« Charles Pichegru » : différence entre les versions

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[[Fichier:Général_JEAN_CHARLES_PICHEGRU.jpg|thumb|Jean-Charles Pichegru.]]
 
Général en chef des [[armée de Sambre-et-Meuse|armées de Sambre-et-Meuse]] (dirigée par Jourdan) et du Rhin en 1795, c’est à cette époque que Pichegru entretient des relations amicales avec les monarchistes<ref>« Quand Pichegru se fut livré au parti royaliste, consulté pour savoir si on ne pourrait pas aller jusqu’au général en chef de l’[[armée d'Italie]] : « N’y perdez pas votre temps, dit-il, je l’ai connu dans son enfance, ce doit être un caractère inflexible : s’il a pris un parti, il n’en changera pas. » ([[Emmanuel de Las Cases|Las Cases]].)</ref>. Il est contacté par un agent royaliste, [[Louis Auguste Victor de Ghaisne de Bourmont|le comte de Bourmont]], et trahit. Il accueille les propositions qui lui sont faites au nom du [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|prince de Condé]], chef de l’émigration.
 
Le parti blanc lui promet un million au comptant, une rente de {{unité|200000|francs}}, le maréchalat, le gouvernement d’[[Alsace]] et le [[château de Chambord]]<ref>« Pichegru s’était engagé à réunir son armée à celle des émigrés, à proclamer {{noble|Louis XVIII}} et à marcher sur [[Paris]]. De son côté, le [[Louis V Joseph de Bourbon-Condé|prince de Condé]] prenait l’engagement, au nom du prétendant, et par l’intermédiaire de [[Franche-Boul]], [[Roque de Montgaillard]], etc., à donner à Pichegru le gouvernement de l’Alsace, le château de Chambord, 1 million en argent, {{unité|200000|livres}} de rentes, la terre d’Arbois, qui prendrait le nom de Pichegru ; enfin douze pièces de canon, le [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|grand cordon rouge de Saint-Louis]], celui du [[Ordre du Saint-Esprit|Saint-Esprit]] et la dignité de maréchal. En attendant la réalisation de ces promesses on lui envoyait jusqu’à 900 louis à la fois, qui lui étaient fournis par le ministre britannique en [[Suisse]].»</ref>. Son inertie contraint [[Jean-Baptiste Jourdan|Jourdan]] qui marchait sur [[Düsseldorf]] à repasser sur la rive gauche du Rhin<ref>.
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