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glorieux

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Voir aussi : Glorieux
Du latin gloriosus (« glorieux »), de gloria (« gloire »).
Singulier Pluriel
Masculin glorieux
\ɡlɔ.ʁjø\
Féminin glorieuse
\ɡlɔ.ʁjøz\
glorieuses
\ɡlɔ.ʁjøz\

glorieux \ɡlɔ.ʁjø\

  1. Qui donne de la gloire.
    • Combat glorieux. - De glorieuses fatigues. - De glorieux travaux. - Je ne vois dans cette action rien de glorieux.
    • Il a fait une fin glorieuse. - Préférer une mort glorieuse à une longue vie. - Une journée glorieuse.
  2. Qui s’est acquis de la gloire.
    • Cette allusion à de glorieuses journées historiques guatémaltèques que les Européens n’ont jamais consenti à prendre au sérieux, il y en aurait trop, n’impressionna pas Hernandez. — (Georges Arnaud, Le salaire de la Peur, 1950)
  3. (Religion) Qui possède la gloire céleste.
    • […]; - le chrétien, déjà régénéré par le baptême […] attend le retour glorieux du Christ qui brisera la fatalité satanique et appellera ses compa­gnons de lutte dans la Jérusalem céleste. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, page16)
    • La translation du corps de l’évêque myroblyte, de Myre à Bari où il repose depuis le 9 mai 1087, n'a pas interrompu le précieux charisme, le tombeau de saint Nicolas n'a point cessé d'être glorieux, et, comme tout pèlerin de Bari peut le voir de ses yeux, la « manne » ou liqueur miraculeuse continue à découler de ses ossements. — (Eugène Marin, Saint Nicolas: évêque de Myre (vers 270-341), Paris : Librairie Victor Lecoffre, 1917, page 143)
  4. (Par extension) Qui se fait honneur, qui tire vanité de quelque chose.
    • Il se rappelait les traits des jeunes femmes qui avaient cédé, à son charme, ou à ses cadeaux; il souriait, dans le noir, glorieux et vain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
    • Des hauteurs de Bon-Secours on distingue, dans la brume, la glorieuse cathédrale comme un dreadnought à l'ancre, comme une caravelle fantastique dominant une flotte enfumée. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m'offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
  5. (Vieilli) (Péjoratif) Qui est vaniteux ; qui est imbu de lui-même.
    • Mon père me demande : Lequel veux-tu des deux ?
      Je n'en veux point de riches, ils sont trop glorieux.
      Je veux mon amant Pierre, son cœur est généreux.
      — (Misère et Bonheur, chanson traditionnelle champenoise, recueillie et titrée ainsi par Prosper Tarbé dans les Romancero de Champagne, tome 2, Reims : chez P. Dubois, 1863-1864)
    • Mais la plus forte tête du salon jaune était à coup sûr le commandant Sicardot, le beau-père d’Aristide. Taillé en Hercule, le visage rouge brique, couturé et planté de bouquets de poil gris, il comptait parmi les plus glorieuses ganaches de la grande armée. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, page 93)
Singulier Pluriel
Masculin glorieux
\ɡlɔ.ʁjø\
Féminin glorieuse
\ɡlɔ.ʁjøz\
glorieuses
\ɡlɔ.ʁjøz\

glorieux \ɡlɔ.ʁjø\

  1. Relatif à Laglorieuse, commune française située dans le département des Landes.
Singulier et pluriel
glorieux
\ɡlɔ.ʁjø\

glorieux \ɡlɔ.ʁjø\ masculin (pour une femme, on dit : glorieuse) singulier et pluriel identiques

  1. Personne qui se fait honneur, qui tire vanité de quelque chose, fanfaron, vantard.
    • Les glorieux se font grand tort auprès de l’opinion.
    • Un glorieux ne réussit qu’à se faire moquer de lui.
    • Madeleine se mettait en colère toute seule. — Celle de l’Ouchette, je la connais ; c’est une glorieuse !... Et puis elle est vexante... — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
    • Fais toujours ton glorieux, va. Ce n’est pas toutes les semaines que tu penses voir une auto de tout près. Profites-en. Tu raconteras une autre fois comment c’est que je m’échine du matin au soir pour que toi, tu t’amuses à des bricoles. — (Marcel Aymé, Gustalin, chapitre I. Éditions Gallimard, collection « Blanche », 1938, repris dans le tome II (page 509) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, aux éditions Gallimard, dans la Bibliothèque de la Pléiade.)

Prononciation

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Références

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