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Les [[fouille]]urs [[France|français]] ont emporté la stèle au musée du Louvre, où elle est une des pièces maîtresses du [[Département des Antiquités orientales du Louvre|département des Antiquités Orientales]], tandis que le [[Ordre des Prêcheurs|révérend père dominicain]] [[Jean-Vincent Scheil]], qui a participé à sa découverte, en a publié la première [[traduction]] dès 1902<ref>{{harvsp|id=BAS|André-Salvini|2008|p=11-12}}. J.-V. Scheil, « Code des lois de Hammurabi, roi de Babylone, vers l'an 2000 {{av JC}} », dans ''MDP'' IV, ''Textes élamites-sémitiques, Deuxième série'', Paris, 1902, {{p.|11-162}}.</ref>.
 
[[Fichier:Partie haute de la stèle du code de Hammurabi.jpg|gauche|vignette|210x210px|Détail du [[bas-relief]] de la [[stèle]] : [[Hammurabi]] face au dieu [[Shamash]](sur le trône).]]
 
La stèle mesure {{unité|2.25|mètres}} de haut et {{unité|55|centimètres}} de large environ, taillée dans un [[monolithe]] de [[basalte]] noir extrait dans les montagnes du [[Zagros]] ou de Haute Mésopotamie<ref>{{harvsp|id=BAS|André-Salvini|2008|p=13-14}}</ref>. Son sommet cintré est sculpté en bas-relief sur le devant. Y est représentée une scène de rencontre entre le roi [[Hammurabi]] et le dieu [[Shamash]]. Le roi, représenté à gauche, se tient debout la main droite levée en signe de respect. Il porte une longue barbe, est coiffé d’un bonnet à rebord large et vêtu d'une robe à plis verticaux. Le dieu-soleil Shamash, situé à sa droite, est assis sur un trône. Il porte la tiare à cornes caractéristique des divinités, une longue barbe et une robe à volants. Il est identifié comme le dieu-soleil par les rayons qui jaillissent au-dessus de ses épaules et les trois rangées d’écailles sur lesquelles il pose ses pieds, qui représentent les montagnes de l'Est que le soleil franchit tous les matins. Il remet au roi les insignes de la royauté, le bâton et un objet circulaire (anneau ou cercle) qui symbolisent l'équité<ref>{{harvsp|id=BAS|André-Salvini|2008|p=15-16 et 22-23}}. Voir aussi A. Benoit, ''Art et archéologie : les civilisations du Proche-Orient ancien'', Paris, 2003, {{p.|286-287}}. Pour les interprétations de l'anneau et du cercle, voir dernièrement : {{en}} K. Slansky, « The Mesopotamian “Rod and Ring”: Icon of Righteous Kingship and Balance of Power between Palace and Temple », dans H. Crawford (dir.), ''Regime Change in the Ancient Near East and Egypt, From Sargon of Agade to Saddam Hussein'', Oxford, 2007, {{p.|52-54}} et S. Démare-Lafont, « La majesté royale en Mésopotamie. Une déambulation dans les salles orientales du Louvre », dans A. Helmis, N. Kalnoky, S. Kerneis (dir.), ''Vertiges du droit, Mélanges franco-helléniques à la mémoire de Jacques Phytilis'', Paris, 2011, {{pp.|163-166}}.</ref>. Ce bas-relief est de facture classique par son style et sa composition ; il s'inspire notamment des scènes dites de « présentation » courantes sur les [[sceau-cylindre|sceaux-cylindres]] depuis la fin du {{-m|III|e}} La présence de Shamash est liée à sa fonction de dieu de la justice (le prologue du Code le désigne comme le « grand juge du Ciel et de la Terre »)<ref>{{harvsp|id=BAS|André-Salvini|2008|p=23-24}}.</ref>.
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