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Diferencia entre revisiones de «Académie des sciences morales et politiques»

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La '''Académie des sciences morales et politiques''' o '''Academia de Ciencias Morales y Políticas''' es una de las cinco [[academia]]s del ''[[Instituto de Francia]]''.
La '''Académie des sciences morales et politiques''' o '''Academia de Ciencias Morales y Políticas''' es una de las cinco [[academia]]s del ''[[Instituto de Francia]]''.


Fue fundada en [[1795]], suprimida en [[1803]] y restaurada por [[François Guizot]] en [[1832]]. La Academia de Ciencias Morales y Políticas es la institución francesa más antigua en el ámbito de las ciencias humanas y sociales. Siguiendo el espíritu de [[Montesquieu]], su función es describir científicamente la vida de los hombres en sociedad para proponer mejoras formas para su gobierno.
Fue fundada en 1795, suprimida en 1803 y restaurada por [[François Guizot]] en 1832. La Academia de Ciencias Morales y Políticas es la institución francesa más antigua en el ámbito de las ciencias humanas y sociales. Siguiendo el espíritu de [[Montesquieu]], su función es describir científicamente la vida de los hombres en sociedad para proponer mejoras formas para su gobierno.


== Organización ==
== Organización ==
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== Historique ==
== Historique ==
Ancêtres des Académies actuelles, les Académies royales furent créées dans la seconde moitié du {{XVIIe siècle}} : [[Académie française]] ([[1635]]), [[Académie des inscriptions et belles-lettres]] ([[1663]]), [[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] ([[1666]]), ainsi que les différentes académies à l'origine de l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]].
Ancêtres des Académies actuelles, les Académies royales furent créées dans la seconde moitié du {{XVIIe siècle}} : [[Académie française]] (1635), [[Académie des inscriptions et belles-lettres]] (1663), [[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] (1666), ainsi que les différentes académies à l'origine de l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]].


=== La classe des sciences morales et politiques de l'Institut national (1795-1803) ===
=== La classe des sciences morales et politiques de l'Institut national (1795-1803) ===
Il n'existait avant [[1789]] aucune institution spéciale correspondant à l'Académie des sciences morales et politiques. Celle-ci a pour origine la « Classe des sciences morales et politiques » de l'Institut national des sciences et des arts créé par la [[Convention nationale|Convention]] du 5 fructidor an III (22 août [[1795]]), deux ans après la suppression des Académies royales par la [[Révolution française]] (décret de la Convention du 8 août [[1793]]).
Il n'existait avant 1789 aucune institution spéciale correspondant à l'Académie des sciences morales et politiques. Celle-ci a pour origine la « Classe des sciences morales et politiques » de l'Institut national des sciences et des arts créé par la [[Convention nationale|Convention]] du 5 fructidor an III (22 août 1795), deux ans après la suppression des Académies royales par la [[Révolution française]] (décret de la Convention du 8 août 1793).


L'Institut était alors divisé en trois classes : la première consacrée aux sciences physiques et mathématiques (domaine de l'ancienne Académie des sciences), la deuxième aux sciences morales et politiques, et la troisième à la littérature et aux beaux-arts (domaine des autres Académies antérieures à la Révolution : Académie française, Académie royale des inscriptions et belles-lettres, Académie royale de peinture et de sculpture, Académie royale d'architecture).
L'Institut était alors divisé en trois classes : la première consacrée aux sciences physiques et mathématiques (domaine de l'ancienne Académie des sciences), la deuxième aux sciences morales et politiques, et la troisième à la littérature et aux beaux-arts (domaine des autres Académies antérieures à la Révolution : Académie française, Académie royale des inscriptions et belles-lettres, Académie royale de peinture et de sculpture, Académie royale d'architecture).


=== La suppression de la classe des sciences morales et politiques (1803) ===
=== La suppression de la classe des sciences morales et politiques (1803) ===
Par arrêté consulaire du 3 pluviôse an XI (23 janvier [[1803]]), l'Institut national était réorganisé en quatre classes : classe des sciences physiques et mathématiques, classe de la langue et de la littérature française, classe d'histoire et de littérature anciennes, classe des beaux-arts.
Par arrêté consulaire du 3 pluviôse an XI (23 janvier 1803), l'Institut national était réorganisé en quatre classes : classe des sciences physiques et mathématiques, classe de la langue et de la littérature française, classe d'histoire et de littérature anciennes, classe des beaux-arts.
Les membres des trois classes primitives devaient être répartis dans les quatre nouvelles, ceux de la classe des sciences morales et politiques étaient transférés, suivant la nature de leur travaux, dans les classes des sciences physiques et mathématiques, de la langue, de la littérature et de l'histoire et de littérature françaises.
Les membres des trois classes primitives devaient être répartis dans les quatre nouvelles, ceux de la classe des sciences morales et politiques étaient transférés, suivant la nature de leur travaux, dans les classes des sciences physiques et mathématiques, de la langue, de la littérature et de l'histoire et de littérature françaises.


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C'est ainsi que François Guizot, [[ministre de l'Instruction publique]] du roi des Français [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{Ier}}]] et historien, argumentait auprès du roi la nécessité de rétablir la seconde classe.
C'est ainsi que François Guizot, [[ministre de l'Instruction publique]] du roi des Français [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{Ier}}]] et historien, argumentait auprès du roi la nécessité de rétablir la seconde classe.


L'Académie des Sciences morales et politiques fut restaurée par l'ordonnance du 26 octobre [[1832]]. Elle était divisée en cinq sections : philosophie, morale (devenue par la suite morale et sociologie), législation, droit public et jurisprudence, économie politique et statistique (complétée plus tard par l'adjonction du mot « finances »), histoire générale et philosophique (devenue depuis histoire et géographie).
L'Académie des Sciences morales et politiques fut restaurée par l'ordonnance du 26 octobre 1832. Elle était divisée en cinq sections : philosophie, morale (devenue par la suite morale et sociologie), législation, droit public et jurisprudence, économie politique et statistique (complétée plus tard par l'adjonction du mot « finances »), histoire générale et philosophique (devenue depuis histoire et géographie).


Douze académiciens subsistaient de la seconde classe. Ils élurent leurs nouveaux confrères.
Douze académiciens subsistaient de la seconde classe. Ils élurent leurs nouveaux confrères.


Le premier règlement intérieur fixant le nombre d'académiciens de chacune des sections, le nombre de membres libres, d'associés étrangers et de correspondants a connu sa principale modification en [[1964]], lorsque l'Académie a décidé de supprimer la catégorie des membres libres pour les réunir au sein d'une nouvelle section d'académiciens titulaires, la section générale, composée de dix membres.
Le premier règlement intérieur fixant le nombre d'académiciens de chacune des sections, le nombre de membres libres, d'associés étrangers et de correspondants a connu sa principale modification en 1964, lorsque l'Académie a décidé de supprimer la catégorie des membres libres pour les réunir au sein d'une nouvelle section d'académiciens titulaires, la section générale, composée de dix membres.


== Rôle et missions de l'Académie ==
== Rôle et missions de l'Académie ==
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=== Conseil ===
=== Conseil ===
À ce titre, l'Académie a souvent été sollicitée par les pouvoirs publics sur des sujets de société. Très fréquente jusqu'en [[1914]], cette pratique est devenue plus rare par la suite, en raison de la professionnalisation de la vie publique et de la multiplication du nombre des experts dans les ministères. Toutefois, l'Académie continue à exercer un magistère moral et continue de saisir, quand le besoin s'en fait sentir, les pouvoirs publics. Au cours de ces dernières années, elle a ainsi eu plusieurs fois l'occasion d'émettre des avis, des motions ou des vœux tels que :
À ce titre, l'Académie a souvent été sollicitée par les pouvoirs publics sur des sujets de société. Très fréquente jusqu'en 1914, cette pratique est devenue plus rare par la suite, en raison de la professionnalisation de la vie publique et de la multiplication du nombre des experts dans les ministères. Toutefois, l'Académie continue à exercer un magistère moral et continue de saisir, quand le besoin s'en fait sentir, les pouvoirs publics. Au cours de ces dernières années, elle a ainsi eu plusieurs fois l'occasion d'émettre des avis, des motions ou des vœux tels que :
* ''Avis de l'Académie sur le projet de loi constitutionnelle concernant la Charte de l'Environnement'' (10 mai 2004)
* ''Avis de l'Académie sur le projet de loi constitutionnelle concernant la Charte de l'Environnement'' (10 mai 2004)
* ''Recommandations sur les adaptations juridiques du droit d'auteur à Internet'' (9 juillet 2001)
* ''Recommandations sur les adaptations juridiques du droit d'auteur à Internet'' (9 juillet 2001)
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! Sección !! Silla !! Miembro !! Fecha de designación
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== Enlaces externos ==
== Enlaces externos ==
* [https://web.archive.org/web/20070927194151/http://www.asmp.fr/ Sitio oficial]
* [https://academiesciencesmoralesetpolitiques.fr Sitio oficial]
{{Control de autoridades}}
{{Control de autoridades}}
[[Categoría:Academias de Francia]]
[[Categoría:Academias de Francia]]

Revisión actual - 01:43 27 ene 2024

Para España, véase Real Academia de Ciencias Morales y Políticas

La Académie des sciences morales et politiques o Academia de Ciencias Morales y Políticas es una de las cinco academias del Instituto de Francia.

Fue fundada en 1795, suprimida en 1803 y restaurada por François Guizot en 1832. La Academia de Ciencias Morales y Políticas es la institución francesa más antigua en el ámbito de las ciencias humanas y sociales. Siguiendo el espíritu de Montesquieu, su función es describir científicamente la vida de los hombres en sociedad para proponer mejoras formas para su gobierno.

Organización[editar]

Sesión conmemortativa del centenario del restablecimiento de la Académie des sciences morales et politiques en el Institut de France en 1932. Vista general durante el discurso del presidente Léon Brunschvicg (a la izquierda).

Los miembros de la Academia son elegidos por sus pares, según sus méritos personales. La Academia cuenta con 50 miembros, repartidos en seis secciones de acuerdo a sus especialidades:

A estas seis secciones se añaden los asociados extranjeros y sus corresponsales. Entre los asociados externos se encuentran figuras de renombre tales como Vaclav Havel, Juan Carlos I y Benedicto XVI.

La Academia constituye un órgano de reflexión interdisciplinar. Difunde en su sitio en Internet los textos de las comunicaciones que le son presentados, así como reportes y ciertos textos escritos por sus miembros

Miembros actuales[editar]

En 2012 : Mme Bastid-Bruguière, presidente. B. Collomb, vicepresidente. X. Darcos, Secretario perpetuo.

Sección Silla Miembro Fecha de designación
I : Filosofía 1 Chantal Delsol 2007
2 Alain Besançon 1999
3 Bernard Bourgeois 2002
4 Lucien Israël 1996
5 Bernard d'Espagnat 1996
6 Jean Mesnard 1997
7 Rémi Brague 2009
8 Bertrand Saint-Sernin 2002
II : Moral y sociología 1 Mireille Delmas-Marty 2007
2 Jean Baechler 1999
3 Jean Cluzel 1991
4 Gérald Antoine 1997
5 Marianne Bastid-Bruguière 2001
6 Raymond Boudon 1990
7 Xavier Darcos 2006
8 Michel Crozier 1999
III : legislación, derecho público y jurisprudencia 1 Alain Plantey 1983
2 Bruno Cotte 2010
3 Jacques Boré 1991
4 Prosper Weil 1999
5 André Damien 1994
6 Gilbert Guillaume 2007
7 François Terré 1995
8 Pierre Delvolvé 2009
IV : Economía política, estadística y finanzas 1 Michel Albert 1994
2 Michel Pébereau 2007
3 Pierre Bauchet 1994
4 Bertrand Collomb 2001
5 Jean-Claude Casanova 1996
6 Marcel Boiteux 1992
7 Yvon Gattaz 1989
8 Jean Tirole 2011
V : Historia y geografía 1 Georges-Henri Soutou 2008
2 Jean-Robert Pitte 2008
3 François d'Orcival 2008
4 Emmanuel Le Roy Ladurie 1993
5 Philippe Levillain 2011
6 Claude Dulong 1996
7 Alain Duhamel 2012
8 Jean Tulard 1994
VI : Sección general 1 Renaud Denoix de Saint Marc 2004
2 André Vacheron 2009
3 Jean-David Levitte 2007
4 Christian Poncelet 2003
5 Pierre Mazeaud 2005
6 Gabriel de Broglie 1997
7 Jean-Claude Trichet 2010
8 Thierry de Montbrial 1992
9 Jacques de Larosière 1993
10 Roger Etchegaray 1994
Miembros asociados extranjeros 1 Javier Pérez de Cuellar 1989
2 Joseph Ratzinger, papa Benedicto XVI 1992
3 Carlos, Príncipe de Gales 1992
4 El Hassan bin Talal 2008
5 Stephen Breyer 2012
6 Roland Mortier 1993
7 Ismail Kadare 1996
8 Mario Monti 2012
9 Dora Bakoyannis 2008
10 Jean Starobinski 1987
11 Juan Carlos I 1986
12 Jean-Claude Juncker 2006

Enlaces externos[editar]