Aller au contenu

1918 en Géorgie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Chronologies
1915 1916 1917  1918  1919 1920 1921
Décennies :
1880 1890 1900  1910  1920 1930 1940
Siècles :
XVIIIe XIXe  XXe  XXIe XXIIe
Millénaires :
-Ier Ier  IIe  IIIe
Chronologies géographiques
Antarctique
Chronologies thématiques
Calendriers

Cette page recense des événements qui se sont produits durant l'année 1918 en Géorgie.


Blason de la République démocratique de Géorgie

Évènements

[modifier | modifier le code]
    • Naissance du peintre Ivané Askourava (décédé en 2002)[2].
  • Rébellion ossète dans la région de Tskhinvali (district de Gori) : assassinats ciblés de dignitaires géorgiens, ville sous contrôle des rebelles durant 4 jours, intervention militaire géorgienne (Garde populaire)[4].
    • Première réunion à Tiflis de l'Assemblée parlementaire transcaucasienne, dite Sejm, couvrant les territoires arménien, azerbaïdjanais et géorgien, composée des députés élus en Transcaucasie lors des élections de l'Assemblée constituante russe de , opposés au coup d'État bolchévique d'octobre 1917 à Petrograd[5].
    • Élection de Nicolas Tcheidze à la présidence de la Sejm[6].
    • Reconduction d'Evguéni Guéguétchkori à la présidence de l'exécutif transcaucasien (gouvernement)[7].
    • Vote d'un loi agraire à la Sejm, qui servira de base à la réforme agraire en Géorgie menée par Noé Khomériki[10].
    • Naissance de la chanteuse Mariam Ardjevnichvili (décédée en 1958)
    • Signature entre la République démocratique de Géorgie — sous pression des armées turques se dirigeant vers Koutaïssi — et l'Empire ottoman d'un traité cédant aux autorités turques Akhalkali, Akhaltsikhé et Batoumi, outre les territoires perdus lors des traités de Brest-Litovsk[21].
    • Débarquement à Poti d'un corps expéditionnaire allemand de 3 000 hommes (Général von Kressenstein) et déploiement le long de la partie géorgienne de la ligne de chemin de fer reliant Batoumi à Bakou, afin d'éviter toute incursion ottomane[22].
    • Entrée d'un contingent géorgien dans l'enclave arménienne de Lori afin de prévenir toute attaque ottomane.
    • Arrivée à Tiflis d'éléments de la Légion géorgienne, constituée à Constantinople pour combattre aux côtés de l'Empire allemand, mais qui ne combattit pas[23].
    • Assassinat du Patriarche Kirion II.
    • Vote parlementaire instituant une armée nationale géorgienne, composée de trois brigades d'infanterie, d'un corps de garde-côtes et de détachements techniques (automobilistes, aviateurs, opérateurs radio et télégraphe)[10] : le général Guiorgui Kvinitadzé en prend le commandement.
    • Élection de Noé Jordania à la présidence du gouvernement de la Géorgie.
  • Intervention de la Garde populaire géorgienne (Valiko Djoughéli) — formée à partir des milices populaires — dans la région de Tskhinvali, après des troubles ethniques (Ossètes) attribués à l'agitation bolchévique, et accusation d'exactions de la part du pouvoir central géorgien[26],[27].
  • Entrée surprise à Bakou d'un contingent britannique venu de Perse.
    • Naissance de la peintre Nathela Iankochvili (décédée en 2002)[28].
    • Entrée de l'armée ottomane à Bakou et retraite du contingent britannique en Perse[29].
    • Signature d'une Convention entre la Grande-Bretagne et l'Empire ottoman donnant aux autorités militaires britanniques le contrôle des chemins de fer en Transcaucasie[31].
  • Évacuation du corps expéditionnaire allemand du territoire géorgien.
    • Débarquement à Batoumi d'un corps expéditionnaire britannique de 30 000 hommes, déploiement sur la ligne de chemin de fer de Batoumi à Bakou et prise de contrôle des champs pétrolifères du Caucase[29].
    • Élection de l'Êveque Leonide Okropiridze comme Patriarche de l'Église orthodoxe de Géorgie.
    • Entrée d'un contingent arménien dans l'enclave de Lori et poursuite des combats afin de conquérir Bortchalo et Akhalkalaki en territoire géorgien[29].
    • Arrivée du contingent britannique à Tiflis[20].
  • Défaite arménienne à Choulaveri et arbitrage britannique en faveur d'une souveraineté partagée arméno-géorgienne sur l'enclave de Lori[29].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • P.G. La Chesnais, La Géorgie pendant la guerre, Librairie Félix Alcan,
  • Alexandre Manvelichvili, Histoire de Géorgie, Nouvelles Éditions de la Toison d’Or,
  • Kalistrat Salia, Histoire de la Nation géorgienne, Éditions Nina Salia,
  • Nodar Assatiani, Histoire de la Géorgie, Éditions L'Harmattan,
  • Pierre Razoux, Histoire de la Géorgie : la clé du Caucase, Paris, Éditions Perrin, , 400 p. (ISBN 978-2-262-02645-5)
  • Rémi Grulois, L’avenir des Républiques d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud au lendemain de la Guerre des cinq jours d’août 2008, Institut d’Études politiques de Lyon, (lire en ligne)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (ka) Burusi : ტერენტი ყიფიანი..
  2. (en) Tbilissi Museums Union : Ivane Askurava.
  3. Agence universitaire de francophonie :« Université d’État de Tbilissi Ivane Javakhishvili », consulté le 4 décembre 2017.
  4. Rémi Grulois 2011, p. 12.
  5. Manvelichvili 1951, p. 419.
  6. « Nicolas Cheidze (1864-1926), homme d'État russe, transcaucasien et géorgien », 9 janvier 2014.
  7. « Evguéni Guéguétchkori (1881-1954), homme d'État transcaucasien et géorgien », 6 décembre 2011.
  8. a et b Razoux 2009, p. 129.
  9. Manvelichvili 1951, p. 420.
  10. a et b Assatiani 1997, p. 304.
  11. Geni : Tina Asatiani.
  12. Manvelichvili 1951, p. 421.
  13. (ka) Burusi : ფიროსმანი.
  14. « Akaki Tchenkéli (1874-1959), homme d'État transcaucasien et géorgien », 18 février 2013.
  15. La Chesnais 1919, p. 15.
  16. Manvelichvili 1951, p. 422.
  17. « Noé Jordania (1868-1953), président des 2e et 3e gouvernements de la Ire République de Géorgie », 2 avril 2013.
  18. Salia 1980, p. 433.
  19. « Noé Ramichvili, président du 1er gouvernement de la Ire République de Géorgie », 2 avril 2013.
  20. a et b Manvelichvili 1951, p. 428.
  21. Manvelichvili 1951, p. 423.
  22. Razoux 2009, p. 133.
  23. La Chesnais 1919, p. 16.
  24. (en) Crowning of Mehmed VI as last Sultan of the Ottoman Empire in 1918, consulté le 4 décembre 2017.
  25. Assatiani 1997, p. 305.
  26. Assatiani 1997, p. 306.
  27. « Caucase, le retour de la Russie » par Stéphane Yérasimos, Persée, 1994.
  28. (ka) Burusi : ნათელა იანქოშვილი .
  29. a b c et d Razoux 2009, p. 135.
  30. Manvelichvili 1951, p. 431.
  31. Manvelichvili 1951, p. 429.
  • (ka) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en géorgien intitulé « 1918 » (voir la liste des auteurs).