« Alain Laubreaux » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Celette (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Kirtap (discuter | contributions)
Annulation de la modification de NiaSabi (d) spam : pub pour un livre paru
Balise : Annulation
 
(47 versions intermédiaires par 28 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 :
{{À sourcer|date=juillet 2016}}{{Ébauche|journaliste français|écrivain français}}
{{Infobox Biographie2}}
| charte = journaliste de presse écrite}}
'''Alain Laubreaux''', né le {{date de naissance|9 octobre 1899}} à [[Nouméa]] et mort le {{date de décès|15 juillet 1968}} en exil à [[Madrid]], est un [[journaliste]] et [[écrivain]] [[France|français]].
 
IlPrincipalement connu pour ses critiques de [[théâtre]] dans ''[[Je suis partout]]'', il est condamné à mort par contumace en {{date|1947}} pour faits de [[Collaboration en France|collaboration]].
'''Alain Laubreaux''', né le {{date de naissance|9 octobre 1899}} à [[Nouméa]] et mort le {{date de décès|15 juillet 1968}} en exil à [[Madrid]], est un [[journaliste]] et [[écrivain]] [[France|français]].
 
Il est condamné à mort par contumace en {{date|1947}} pour faits de collaboration.
 
== Biographie ==
Fils d'un homme d'affaires installé depuis 1898 en [[Nouvelle-Calédonie]], il y passe sa jeunesse et la colonie française marquera plusieurs de ses récits ultérieurs. Alain Laubreaux a pour frères Raymond Laubreaux, futur enseignant au [[lycée Rodin]] à Paris, et qui écrira plusieurs ouvrages et critiques sur le théâtre tout comme lui, et Félicien Laubreaux, né en 1905, qui sera collaborationniste et prisonnier de guerre en Allemagne puis libéré tout en continuant d'exprimer durant sa captivité son adhésion à la politique de collaboration en qualité de rédacteur en chef du journal de l'Amicale travailleurs français en Allemagne de 1942 à 1944.
 
Alain Laubreaux a pour frères Raymond Laubreaux, futur enseignant au [[lycée Rodin]] à Paris, et qui écrira plusieurs ouvrages et critiques sur le théâtre tout comme lui, et Félicien Laubreaux, né en 1905, qui sera collaborationniste et prisonnier de guerre en Allemagne puis libéré tout en continuant d'exprimer durant sa captivité son adhésion à la politique de collaboration en qualité de rédacteur en chef du journal de l'Amicale des travailleurs français en Allemagne de 1942 à 1944.
Il se rend en métropole pour finir sa scolarité au [[lycée Louis-le-Grand]]. Il revient un temps en Nouvelle-Calédonie après la [[Première Guerre mondiale]] et, après avoir exercé comme clerc de notaire, il y fait ses armes dans le journalisme en y fondant avec son père le ''Messager de la Nouvelle-Calédonie'' en 1919, journal dont il écrit l'essentiel des articles et dont il fait seul la mise en page.
 
IlAlain Laubreaux se rend en métropole pour finir sa scolarité au [[lycée Louis-le-Grand]]. Il revientretourne un temps en Nouvelle-Calédonie après la [[Première Guerre mondiale]] et, après avoir exercé comme clerc de notaire, il y fait ses armes dans le journalisme en y fondant avec son père le ''Messager de la Nouvelle-Calédonie'' en 1919, journal dont il écrit l'essentiel des articles et dont il fait seul la mise en page.
En 1921, il revient en France métropolitaine et sert tour à tour dans ''[[Le Journal]]'' (quotidien fortement ancré à droite, anticommuniste et ne cachant pas alors son admiration pour le régime [[fascisme|fasciste]] de [[Benito Mussolini|Mussolini]], Laubreaux n'y écrit alors que pour la rubrique dite des « chiens écrasés ») puis à ''[[L'Œuvre (journal)|L'Œuvre]]'' (au contraire plutôt à gauche et pacifiste). Il se spécialise bientôt comme [[critique d'art|critique littéraire]] auprès du quotidien radical ''[[La Dépêche du Midi|Dépêche de Toulouse]]'' (ancêtre de ''[[la Dépêche du Midi]]''). Il est également rédacteur en chef du ''Paris matinal'' à partir de 1927 et de ''L'Européen'' à partir de 1929. Malgré ses convictions républicaines, il écrit un temps pour la revue [[maurrassisme|maurrassienne]] ''[[Candide (journal)|Candide]]''. Il fut avant-guerre le secrétaire d'[[Henri Béraud]], une sombre affaire de plagiat entachera leur relation qui prendra fin en 1928.
 
En 1921, il revient en France métropolitaine et sert tour à tour dans ''[[Le Journal]]'' (quotidien fortement ancré à droite, anticommuniste et ne cachant pas alors son admiration pour le régime [[fascisme|fasciste]] de [[Benito Mussolini|Mussolini]], Laubreaux n'y écrit alors que pour la rubrique dite des « chiens écrasés ») puis à ''[[L'Œuvre (journal)|L'Œuvre]]'' (au contraire plutôt à gauche et pacifiste). Il se spécialise bientôt comme [[critique d'art|critique littéraire]] auprès du quotidien radical ''[[La Dépêche du Midi|Dépêche de Toulouse]]'' (ancêtre de ''[[la Dépêche du Midi]]''). Il est également rédacteur en chef du ''Paris matinal'' à partir de 1927 et de ''L'Européen'' à partir de 1929. Malgré ses convictions républicaines, il écrit un temps pour la revue [[maurrassisme|maurrassienne]] ''[[Candide (journal1924-1944)|Candide]]''. Il fut avant-guerre le secrétaire d'[[Henri Béraud]], mais une sombre affaire de plagiat entachera leur relation qui prendra fin en 1928.
En 1936, il entre à l'hebdomadaire, ''[[Je suis partout]]'' où il remplit la fonction de critique de théâtre, tout en traitant occasionnellement de sujets politiques. Il y tient des positions pacifistes et antisémites, prônant l'entente avec l'Allemagne. [[Lucien Rebatet]], autre journaliste de ''Je suis partout'', expliquera l'attitude collaborationniste de Laubreaux en ces termes : « Avec lui, aucune équivoque. Venu de plusieurs bandes de réfractaires et de radicaux-socialistes toulousains fort débraillés dans leurs convictions, il n'avait pas à secouer comme nous des scrupules d'hommes de droite. Aucun débris de dogmes ne l'embarrassait. On peut dire qu'il s'était rallié à nous d'instinct, en 1936, du jour où ses amis démocrates avaient commencé d'agiter le boute-feu. Pas le moindre débat de conscience dans son cas, pas une seule de ces ridicules bouffées de chaleur que nous avions presque tous à confesser"<ref>Lucien Rebatet, ''Les Mémoires d'un fasciste'', Paris, Pauvert, 1976, {{p.|126-27}}.</ref> .
 
En 1936, il entre à l'hebdomadaire, ''[[Je suis partout]]'', journal antisémite où il remplit la fonction de critique de théâtre, tout en traitant occasionnellement de sujets politiques. Il y tient des positions pacifistes et [[Antisémitisme|antisémites]], prônant l'entente avec l'Allemagne. [[Lucien Rebatet]], autre journaliste de ''Je suis partout'', expliquera l'attitude collaborationniste de Laubreaux en ces termes : « {{Citation|Avec lui, aucune équivoque. Venu de plusieurs bandes de réfractaires et de radicaux-socialistes toulousains fort débraillés dans leurs convictions, il n'avait pas à secouer comme nous des scrupules d'hommes de droite. Aucun débris de dogmes ne l'embarrassait. On peut dire qu'il s'était rallié à nous d'instinct, en 1936, du jour où ses amis démocrates avaient commencé d'agiter le boute-feu. Pas le moindre débat de conscience dans son cas, pas une seule de ces ridicules bouffées de chaleur que nous avions presque tous à confesser"}}<ref>Lucien Rebatet, ''Les Mémoires d'un fasciste'', Paris, Pauvert, 1976, {{p.|126-27}}.</ref> .
Arrêté déjà en mai 1940 par [[Georges Mandel]] (nouveau ministre de l'Intérieur du [[gouvernement Paul Reynaud]] qui tente alors d'empêcher la débâcle et fait ainsi arrêter les principaux intellectuels d'extrême droite favorables à l'[[Nazisme|Allemagne nazie]]), libéré rapidement à la suite de la défaite française, il soutient régulièrement dans ses articles la [[Collaboration en France|politique de collaboration]] et ne cache pas ses idées antisémites. En plus de sa participation à ''Je suis partout'', il écrit également durant la guerre dans les principaux journaux collaborationnistes, dont ''[[Le Cri du peuple (journal 1940-1944)|Le Cri du peuple]]'' et ''[[Le Petit Parisien]]''. Vouant depuis « près de vingt années » une haine féroce au poète [[Robert Desnos]], il fut soupçonné, par Desnos lui-même et par son entourage<ref name="Taguieff">{{ouvrage|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=43TZDQAAQBAJ|titre=Céline, la race, le Juif|auteur1=Pierre-André Taguieff|auteur2=Annick Durafour|éditeur=Fayard|année=2017|jour=1|mois=février|pages=1182|isbn=9782213702964}}.</ref>, d'avoir joué un rôle dans son arrestation le 22 février 1944 par la Gestapo ; d'après le témoignage de Pierre Berger, Laubreaux intervint personnellement pour que Desnos soit déporté comme prévu par le prochain convoi<ref name="Taguieff"/>. Pour Pierre Barlatier, Laubreaux est le responsable de la mort de Desnos<ref>{{article|auteur=Pierre Barlatier|titre=C'est Alain Laubreaux qui a envoyé Robert Desnos à la mort|périodique=Droit et liberté ([[Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples|MRAP]])|année=1949|jour=11-7|mois=novembre}}, cité dans {{ouvrage|passage=155|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=rvszzrVtbsMC|titre=Un paradoxe français|auteur=Simon Epstein|éditeur=Albin Michel|jour=2|mois=avril|année=2008|pages=624|titre chapitre=Universitaires, écrivains, journalistes}}.</ref>.
 
Il est arrêté le {{date-|3 juin 1940}}<ref>''Je suis partout'', 7 février 1941, page 1.</ref> par [[Georges Mandel]] (nouveau ministre de l'Intérieur du [[gouvernement Paul Reynaud]] qui tente alors d'empêcher la débâcle et fait ainsi arrêter les principaux intellectuels d'extrême droite favorables à l'[[Nazisme|Allemagne nazie]]) et placé deux jours plus tard en détention à la [[prison de la Santé]] avec [[Charles Lesca]], autre collaborateur à ''[[Je suis partout]]''. Il est libéré par ordonnance du juge d'instruction au Tribunal militaire de la 12° région en date à Périgueux du {{date-|6 août 1940}}, laquelle indique que {{Citation|l'inculpation se base sur des allégations vagues, que rien de précis n'a été établi à l'encontre des inculpés et qu'il ne suffit pas de se borner à prétendre que leur activité est douteuse et leurs ressources mal établies}}<ref>Je suis partout, 7 février 1941, page 1</ref>.
À la [[Libération (histoire)|Libération]], il s'exile dans l'[[Espagne]] de [[Francisco Franco|Franco]], auprès de Georges et [[Maud de Belleroche|Maud Guilbaud]]<ref>[[Maud de Belleroche]], ''Le Ballet des crabes'', Filipacchi, 1975, p. 203.</ref>. Il est plus tard condamné à mort par [[contumace]] en 1947 par la Cour de Justice de la Seine pour sa participation à un journal collaborationniste et notamment pour ses articles [[Antisémitisme|antisémites]]<ref>[http://jacbayle.club.fr/livres/N_Cal/Laubreaux.html Note bibliographique sur la page de présentation de l'un de ses livres, le ''Rocher à la Voile'']</ref>. Il meurt en exil à [[Madrid]] en 1968.
 
Il soutient régulièrement et fanatiquement dans ses articles la [[Collaboration en France|politique de collaboration]]. En plus de sa participation à ''Je suis partout'', il écrit également durant la guerre dans les principaux journaux collaborationnistes, dont ''[[Le Cri du peuple (journal 1940-1944)|Le Cri du peuple]]'' et ''[[Le Petit Parisien]]'' et il donne une conférence ayant pour sujet "Vingt ans de corruption", consacrée, selon le compte-rendu publié par l'hebdomadaire ''[[Je suis partout]]'' aux {{Citation|malversations, escroqueries et crimes de sang d'Israël}}<ref name=klein8>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Robert Klein |titre= Je suis partout, les Juifs, 1941|sous-titre= |éditeur= |collection= |lieu= |année=2018 |volume= |tome= |pages totales=190 |passage= p.18 |isbn=978-1731151193 |lire en ligne= }}. </ref>.
 
Arrêté déjà en mai 1940 par [[Georges Mandel]] (nouveau ministre de l'Intérieur du [[gouvernement Paul Reynaud]] qui tente alors d'empêcher la débâcle et fait ainsi arrêter les principaux intellectuels d'extrême droite favorables à l'[[Nazisme|Allemagne nazie]]), libéré rapidement à la suite de la défaite française, il soutient régulièrement dans ses articles la [[Collaboration en France|politique de collaboration]] et ne cache pas ses idées antisémites. En plus de sa participation à ''Je suis partout'', il écrit également durant la guerre dans les principaux journaux collaborationnistes, dont ''[[Le Cri du peuple (journal 1940-1944)|Le Cri du peuple]]'' et ''[[Le Petit Parisien]]''. Vouant depuis « près de vingt années » une haine féroce au poète [[Robert Desnos]] qui l'avait d'ailleurs giflé, il fut soupçonné, par Desnos lui-même et par son entourage<ref name="Taguieff">{{ouvrage|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=43TZDQAAQBAJ|titre=Céline, la race, le Juif|auteur1=Pierre-André Taguieff|auteur2=Annick Durafour|éditeur=Fayard|année=2017|jour=1|mois=février|pages=1182|isbn=9782213702964}}.</ref>, d'avoir joué un rôle dans son arrestation le {{date-|22 février 1944}} par la [[Gestapo]] ; d'après le témoignage de [[Pierre Berger]], Laubreaux intervint personnellement pour que Desnos soitfût déporté comme prévu par le prochain convoi<ref name="Taguieff"/>, alors que sa compagne Youki avait réussi à lui éviter le voyage. Pour Pierre Barlatier, Laubreaux est le responsable de la mort de Desnos<ref>{{article|auteur=Pierre Barlatier|titre=C'est Alain Laubreaux qui a envoyé Robert Desnos à la mort|périodique=Droit et liberté ([[Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples|MRAP]])|année=1949|jour=11-7|mois=novembre}}, cité dans {{ouvrage|passage=155|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=rvszzrVtbsMC|titre=Un paradoxe français|auteur=Simon Epstein|éditeur=Albin Michel|jour=2|mois=avril|année=2008|pages=624|titre chapitre=Universitaires, écrivains, journalistes}}.</ref>.
 
À la [[Libération (histoire)|Libération]], il trouve refuge en {{date-|août 1944}}<ref>Jean-Paul Lefebvre-Filleau et [[Gilles Perrault]], ''Ces Français qui ont collaboré avec le IIIe Reich'', éd. du Rocher, 2017.</ref> dans l'[[Espagne franquiste|Espagne]] de [[Francisco Franco|Franco]], auprès de Georges et [[Maud de Belleroche|Maud Guilbaud]]<ref>[[Maud de Belleroche]], ''Le Ballet des crabes'', Filipacchi, 1975, p. 203.</ref>. Accusé d'atteinte à la sûreté extérieure de l'État<ref>''Le Monde'', 19 novembre 1946.</ref>, il est condamné à mort par [[contumace]] le {{date-|5 mai 1947}} par la Cour de Justice de la Seine<ref>''Le Monde'', 7 mai 1947.</ref>.
 
== Anecdote ==
Connu pour ses critiques acides, il était craint et haï par une bonne partie du monde du spectacle. Ainsi, durant l'Occupation<ref>[[Jean Galtier-Boissière]] relate ce fait dans son ouvrage: "Mon journal pendant l'occupation" page 47, édition de 1944 ; il le situe le 10 juin 1940, alors que Laubreaux dînait avec [[Jacques Hébertot]] qui avait monté la pièce [[La Machine à écrire]].</ref>, Alain Laubreaux fut frappé publiquement, le 12 juin [[1941 au théâtre|1941]]<ref> [[Henry-Jean Servat]] , ''Jean Marais l'enfant terrible'', Albin Michel, 1999, page 9 </ref>, par [[Jean Marais]], qu'il avait appelé « l'homme au Cocteau entre les dents »{{refnec}}<ref> Laubreaux publia sa critique acerbe et cruelle disant de Marais qu’il avait « le Cocteau entre les dents », le lendemain de la première de la pièce le 29 avril 1941, alors qu’il n’était pas dans la salle. Cf [[Christian Dureau]], ''Jean Marais, l’éternelle présence'', Éditions Didier Carpentier, 2010, page 14 </ref>, et qui lui reprochait notamment d'avoir éreinté la pièce ''la[[La Machine à écrire]]'', de [[Jean Cocteau]]<ref>[http://cinememorial.com/Acteur_detail.php?id=419 Jean Marais<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. L'anecdote inspira librement la scène du film ''[[Le Dernier Métro]]'', où le comédien interprété par [[Gérard Depardieu]] s'en prend à Daxiat, le critique de ''[[Je suis partout]]'' incarné par [[Jean-Louis Richard]]<ref>{{Lien brisé |url= http://educine.chez-alice.fr/analyses/truffaut%20dernier%20metro%20theatre.htm |titre=educine.chez-alice.fr/analyses… |brisé le=05-06-2023}}.</ref>.
 
== Bibliographie ==
Ligne 26 ⟶ 32 :
* ''Histoires canaques'', éd. Fayard, coll. « Œuvres libres », Paris, 1926.
* ''Yan-le-métis'', éd. Albin Michel, Paris, 1928. Raconte les aventures plus ou moins rocambolesques d'un métis calédonien échoué aux [[Vanuatu|Nouvelles-Hébrides]], il perdit pour cette œuvre un procès en plagiat intenté par un autre auteur calédonien, [[Georges Baudoux]]<ref>[https://books.google.com/books?id=T98lLbpLew4C&pg=PA98&lpg=PA98&dq=georges+beaudoux+yan+le+m%C3%A9tis&source=web&ots=GCdw2lfaWU&sig=KZOEWoMXBagxJFXFrR91CxJ9x5Q J. DAUPHINÉ, ''Canaques de la Nouvelle-Calédonie à Paris : de la case au zoo'', éd. L'Harmattan, Paris, 1998, p. 98] {{ISBN|978-2-7384-6384-5}}</ref>.
* ''Diane La Goule'', éd. Albin Michel, Paris, 1929.
* ''Le Corset noir'', éd. Albin Michel, Paris, 1930.
* ''Le Rocher à la voile'', éd. Albin Michel, Paris, 1930. Roman très critique sur la « bourgeoisie » nouméenne et l'administration coloniale et faisant l'éloge de la société « broussarde »<ref>[http://jacbayle.club.fr/livres/N_Cal/Laubreaux.html Présentation du livre sur le site jacbayle.club.fr]</ref>.
* ''L'Amateur de Cuisine'', éd. Denoël & SteelSteele, Paris, 1931. Œuvre humoristique dans laquelle il revient sur sa passion de la cuisine et de la gastronomie, une version anglaise est parue la même année sous le titre de ''The Happy Glutton''.
* ''Aventures cocasses de Boulot aviateur'', éd. Albin Michel, Paris, 1931 (avec [[Georges de La Fouchardière]]). Il écrit d'ailleurs les dialogues de l'adaptation cinématographique de ce roman, ''Boulot aviateur'', réalisé par [[Maurice de Canonge]] en 1937<ref>[http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=47254 Fiche du film ''Boulot aviateur'' sur le site de l'encyclopédie du cinéma]</ref>.
* ''Wara'', éd. Albin Michel, Paris, 1932.
** {{de}} trad. Noa Kiepenheuer = Matthias Holnstein: ''Wara.'' Goldmann, Leipzig 1934
* ''Catherine Le Grand : le roman d'un couple impérial'', Les Éditions nationales, Paris, 1936.
* ''J'étais un autre'', éd. Albin Michel, Paris, 1941. Histoire romancée d'un [[bagne de Nouvelle-Calédonie|bagnard]] et dont la véritable identité cache peut-être de nobles origines.
* ''Écrit pendant la guerre'', éd. du Centre d'études de l'[[Agence de presse Inter-France|agence Inter-France]], Paris 1944<ref>[https://www.retronews.fr/journal/l-atelier-1940-1944/3-juin-1944/3312/5018634/5?from=%2Fsearch%23allTerms%3D%2522Dominique%2520Sordet%2522%26sort%3Donline-desc%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D2%26searchIn%3Dall%26total%3D1443&index=25 ''L'Atelier'', 3 juin 1944, Georges Albertini, "Ecrit pendant la guerre"]</ref>.
* ''Écrit pendant la guerre'', éd. du Centre d'études de l'agence inter-France, Paris, 1944.
* ''Momus'', poésies (épuisé)
* ''Métropolis'' (traduit et adapté du roman allemand de Thea Von Harbou). Librairie Gallimard
 
== Notes ==
{{Références}}
 
== SourcesAnnexes ==
=== Sources ===
* P. O'Reilly, ''Calédoniens : Répertoire bio-bibliographique de la Nouvelle-Calédonie'', Publications de la Société des Océanistes, {{n°|3}}, éd. Musée de l'Homme, Paris, 1953.
 
== Articles connexes ==
=== Article connexe ===
* [[Littérature en Nouvelle-Calédonie]]
 
=== Liens externes ===
{{Portail|Seconde Guerre mondiale|presse écrite|littérature française|Nouvelle-Calédonie}}
{{liens}}
 
{{Portail|Seconde Guerre mondiale|presse écritejournalisme|littérature française|Nouvelle-Calédonie}}
{{DEFAULTSORT:Laubreaux, Alain}}
[[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]
Ligne 51 ⟶ 64 :
[[Catégorie:Journaliste français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Collaborateur français pendant la Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Personnalité condamnée à mort pour collaboration avec le régime nazi]]
[[Catégorie:Collaborateur de La Dépêche du Midi]]
[[Catégorie:Collaborateur du Journal]]
[[Catégorie:Collaborateur de Je suis partout]]
[[Catégorie:Élève du lycée Louis-le-Grand]]
[[Catégorie:Nom de plume]]
[[Catégorie:Personnalité morte en exil]]
[[Catégorie:Naissance à Nouméa]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1899]]
[[Catégorie:PersonnalitéNaissance morteà en exilNouméa]]
[[Catégorie:Décès en juillet 1968]]
[[Catégorie:Décès à Madrid]]
[[Catégorie:Décès à 68 ans]]
[[Catégorie:CollaborateurPersonnalité demorte Jeen suis partoutexil]]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Laubreaux ».