Étymologie

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Du latin corrumpere (« briser totalement »).

corrompre \kɔ.ʁɔ̃pʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. Gâter, altérer, changer en mal.
    • Il allait quelquefois chez Zadig, et se mettait à table sans être prié : il y corrompait toute la joie de la société, comme on dit que les harpies infectent les viandes qu'elles touchent. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, IV. L'envieux, 1748)
    • Le bonheur de t'avoir est toujours corrompu par la perspective de te perdre. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà, S-A 9 , Fleuve noir, 2000)
    • La viande se corrompt par les grandes chaleurs.
    • La langue latine commença à se corrompre peu de temps après Auguste.
  2. Séduire, débaucher.
    • Il fut tué par un des siens dont il avait voulu corrompre la femme.
    • Socrate fut accusé de corrompre la jeunesse.
  3. (Par extension) Engager quelqu'un par des dons, des promesses, ou par d'autres moyens, à faire, ou ne pas faire, quelque chose contre son devoir, sa conscience, contre l'honneur, etc.
    • La justice est faussée, et ceux qui élèvent la voix au nom du peuple, on les corrompt ou on les supprime, et ceux qui le servent le volent. — (Chevalier Léopold de Sacher-Masoch; Le Legs de Caïn (Contes Galiciens), traduction anonyme de 1874)
  4. (Technique) Plier, rompre à force de plier.
    • Corrompre un métal, un cuir.

Synonymes

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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Étymologie

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Du latin corrumpere.

corrompre *\Prononciation ?\

  1. Corrompre, souiller.

Variantes

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Références

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Étymologie

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Du latin corrumpere (« briser totalement »).

corrompre [Prononciation ?] transitif ou pronominal

  1. Corrompre.

Prononciation

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