées
Trichogaster trichopterus (Gourami d'aquarium à trois tâches)
Mugilidés Mugil cephalus (mulet cabot) Dans de nombreuses régions du monde Se reproduit en mer; reproduction induite possible par hypophysation
Mugil tade (mulet) Pakistan/Inde et Indonésie/ mer Rouge et eaux côtières Se reproduit en mer
Mugil dussumier (mulet) Inde/Pakistan/Indonésie
Percidés Stizostedion (Lucioperca lucioperca);(Sandre) Europe Pond sur nids en eaux fermées
Stizostedion vitreum vitreum ("walleye") Amérique du Nord Se reproduit en eaux fermées
Centrachidés Lepomis (perche soleil)
Micropterus salmoides (achigan à grande bouche) Dans de nombreuses parties du monde
Sciaenidés Plagioscion squamosissimus Amérique du Nord
Cichlidés Tilapia Afrique/Asie/Amériques Se reproduit facilement en eaux fermées, incubation buccale
Haplochromis mellandi Zaïre et Zambie
H. carlottae
Astatoreochromis alluaudi
Cichla Amérique latine Reproduction facile
Astronotus
Serranochromis Katanga (Congo) Incubation buccale
Etroplus suratensis ("pearlspot") Inde Reproduction spontanée en étangs d'eau douce

Saisons de reproduction

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Certaines espèces de poissons se reproduisent deux ou trois fois par an pour régénérer leur descendance plus facilement. Les géniteurs choisissent donc une saison particulière et ne se reproduisent que pendant cette période, ils peuvent cependant frayer plusieurs fois au cours de cette dernière. C'est le cas du Tilapia qui, lui, fraie toute l'année. Le développement des gonades ne s'effectue donc que jusqu'à un certain stade, après quoi les glandes sexuelles demeurent au repos jusqu'à ce que surviennent des conditions de milieu favorables. La phase de repos des glandes sexuelles peut durer plusieurs mois. L'arrivée de la saison appropriée déclenche ensuite le redémarrage du développement gonadal qui s'achève par la reproduction. Une fois cette dernière phase enclenchée, le développement des ovules ne peut s'arrêter ou régresser. Si les conditions du milieu ne sont pas suffisamment bonnes pour provoquer le développement final des ovules, la phase dormante se poursuit jusqu'à ce que l'un des facteurs du milieu, l'oxygène ou la température par exemple, s'améliore. Si un des facteurs vient à empirer, les œufs entament le processus de résorption. Le poisson n'a alors plus aucune chance de frayer cette année là.

Dans la nature, il arrive souvent que la ponte de poissons matures avorte. Si un géniteur de rivière évolue dans un milieu en eaux fermées, les gonades de ce dernier ne se développent que jusqu'à un certain stade et restent ainsi dormantes jusqu'à résorption. C'est un processus qui peut se répéter tous les ans sans jamais aboutir à la ponte. Chez ces poissons, la reproduction peut cependant s'effectuer par induction artificielle de l'ovulation au moment convenable. Après la ponte, de nouveaux ovules commencent aussitôt à se former et continuent de se développer jusqu'à la phase dormante. En ayant recours à l'induction artificielle de l'ovulation, ce même poisson, qui est un géniteur saisonnier, peut se reproduire deux à trois fois par an.

La plupart des poissons d'eau douce fraient au printemps, d'autres au moment des crues, quand le niveau d'eau augmente dans les rivières et les lacs. Les poissons tropicaux et subtropicaux fraient, eux, pendant la saison des pluies, au moment où la ponte a le plus de chance de survivre dans les eaux troubles et les courants rapides.

Zones de frai

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Le frai des poissons d'eau douce se déroule dans trois types d'emplacements différents : les eaux fermées, les eaux courantes et les zones inondées. À l'intérieur de ces trois types d'emplacements, les endroits choisis par les poissons pour se reproduire dépendent de leurs habitudes.

Frai en eaux fermées

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Les espaces de reproduction changent selon les espèces. Lorsque les œufs sont adhérents, les poissons les disséminent dans la végétation immergée d'eau, sur les pierres ou le gravier. La sciaenidé Plagioscion squamosissimus déverse ses œufs à la surface de l'eau où ils se développeront plus tard. Pour les espèces, comme le sandre ou encore l'ictalure tacheté, la ponte s'effectue sur un emplacement unique sur lequel les œufs adhèrent en bloc, ou dans une sorte de nid. D'autres, comme le Hypostomus, recherchent des trous ou des fissures dans l'argile principalement, mais aussi dans la roche pour y pondre. Certains poissons privilégient leur propre construction pour pondre, ils sont appelés nidificateurs. Ils construisent un nid à l'aide de matériaux comme des racines de plantes aquatiques ou d'arbres longeant les berges qu'ils assainissent après les avoir retirés de la vase. Certains d'entre eux récupèrent les matériaux l'un après l'autre, comme le Tilapia ou encore le gourami, alors que d'autres espèces comme les espèces d'Extrême-Orient et d'Amérique du Sud réalisent leur nid avec des bulles d'air regroupées à la surface de l'au (nids appelés radeaux d'écume). L'incubation buccale, pratiquée par plusieurs poissons dont les Tilapia, est une façon de procéder également très efficace.

Globalement, parmi les géniteurs tropicaux et subtropicaux, peu de poissons laissent leurs œufs seuls dans la nature : la plus grande partie des espèces surveillent et protègent leurs œufs de façon active, en les défendant comme la bouvière par exemple. Selon les différentes races de poissons, les géniteurs sont parfois amenés à monter la garde de leur propre progéniture.

Fraie en eaux courantes

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La ponte en eaux courantes a un très gros avantage, en effet la turbidité et le mouvement continu de l'eau offrent une protection très efficace des œufs et des larves. Les œufs non adhérents flottants, semi-flottants ou qui roulent dans les remous doivent absorber assez d'oxygène pour que leur développement se passe correctement. Les larves, quant à elles, peuvent se dissimuler facilement pour se mettre à l'abri des prédateurs. Les œufs et les larves sont amenés en aval et vers les rives. Beaucoup dévient dans les zones inondées, ces dernières sont en effet riches en organismes vivants, nécessaires au développement des nouveau-nés et des alevins.

Certaines espèces pondent leurs œufs sur des matériaux qui tapissent le lit de la rivière, comme des racines, des branches ou feuilles d'arbres, des pierres, ou encore du gravier, empêchant ainsi les prédateurs de découvrir les œufs.

Frai en zones inondées

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Les champs nouvellement inondés sont des lieux de frayères recherchés pour la ponte comme pour la croissance des nouveau-nés. Ces espaces sont généralement sans ennemis, étant donné que la crue tue la faune terrestre et que les prédateurs aquatiques n'ont pas suffisamment de temps pour se développer. L'eau est habituellement chaude et riche en oxygène, facteurs qui sont favorables au développement des œufs et des larves. Les poissons qui se reproduisent dans ce milieu ont en général des œufs adhérents dont les larves sont du type suspendu.

Alevin

Le nombre d’œufs pondus par la femelle varie en fonction de son espèce et sa taille, cela peut aller d'une centaine d’œufs, c'est à peu près le nombre d’œufs pondus par le poisson vivipare , jusqu'à plusieurs millions, le poisson-lune étant le recordman avec plus de 300 millions d’œufs en une ponte. Leurs façons de pondre sont très variées: certaines espèces creusent des nids, d'autres recouvrent leurs œufs, et d'autres encore préparent un lit d'algues pour protéger leurs œufs.

La fécondation

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La fécondation chez les poissons (ovulipares et non ovipares) se fait de manière assez particulière. En effet, pendant que la femelle émet ses ovules dans l'eau, autrement dit en milieu aquatique, le mâle se colle à elle et répand sa semence sur ces derniers afin de les féconder. Un ovule fécondé s'appelle un œuf. C'est ce que l'on appelle la fécondation externe, c'est-à-dire que la fécondation se déroule en milieu marin, à l'extérieur des deux corps des poissons. Si au bout de quelques jours, les œufs laissent apparaître un petit point noir sur leur surface, cela veut dire que la fécondation est réussie.

Un nombre réduit des œufs éclosent finalement et laissent s'échapper des larves et des alevins qui partiront en premier à la recherche de nourriture afin de survivre.

D'autres groupes de poissons: les ovivipares (Guppies, Platies, Mollies, Xipho…) et les vivipares (Goodéidés ex Xenotoca…) pratiquent une fécondation interne.

Notes et références

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  1. « La reproduction artificielle des poissons en eau chaude : manuel de vulgarisation », sur www.fao.org (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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  • Jean Mellinger, Sexualité et reproduction des poissons, Broché 2002
  • Edward C. Migdalski et George S. Fichter (trad. Charles Roux, ill. Norman Weaver), Les Poissons du monde, Paris, Odège, , 316 p. (ISBN 2-245-01149-X et 9782245011492)
  • Karel Pivnicka et Karel Cerny, Poissons, Paris, Nathan, , 304 p. (ISBN 2-7000-1518-5)
  • John R. Paxton, William N. Eschmeyer et J.-J. Vayne (trad. Marc Baudoux), Les poissons, Bordas, coll. « Encyclopédie des animaux », (ISBN 2-04-027019-1)
  • (en) J. S. Nelson, Fishes of the World, John Wiley & Sons, (ISBN 0-471-25031-7)
  • (en) G. Helfman, Collette B. et D. Facey, The Diversity of Fishes, Malden, Mass. etc., Blackwell Publishing, , 528 p. (ISBN 0-86542-256-7)
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  • (en) BP, Helfman Keck, ZH, Marion, DJ, Martin, JC, Kaufman, CP, Harden, JS, Schwartz et RJ. Strange, Fish functional traits correlated with environmental variables in a temperate biodiversity hotspot, PLoS One, 2014 (mar 27) (présentation en ligne)