Aller au contenu

Raymond Charpentier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Raymond Charpentier
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Maître

Raymond Charpentier est un chef d'orchestre, compositeur et critique musical français. Né à Chartres le 14 août 1880, mort à Paris le 27 décembre 1960, il est également rédacteur en chef de Comoedia et fondateur de Chantecler. Il dirige de 1921 à 1944 l'orchestre de la Comédie-Française.

Charpentier suit l'enseignement d'André Gedalge.

Amené à composer, il est également critique au sein de Comoedia, journal qu'il dirige jusqu'à la fin de sa vie, comme la Semaine musicale.

Il épouse Caroline Alice Morhange (1883-1984), 1er prix d'harmonie (1907) du Conservatoire national de Paris[1].

Sa nécrologie dans Le Monde, le 29 décembre 1960[2], insiste sur la fondation de la section de discographie à la Radiodiffusion française.

Chef d'orchestre

[modifier | modifier le code]

Raymond Charpentier dirige l'Orchestre de la Comédie-Française en 1922 avec Le Mariage forcé de Molière. Puis en 1939, il est amené à présenter La Folle Journée ou le Mariage de Figaro de Beaumarchais mis en scène par Charles Dullin. 2 ans plus tard, c'est au tour du grand drame d'Hugo Lucrèce Borgia, mis en scène par Emile Fabre. Toujours en temps de guerre, Charpentier est à la baguette en 1942 du Barbier de Séville, mis en scène de Pierre Dux[3].

Sa belle-sœur est Hélène Jourdan-Morhange, violoniste et critique musical.

Création d'une pièce de circonstance par le Quatuor Marie-Louise Casadesus le 18 juin 1925 dans la salle des fêtes de Comoedia. L'œuvre (pour quatuor de harpes et timbale) en si Majeur est composée à l'occasion de la remise des insignes de chevalier de la Légion d'honneur de Serge Koussevitzky.

- Deux poèmes de Baudelaire : Causerie (en si Majeur), Semper eadem (en ut # mineur) composés en 1910, publiés à Paris chez Maurice Senart en 1925

- 3 poèmes du XVIe siècle (Pierre de Ronsard, Olivier de Magny et Étienne Pasquier) composés en 1919 et publiés à Paris chez Rouart, Lerolle & Cie.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Anne Bongran, Le Conservatoire national de musique et de déclamation 1900-1930, Paris, Vrin, , p 556
  2. R. D, « Mort du compositeur Raymond Charpentier », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité)
  3. « Raymond Charpentier », sur Les Archives du spectcale.net, (consulté le )
  4. « Qui est Raymond Charpentier ? », sur Bruit Blanc, (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]