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Le « Chimurenga » est un mot originaire de la langue shona (une langue bantoue) qui possède plusieurs significations telles que « lutte », « révolution », « guerre », « résistance » et « musique de lutte »[1]. En effet, il tire principalement ses origines des luttes de libération de 1896-1897[2] lorsque Cecil J. Rhodes tente de s’immiscer dans les territoires du Nord par la rivière Limpopo[3]. En plus, il y a la rébellion de 1972-1980 en Rhodésie du Sud (actuel Zimbabwe) contre les colons britanniques venus exploiter le territoire. Du côté musical, le « Chimurenga » est aussi utilisé pour faire référence à la musique de lutte qui a servi lors des guerres notamment sous l’appellation de Chimurenga’ songs[4].

La première signification associée aux guerres de libération fait référence à la Première Chimurenga ou Rébellion du Matabeland entre 1896-1898 sous le régime de Cecil J. Rhodes[5]. Ensuite, c’est la Guerre du Bush de Rhodésie du Sud, autrement dit la Deuxième Chimurenga. Puis, la deuxième signification liée à la musique tire encore une fois son origine des luttes de décolonisation. Elle rappelle la présence des résistants Shona, Ndébélé contre les colons britanniques.

Avant les colonisations britanniques( avant les chimurengas)

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Avant la présence des colons britanniques sur le territoire, il y avait eu d’autres vagues de colonisation qui précédant celle des Britanniques tels qu’arabes et portugaises[6]. Par exemple, la vague portugaise avait duré pendant les premières décennies du 17e siècle. Les Portugais ayant déjà la main mise sur le Mozambique et l’Angola associé à une volonté de s’étendre sur le territoire, ils se heurtent aux Britanniques et aux Boers déjà présents.  Au cours des années 1830, des conflits se forment entre Ndébélés qui tentent de pénétrer la zone Shona. Les Européens toujours à l’affût de l’exploration territoriale signent des traités de sorte d’obtenir plus de privilèges dans l’exercice de leur pouvoir.



La première chimurenga (1896-1898)

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Cecil J. Rhodes, né en Angleterre au cours des années 1850, est envoyé par son père au Natal, en Afrique du Sud, pour aller vivre avec son frère. En 1870, son frère et lui travaillent dans l’exploitation de champs de coton, puis voyant l’inefficacité de cette pratique ils se redirigent vers l’exploitation des mines de diamant, notamment les mines de diamants de Kimberley. Il continu d’élargir son entreprise en achetant d’autres mines qu’il fait fusionner sous une même entité pour former en 1880 la The Beers Mining Company[7]. Il explore ainsi les grandes régions sud-africaines passant par le Betchouanaland et le Transvaal[5].  

Quelques années plus tard, il revient en Afrique du Sud. Il est élu premier ministre de la colonie du Cap en 1881 et dirige la British South Africa Company. Souhaitant sous son mandat joindre les territoires anglais et Boers, on lui accorde la signature d’un protectorat sur ces régions grâce à la proclamation royale de 1884[8]. Sentant la menace de la part de la présence allemande au nord accompagné des résistances du Transvaal à sa volonté d’expansion des territoires anglais, il obtient un privilège royal de la part de la Reine Victoria en 1889[9], confiant ainsi la future « Rhodésie » à la compagnie de l’Afrique du Sud britannique aussi appelé en anglais la British South Africa Company où les « pioneers »sont déplacés vers le Matabeland et où il souhaite découvrir et développer le Mashonaland[10].

Dû à un grave scandale politique, il démissionne de son poste de premier ministre le 6 janvier 1896 pour se concentrer sur ses propres projets de développement et d’administration de la Rhodésie[11]. En 1890, il y installe les « pioneers » en zone shona, puis en 1893 c’est le tour des pays ndébélés dans le but d’annexer[12]. L’appellation « Rhodésie » commence à être utilisée à partir de 1892 par les premiers colons, elle est officialisée en 1895 par la BSAC et le Royaume-Uni en 1898. Lorsque l’homme d’affaires est au pouvoir, la forme de colonisation présente est très répressive. Les Africains sont contraints au travail forcé afin de développer la culture du tabac et celle des richesses du sol rhodésien. De plus, ils doivent travailler pour payer les impôts imposés ajouté à cela les représailles de la part des pioneers qui les dépossèdent de leurs terres ancestrales pour s’installer et les cultiver[13]. Les frustrations occasionnées par la colonisation poussent  ainsi les peuples Shonas et Ndébélés à s’unir pour s’opposer au colonisateur européen. C’est donc la naissance de la guerre civile des populations indigènes en mars 1896, la Deuxième Guerre Matebeland (traduction francaise de Second Matabele War) ou nommé aujourd’hui Première Chimurenga.

Les Zimbabwéens de l’époque ayant assez de ces conditions d’exploitation déclenchent une guerre de libération afin de contester le régime. Dans cet élan de révolte, différents représentants contribuent dans la progression de ce mouvement. Au cours de la première phase en mai 1896, le prêtre traditionnel Mukwati Matebeland sera le meneur de la révolte. Quelques mois plus tard, la médium Shona Nehanda Nyakasikana et le prêtre Sekuru Kaguvi prennent la relève de la lutte. Elle coordonne la révolte contre la colonisation du Mashonaland (terre d’origine du peuple Shona) et du Matabeland (Sud-Ouest du Zimbabwe) par la British South Africa Company.

En 1897, la révolte est réprimée, Kaguvi et Nehanda sont arrêtés, puis accusés d’un homicide. Suite aux accusations, tous les deux sont condamnés à la pendaison. Cependant, les Britanniques leur offrent de se convertir au Christianisme afin d’éviter le châtiment. Les deux figures religieuses de la lutte précoloniale malgré tout maintiennent leur position. Ils sont alors pendus en 1898 ; Nehanda l’est le 27 avril 1898 à Salisbury où elle prononce ces paroles avant de mourir : « Mes os reprendront vie ! » de la traduction francaise de « My bones shall rise up again! »[14].

Par la suite, les Ndébélés tentent à nouveau une seconde guerre soit la deuxième Chimurenga alors qu’ils constatent l’affaiblissement des forces de la BSAC suite au Raid de Jameson[15] en 1895 dans la région du Transvaal[16].



La deuxième Chimurenga (1972-1980)

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En 1923, la Grande-Bretagne accordait l’autonomie interne faisant en sorte que la Rhodésie devienne une colonie sous le pouvoir de la minorité blanche du pays et se voit confrontée à des politiques discriminatoires telles que: «Native Affairs Act » en 1927, « Land Apportionment Act » en 1930, « Public Order Act » en 1957,etc[17].

Au même moment, les Africains souhaitent avoir accès à l’éducation, un des points importants lors de la lutte. Ils souhaitent que l’éducation soit élevée à un plus haut niveau et que plus de fonds soient alloués à l’éducation de ceux-ci[18]. D’ailleurs il est possible de constater la ségrégation raciale par rapport aux fonds alloués pour l’enseignement aux élèves blancs, 100 livres par élève, alors que pour les élèves africains c’étaient 10 livres par élève au cours des années 1965 et 1966. Un décret de partage des terres qui justifie les dépossessions des terres amène l’utilisation des zones fertiles pour la minorité blanche[19]. Ce document facilite le contrôle de la colonie d’autant plus que trois autres protectorats sont établis [Rhodésie du Sud, Rhodésie du Nord et Nyassaland] et donne naissance à la Fédération Afrique centrale. La Rhodésie du Sud est la seule à être restée un Dominion britannique à cette période. En outre, il y en résout à la création de partis politiques en faveur de la majorité noire du pays tel que la création de la ZAPU (Zimbabwe African People's Union) par Joshua Nkomo en 1960 et quelques années plus tard celle de la ZANU (Zimbabwe African National Union)  par Ndabaningi Sithole.

La minorité blanche devient effrayée de la constitution des partis nationalistes africains et des élans qui se forment. Donc, Ian Smith entré en fonction en 1948 au Parti libéral et en 1962 il collabore avec Winston Field afin de constituer le Front rhodésien dans le but de maintenir la domination blanche où ils s’opposent à la prise du pouvoir par la majorité noire[20]. Il succèdera à Field comme premier ministre de 1964 à 1979.

Considérant que son collègue Wilson Field ne semble pas investi dans la lutte pour les intérêts de la minorité blanche, il succède pour devenir à son tour premier ministre en 1964. Peu de temps après avoir été élu, Smith interdit la ZAPU et la ZANU, ensuite décide de déclarer l’indépendance unilatéral de la Rhodésie le 11 novembre 1965. Le pays devient désormais isolé internationalement puisque son indépendance n’est pas reconnue à l’échelle internationale et il est soumis aux sanctions onusiennes. On voit apparaître des répressions de plus en plus grandes envers les nationalistes noirs et on assistera à l’effervescence d’une nouvelle guerre civile ; la guerre du Bush de Rhodésie du Sud, dit aussi la Deuxième Chimurenga. Au cours de cette rébellion, la Rhodésie du Sud reçoit l’aide de la Zambie, Tanzanie, Mozambique et le Botswana. Lors du conflit l’armée du ZAPU le ZANLA sera envoyée, par la suite le ZANU rejoint le ZAPU[21]. L’organisation de la Conférence de Genève permet d’aborder la situation conflictuelle qui existe entre le colonisateur et les colonisés.

Il y a en 1978, l’Internal Settlement [22]qui est une tentative d’entrer en contact avec les représentants politiques noirs. Dans le même sens, un accord est signé avec Abel Muzorewa, évêque méthodiste et homme politique où suite aux élections en avril 1979 il devint le premier ministre[:Fichier:///D:/HIS4676/Le Chimurenga (Antidote + note de bas de page).docx#%20ftn8 [8]]. Pourtant, même lorsque Muzorewa est au pouvoir les décisions concernant la sécurité et les finances sont prises de sorte qu’il y a une collaboration entre lui et Ian Smith, alors que la guerre bat son plein. Enfin, la Rhodésie du Sud passe au Zimbabwe-Rhodésie suivant la nouvelle constitution la même année. Le 18  avril 1980, l’accord de Lancaster House ou Zimbabwe Act sera signé avec les groupes rebelles suite à la délégation d’Abel Muzorewa. Cela met donc fin à la Deuxième Chimurenga, il y a l’instauration réelle d’un régime majoritaire et le pays devient officiellement le Zimbabwe le 17 avril 1980. Robert Mugabe est élu en majorité comme premier ministre en 1980 et reste au pouvoir jusqu’en 1987.



Musique, «chimurengas songs»

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Comme nommé-ci haut, le mot Chimurenga fait aussi référence aux chants lors des luttes de libération. Le musicien et compositeur Thomas Mapfumo, né en 1945, dans l’actuel Zimbabwe est l’instigateur du ce mouvement culturel musical[23]. En fait, c’est au courant des années 1970 qu’elle est créée et est utilisé comme outils motivationnels pour élever les troupes, ainsi que les habitants et faire connaitre les revendications politiques. C’est en 1976, il produit un type de musique qui combine le style populaire et traditionnelle des chansons en vue de revendiquer, de là éclot la Chimurenga . À cette période, la minorité blanche au gouvernement redoute cette arme de combat qu’est cette musique et la bannissent, mais elle survit à travers le temps grâce au disco et aux radios de diffusions. En 1977, Mapfumo est emprisonné dans le but de le censurer pendant la période de résistances. Il par ailleurs pour sa vive critique de la ZANU-PF lors régime du Robert Mugabe[23].

Sa guitare électrique sera une manière de reproduire les sons et rythmes de la Mbira, un instrument d’Afrique subsaharienne idiophone et lamellophone particulièrement commun en République Démocratique du Congo et chez le peuple Shona au Zimbabwe. Cet instrument a une forte symbolique en ce qui a trait à la Chimurenga. Le musicien jouant de la Mbira doit respecter une certaine éthique de conduite dictée par la Loi du Mbira. De surcroît, Thomas Mapfumo rebaptise alors la musique du Mbira par Chimurenga[24]. Cette musique a de multiples utilités : véhiculer les sentiments, les craintes, la joie et la réalité des habitants face à ce qui se passe dans le pays, d’éduquer, de divertir, etc[25]. Par contre, il a eu une controverse à propos de son utilisation du mot Chimurenga comme définition de lutte, mais aussi sur les crédits qu’on accorde surtout à Thomas Mapfumo[23]. Mugenda Sororenzu, un guerrier Shona, a une influence importante à ce mot comme la traduction littérale de Chimurenga est « Mugenda’s thing ». Pourtant, la principale et première utilisation était pour faire référence à la première guerre de 1896 et la suivant en 1972[23].

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