Anglet

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques
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Anglet (prononcé [ɑ̃glɛt]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.

Anglet
Blason de Anglet
Héraldique
Anglet
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Agglomération Côte Basque-Adour
Maire
Mandat
Jean Espilondo
2008-2014
Code postal 64600
Code commune 64024
Démographie
Gentilé Angloy
Population
municipale
38 032 hab. (2010)
Densité 1 412 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 29′ 06″ nord, 1° 31′ 06″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 76 m
Superficie 26,93 km2
Élections
Départementales chef-lieu de 2 cantons
Localisation
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Anglet
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Anglet
Liens
Site web http://www.anglet.fr/

Le gentilé est Angloy[1],[2].

Géographie

 
La mairie et la fontaine
 
Plage de la chambre d’Amour à Anglet et phare de Biarritz

Situation

Anglet fait partie de la province basque du Labourd. La ville est à 10 % recouverte de forêts de pins, notamment celles de Pignada, du Lazaret et de Chiberta. La côte sablonneuse débutée 200 km au nord à la pointe de Grave, à l'extrémité de l'estuaire de la Gironde, s'achève à Anglet, et y est ponctuée de nombreuses digues découpant le rivage. À Anglet, où le tracé du domaine public maritime vient d'être mis à jour, on observe un recul de la côte de quarante mètres depuis 1978. Avec ses multiples baies et anses, ce territoire constitue un laboratoire des techniques de surveillance de l'érosion littorale.

Anglet, sur 4,5 km, compte 11 plages du nord au sud : la plage de la Barre, la plage des Cavaliers, la plage des Dunes, la plage de l'Océan, la plage de la Madrague, la plage de la Petite Madrague, la plage des Corsaires, la plage de Marinella, la plage des Sables d'Or, la plage du Club et la plage du VVF.

La Côte basque française désigne la partie du littoral aquitain comprise entre la grotte de la chambre d’Amour à Anglet et la frontière espagnole.

Accès

Anglet est reliée par l’autoroute A63, la route nationale 10 et les départementales 810 et 910.

 
Bus Chronoplus Terminus Anglet Plages.

Les lignes A1, A2, C, 4, 5, 6, 8, 10, 11, 12, 13 (l'été) et N (en soirée) du réseau de bus Chronoplus, géré par Veolia Transport agglomération de Bayonne, desservent Anglet en la reliant aux autres communes de l'agglomération : Bayonne, Biarritz, Bidart, Boucau, Saint-Pierre-d'Irube et Tarnos[3].

Hydrographie

C'est entre Anglet (rive gauche) et Tarnos (rive droite) que l'Adour se jette dans l'océan Atlantique (golfe de Gascogne).

La commune est traversée par les affluents de l’Adour, les ruisseaux de Sarraoute, d'Artigou (ainsi que par le tributaire de celui-ci, le ruisseau de Zubiru, lui-même accompagné de son affluent, la Hòssa), de Camoudiet (et ses tributaires, le ruisseau d'Aouassole et le Riu Tòrt), du Horc (accompagné par ses affluents, les ruisseaux de Coumelade, du Mail et de la Canaou), de la Prade (rejoint par le ruisseau du Horn), la Gaoube (et le Bras de la Gaoube), de Houillassat, la Gaoubole, de Hourclat, Larraoudille, de Bon, l'Adour de Gripp (ainsi que par les tributaires de celui-ci, la Canabère grande, le Garet, le ruisseau de Picharotte, le Goutil de Thou et le ruisseau d'Aritz et son affluent, le Goutil Sec), le May d'Escaret, le ruisseau d'Arrimoula, l'Adour de Lesponne (et ses affluents, le ruisseau de Cantalop, le Lhécou, les ruisseaux Riu Grand, du Brouilh, de Maouri, de Tos - et les tributaires de celui-ci, les ruisseaux de Népoutre, d'Arabède et de Cétérou - de Narbeoz, de Beliou, de Binaros, de la Glère - et les affluents de celui-ci, les ruisseaux du Garrot Grand et Lardezen - et de Hont Herèda) et le ruisseau Serris.

Lieux-dits et hameaux

Communes limitrophes

Toponymie

Le nom basque de la commune est Angelu et son nom gascon Anglet. Le toponyme Anglet apparaît sous les formes Angles (1188[5], cartulaire de Bayonne[6]), Anglet (1249[7]), 1253), portu de Angleto (1291[7]) et Sanctus Leo d'Anglet (1761, collations du diocèse de Bayonne[8]).

Son origine est romane, du latin angulus, « terre en forme de coin »[9] ou ’terrain bas, enfoncement’[2]. Cette dernière hypothèse est confirmée par Jean-Baptiste Orpustan[7] qui indique que le nom officiel et le nom basque sont deux dérivés distincts de la même souche, angellu, diminutif d'angulu, et citant L. Michelena, affirme que 'terrain bas' doit s’appliquer à « tout l’espace sableux en bord de mer qu’occupe (la) commune ».

Le gentilé est Anglòi en gascon et Angeluar[2] en basque.

Aritxague vient du basque Haritzaga, « lieu de chênes » (tauzins), et le Pignada du gascon Pinhadats, « pinèdes ». Ce dernier toponyme est mentionné sous la graphie le Pinada en 1863[5] dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque. Aritxague, quant à lui, désignait un moulin et apparaît sous les formes Urruzaga, Urrucega et Urrusague (respectivement vers 1140[5], 1149[5] et XIIe siècle[5], cartulaire de Bayonne[6]), Aritzague (fin XVIIIe siècle[5], carte de Cassini) et Ritzague (1863[5], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

La chambre d’Amour était un hameau d’Anglet. Paul Raymond[5] indique que le nom « vient d'une grotte située au niveau de la mer ». Elle est mentionnée sous les graphies Ygasc (1198[5]) et Higas (XIIe siècle[5], cartulaire de Bayonne[6]).

Paul Raymond cite un hameau du nom d'Audios, mentionné sous la graphie Audoz en 1198[5] (cartulaire de Bayonne[6]).

En 1863[5], Blancpignon, écart d’Anglet, était noté Blanpignon.

Brindos est un ancien hameau d’Anglet, qui apparaît sous les formes Villa que dicitur Berindos (XIIe siècle[5], cartulaire de Bayonne[6]), Beryndos et Beryndes (respectivement 1331[5] et 1334[5], rôles gascons).

Le lac de Chiberta est mentionné en 1863[5] dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque. Il en est de même des Cinq Cantons (sous la forme Cinq-Cantons).

Courbois était également un hameau de la commune. Il est mentionné sous la graphie Fausegui en 1198[5] (cartulaire de Bayonne[6]).

Donzacq était un moulin de la commune, déjà cité en 1246[5] (cartulaire de Bayonne[6]) sous la graphie molendinum de Donzag, puis en 1539[5] (titres du chapitre de Bayonne[10]) lo moly appelé Donzac. Le Donzacq est un ruisseau qui, au XIXe siècle, prenait sa source sur Biarritz et se jetait dans l’Adour, après avoir arrosé Biarritz, Anglet et Bayonne[5].

Le moulin d’Hausquette, mentionné en 1863[5] dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque, apparaît sous les formes molin de Fausquete (1259[5], cartulaire de Bayonne[6]) et moulin de Hausquete (1556[5], titres de l'abbaye Sainte-Claire de Bayonne[11]).

Hondritz, hameau d’Anglet, apparaît sous les formes Underitz, Honderiz et Onderidz (respectivement 1149[5], 1198[5] et 1255[5], cartulaire de Bayonne[6]).

Irumendy désigne un hameau détruit, mentionné sous les graphies Yrumendie et Irumendie (respectivement XIIe et XIIIe siècles[5]) dans le cartulaire de Bayonne[6].

Lamothe était un fief d’Anglet, cité par le dictionnaire de 1863[5].

Paul Raymond cite en 1863[5] une redoute du nom de Lastourte sur le domaine de la commune.

En 1863[5], le Lazaret est un « dépôt de mendicité ».

Mauléon est signalé comme étant un château dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[5] et Montori et Pontots comme des hameaux d’Anglet. L’écart de Montori abritait une fontaine, dite de Navariz, mentionnée en 1198[5] par le cartulaire de Bayonne[6].

Le même dictionnaire cite le Refuge Notre-Dame sous la forme Le Refuge. Le même indique que Saint-Bernard était une école.

Il y avait à Anglet, un hameau du nom de Sincos, déjà détruit en 1863[5], et mentionné en 1149[5] (cartulaire de Bayonne[6]).

Sutar, autre hameau d’Anglet, est mentionné dans le cartulaire de Bayonne[6] en tant que Villa quœ dicitur Huzater (XIIe siècle[5]), Utsatarren (1149[5]), Usetarren (1198[5]), Ussutarren (XIIIe siècle[5]), Hucetarren (XIIIe siècle[5]) et Sustaren (XVIe siècle[5]).

Le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque orthographie le toponyme Sutarre en 1863[5].

Troissonat était le nom de l’endroit où fut ouverte la nouvelle embouchure de l’Adour, dite le Boucau, le [5] comme le mentionnent les titres du chapitre de Bayonne[10].

Histoire

En mars 1815, au milieu des désordres provoqués par les Cent-Jours, et après le désastre de Waterloo, une armée espagnole commandée par le comte de Labisbal fit une brève incursion au-delà de la Bidassoa jusqu’à Anglet et Ustaritz. Ces troupes battirent retraite après une intervention de Louis-Antoine d'Artois, duc d’Angoulème, auprès du monarque espagnol, Ferdinand VII[12].

Anglet a cédé au XIXe siècle une partie de son territoire à Bayonne (quartier Saint-Léon, autour de l'hôpital). Les quartiers nouveaux, d'abord occupés par des maraîchers gascons essentiellement, ont été gagnés sur les marécages.

Héraldique

  Blasonnement :
D’argent à trois pins de sinople issant d'ondes d’argent et d’azur mouvantes de la pointe, au chef de gueules chargé d’un léopard d’or tenant dans sa patte dextre un dard du même.

La devise gasconne d'Anglet est Mar e pinhadar per m'ajudar c'est-à-dire : Mer et pignada pour m'aider (le pinhadar en gascon est une forêt de pins maritimes, présent sur les armoiries de la ville).

Administration

Anglet est le chef-lieu de deux cantons, Anglet-Nord et Anglet-Sud, qui ne comprennent aucune autre commune.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1870 1897 Eugène Bernain    
1897 19.. Albert Le Barillier    
1935 1937 ? Daubin   Médecin
1937 1941 François Dommain Parti radical  
19.. 19.. François Lacroix   Médecin
1971 1993 Victor Mendiboure UDF  
1993 1999 Michel Bonnet UDF  
1999 2000 Alain Lamassoure UDF Vice-président de l'UDF
Conseiller maître à la Cour des comptes
2000 2008 Robert Villenave UDF Vice-président de la CABAB
2008 2014 Jean Espilondo PS Vice-Président de l'ACBA
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

La commune fait partie de six structures intercommunales[13] :

  • l’agglomération Côte Basque-Adour ;
  • l’agence publique de gestion locale ;
  • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
  • le syndicat pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte de l'usine de la Nive ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques.

Elle est également membre de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

Jumelage et coopération

Au 15 février 2012, Anglet est jumelée avec[14] :

Au 15 février 2012, Anglet a des accords de coopération avec les partenaires suivants[14] :

Pays Partenaire Année Intitulé du projet
  France  Espagne Agglomération Côte Basque-Adour / Députation forale de Guipuscoa 1993 Animation de la coopération transfrontalière visant à l'accompagnement de l'émergence d'une agglomération transfrontalière
  Mali Konna 2006 Coopération culturelle et universitaire avec Konna
  Mali Konna 2006 Appui au développement local par la mise en place d’actions de valorisation culturelle à Konna, Cercle de Mopti, Région de Mopti dans le cadre d’une coopération décentralisée Anglet-Konna
  Espagne Irun 2009 Coopération transfrontalière

Historique des logos

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[15],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 38 633 habitants, en évolution de 2,58 % par rapport à 2009 (Pyrénées-Atlantiques : 2,53 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7481 8111 9842 2132 5882 9443 0163 3123 223
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 3503 6053 7803 8864 1164 4254 8395 1155 382
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 6795 6946 6276 8338 23311 46711 32011 60112 603
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
16 15021 19025 24529 82133 04135 26337 64638 58138 633
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

Économie

Autrefois orientée vers l'agriculture (la commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty), et en particulier les cultures maraichères, Anglet dispose à présent, grâce à sa situation au sein de l'agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz, d'un riche tissu économique[18].

Anglet est associée avec les villes de Bayonne et de Biarritz avec lesquelles elle partage l'administration de l'aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne.

Anglet est englobée dans l'emprise du port de Bayonne qui concerne également les communes de Bayonne et Boucau dans les Pyrénées-Atlantiques et Tarnos dans les Landes.

Parmi les activités économiques locales, il faut compter le tourisme balnéaire, la thalassothérapie, le sport (industrie du surf et de la glisse) et l’aéronautique (Dassault aviation).

La commune accueille également des entreprises du secteur agro-alimentaire qui figurent parmi les cinquante premières du département :

  • la Société bayonnaise des viandes (production de viandes de boucherie) ;
  • la SAS TDA (production de viandes de boucherie) ;
  • Mandion SA (fabrication industrielle de pain et de pâtisserie fraiche) ;
  • la Société d'abattage du Pays basque (production de viandes de boucherie) ;
  • la SARL Sonath (cuisson de produits de boulangerie).

BAB2 est un centre commercial, situé à Anglet, regroupant un hypermarché Carrefour de 13 000 m2[19] entouré de quelque 90 boutiques. L'hypermarché Carrefour est le premier hypermarché des Pyrénées-Atlantiques et le troisième en Aquitaine en matière de chiffre d'affaires[20]. Le magazine Surf Session a son siège social à Anglet.

Culture et patrimoine

Vents et Marées est une revue de poésie animée, à Anglet, par Jeanne Monteil et Jean-Léopold Dumontier-Béroulet de 1976 à 1992.

Langues

Anglet et les communes voisines de Biarritz et Bayonne peuvent être considérées selon les époques et les points de vue, comme gasconnes ou basques. La majorité de cette zone parlait le gascon, selon l’Atlas Linguistique de Gascogne (ALG) (1954-66) et les enquêtes sur la limite du basque de Lucien Bonaparte (1863), même si certains quartiers ou zones auraient pourraient être qualifiées de basques (sans doute par un apport des campagnes basques environnantes). Depuis le XXe siècle, le français est la langue majoritaire.

Patrimoine civil

La mairie possède deux meubles remarquables : un buffet[21] de Christiant Ortet et une table[22] de Christian Ortet et Jean Lesquibe. Ces deux meubles sont classés au titre d’objets par les monuments historiques depuis 2007.

La villa Gomez, ancien immeuble des services des ponts et chaussées, possède une table-bureau et un fauteuil[23] classés depuis 2004. Paul Campagne (1870-1941) et son épouse Julienne Moussempès (1879-1956) propriétaires du célèbre hôtel d'Angleterre à Biarritz firent construire, en 1900, une résidence secondaire dite « Marnoger », dont le nom est issu des prénoms de leurs trois enfants Marcel (1901-1918), Nora (1902-1956) et Roger (1905-1945), sur les plans de l'architecte Raymond Larrebat-Tudor (1859-1943). Cette somptueuse demeure et son parc rebaptisés "Beatrix Enea" font partie du patrimoine municipal d'Anglet qui les a acquis en 1985 ; les services municipaux de la ville y sont regroupés.

Patrimoine religieux

La ville compte sept églises : Saint-Michel, Sainte-Trinité, Saint-Léon, Sainte-Bernadette, Notre-Dame-du-Refuge, Saint-Joseph et Sainte-Marie.

L’un des murs de l’ancien cloître des Dominicains[24] a été classé aux monuments historiques en 1928. Le domaine de Notre-Dame du Refuge de la congrégation des Servantes de Marie renferme une église qui possède un tableau représentant Louis-Édouard Cestac[25]. Ce tableau est classé à titre d’objet depuis 1997.

Il y a également dans la ville, une salle de culte pour les Mormons, et une Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah.

Patrimoine environnemental

 
Le parc Izadia

La grotte de la chambre d’Amour fait partie du patrimoine de la commune. Dans son palmarès 2012, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[26]. Le parc écologique Izadia a été inauguré en novembre 2007 dans la zone de la Barre.

Équipements

Enseignement

La commune dispose[27] de plusieurs écoles maternelles publiques (Camiade, Jules Ferry, Aristide Briand, Jean Jaurès, Évariste Galois et Tivoli), de deux collèges (collège Endarra et collège privé Stella Maris), de deux lycées (lycée technologique Cantau et lycée Sainte-Anne) et d'une ikastola (Angeluko ikastola). En outre un institut du BTP, une école d'art et une unité du conservatoire national des arts et métiers sont installés sur la commune.

Le parc Montaury accueille des disciplines de l’université de Pau et des Pays de l’Adour telles que celles traitant de biologie, de physique, de chimie, de logistique, et du bâtiment et des travaux publics[28].

Internet

En 2010, la commune d'Anglet a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[29].

Sports et équipements sportifs

 
Fabrication de chistera à Anglet.
  • Aïkido : le Dojo Angloy Aikido[30] est le 20e club de France en nombre de licenciés avec plus de 560 membres actifs ;
  • Basket-ball : l’A.C.B.B est un club mixte dont l'équipe fanion évolue en Nationale 2 du championnat de France ;
  • Équitation : le club hippique de la côte basque[31], déjà cinquantenaire (2006), est une association loi de 1901. Avec près de 500 membres actifs, c'est le 2e club d'Aquitaine ;
  • Football : les Genêts d'Anglet évoluent en CFA ;
  • Golf : la commune possède deux golfs, d’une part le parcours de Chiberta, un links par 71, qui a accueilli une épreuve de qualifications à l'Open de France en 2005, et d’autre part, le golf du Phare, créé en 1888, et situé sur les communes d'Anglet et de Biarritz ;
  • Hockey sur glace, patinage artistique et danse sur glace à la patinoire de la Barre. L'équipe de hockey sur glace d'Anglet Hormadi Élite évolue en Division 1 ;
  • Patinage artistique : les championnats de France de patinage artistique 1981 ont eu lieu à la patinoire de la Barre pour 3 épreuves : simple messieurs, simple dames et couple artistique ;
  • Pelote basque : la commune accueille le club Hardoytarrak ;
  • Roller in line hockey : l'Artzak d'Anglet a obtenu la médaille d'argent durant les coupes d'Europe 2006 et 2010. Il devient champion de France en 2011 ;
  • Rugby à XV : l'Anglet Olympique évolue en deuxième division fédérale ;
  • Skate  : la ville possède un skatepark en bord de mer (en face de la plage de la Barre). Il comporte un curb en " L " et arrondi à l'intérieur, un quarter de 1,80 mètre de hauteur, une pyramide, un spine, un rail, une flat-barre une double table (petite 20 cm de haut, grande environ 40 cm de haut), ainsi qu'un triple spine (avec un sommet triangulaire). Il comporte aussi trois creux bétonnés. Le skatepark occupe un espace d’une longueur approximative de 200 mètres et d’une largeur approximative de 50 mètres ;
  • Surf et sports de glisse : les différentes plages accueillent de nombreuses compétitions internationales masculines et féminines. Anglet est un spot reconnu dans le monde entier (la ville a accueilli pendant l'été 2005 le championnat de France des sports de glisse, le Quiksilver Air Show, l’O'Neill Pro, l’O'Neil Angel's Challenge, la KanaMissCup, la coupe de France Open Bodyboard, le Wake n'Ski Tour et l’OP Royal Single Trophée. L’Anglet Surf Club[32] est le plus gros club de France avec plus de 1200 licenciés, il compte aussi de nombreux champions dans ses rangs comme Thomas Bady, Romain Laulhé, Tim Boal, Caroline Sarran.

Personnalités liées à la commune

 
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Naissance à Anglet.
 
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Décès à Anglet.
Nées au XIXe siècle
Nées au XXe siècle

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a b et c Brigitte Jobbé-Duval, Dictionnaire des noms de lieux - Pyrénées-Atlantiques, Archives et Culture, (ISBN 978-2-35077-151-9)
  3. Plan du réseau Chronoplus à partir du 31 janvier 2010, consulté le 14 février 2010.
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at et au Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « geo » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  5. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be et bf Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
  6. a b c d e f g h i j k l et m Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  7. a b et c Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque, Presses universitaires de Bordeaux 2006 (ISBN 2 86781 396 4), page 28
  8. Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  9. Bénédicte Boyrie-Fénié, Dictionnaire toponymique des communes des Landes et du Bas-Adour, éd. Cairn, 2005, p. 255
  10. a et b Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  11. Titres de l'abbaye Sainte-Claire de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  12. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1947, réédition 1975 (ISBN 2 7003 0038 6)
  13. Cellule informatique préfecture 64, « Intercommunalité des Pyrénées-Atlantiques » (consulté le )
  14. a et b « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des affaires étrangères (consulté le )
  15. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  18. Site de la ville d'Anglet - Fiche économique
  19. Rapport 2007 de la société Guyenne et Gascogne
  20. Magazine Linéaires
  21. « Le buffet de Christian Ortet », notice no PM64000897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  22. « La table de Christian Ortet et Jean Lesquibe », notice no PM64000895, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  23. « La table-bureau et le fauteuil de la villa Gomez », notice no PM64000754, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  24. « L'ancien cloître des Dominicains », notice no PA00084310, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  25. « Le tableau représentant Louis-Édouard Cestac », notice no PM64000495, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  26. Site des Villes et Villages Fleuris, consulté le 21 février 2013.
  27. Site de la ville d'Anglet - Fiche enfance - jeunesse
  28. Site de la ville d’Anglet - Fiche parc universitaire Montaury
  29. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 17/12/2009.
  30. Dojo Angloy Aikido
  31. Site du club hippique de la côte basque
  32. Anglet Surf Club

Pour approfondir

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Bibliographie

Liens externes