Fumel

commune française du département de Lot-et-Garonne
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 avril 2013 à 11:06 et modifiée en dernier par Jules15963 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Fumel est une commune française, située dans le département de Lot-et-Garonne et la région Aquitaine.

Fumel
Fumel
Rue de Fumel
Blason de Fumel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Villeneuve-sur-Lot
Intercommunalité Fumel Communauté
Maire
Mandat
Jean-Louis Costes
2008-2014
Code postal 47500
Code commune 47106
Démographie
Gentilé Fumélois, Fuméloises
Population
municipale
4 980 hab. (2014)
Densité 220 hab./km2
Population
agglomération
12 253 hab. (2009)
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 49″ nord, 0° 58′ 05″ est
Altitude 107 m
Min. 57 m
Max. 207 m
Superficie 22,66 km2
Élections
Départementales Fumel
(Chef-lieu)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Fumel
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Fumel
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Voir sur la carte topographique de Lot-et-Garonne
Fumel
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Voir sur la carte administrative de Lot-et-Garonne
Fumel
Liens
Site web Site de la mairie

Géographie

Située en Agenais à proximité de la Bouriane sur une colline surplombant les vallées du Lot, de la Thèze et de la Lémance, Fumel est une commune limitrophe avec le département du Lot sur la RD 911 entre Villeneuve-sur-Lot et Cahors. Son unité urbaine comptée 12 253 habitants en 2009.

Communes limitrophes

Lieux-dits ou hameaux faisant partie de la commune (Condat, le chemin rouge...)

Unité urbaine de Fumel

Transport

Par la route, les RD 911, RD 710, RD 102, RD 124 et RD 673. Par le train, la gare de Monsempron-Libos TER Aquitaine. Par avion, l’aéroport Agen-La Garenne et l’aérodrome de Fumel - Montayral.

Hydrologie

Le Lot et ses affluents la Thèze et la Lémance qui le rejoignent à Fumel ont une alimentation pluviale ce qui explique leurs sautes de débit et leurs crues brutales lors d'orage qui prennent parfois un caractère catastrophique.

Climat

Fumel se situe dans la zone climatique océanique. Mais, il s'agit d'un climat océanique dégradé avec une amplitude thermique annuelle plus marquée et des précipitations moins abondantes que sur le littoral aquitain. De plus, à la différence du littoral, le printemps (surtout à sa fin) y est plus arrosé que l'hiver. Les vents dominants sont d'ouest sans être exclusifs[1].

Ville Ensoleillement
  (h/an)
Pluie
  (mm/an)
Neige
  (j/an)
Orage
  (j/an)
Brouillard
  (j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Fumel 1984 716 4,8 30 70,6
Paris 1 717 634 13 20 26
Nice 2 760 791 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 26 28 69
Brest 1 555 1 230 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 3 32 78
Températures moyennes (Agen)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,1 4,5 5 6,7 10,6 13,2 15,4 15,1 13 10,6 6,6 4 8,2
Température moyenne (°C) 5,1 6,7 8,6 11,3 14,8 18,2 20,8 20,2 18 14 8,6 5,6 12,6
Température maximale moyenne (°C) 8,5 10,8 13,6 16,4 20,2 23,8 26,9 26,2 24,1 19 12,5 8,8 17,6


Histoire

Son histoire est liée à son château, point stratégique sur la vallée du Lot, ce qui lui vaut des convoitises pendant la guerre de Cent Ans où les Anglais et les Français en prennent alternativement possession. En 1438, elle est pillée par la bande de mercenaires de Rodrigue de Villandrando[2].

En 1561, pendant les guerres de Religion, le baron François de Fumel, ancien ambassadeur d’Henri II auprès de la Sublime Porte, est massacré par une bande de paysans protestants qui prennent possession de la ville, ce qui entraîne une répression sanglante et ruineuse de Blaise de Montluc[3].

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la 2e division SS Das Reich traverse la commune le 21 mai 1944 pour aller vers Frayssinet-le-Gélat.

Héraldique

Son blasonnement est : D'or au mont de trois pointes d'azur.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 juin 1995 Alain Bottemanne PS Maire
juin 1995 mars 2001 André Lautié RPR Conseiller général
mars 2001 2014 Jean-Louis Costes UMP Conseiller général
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 4 980 habitants, en évolution de −3,97 % par rapport à 2009 (Lot-et-Garonne : 1,06 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9399732 2652 2812 5462 6402 5772 7772 831
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 0133 0003 4263 6523 7873 8843 6723 6293 828
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 1454 1464 4594 5274 5104 5604 2485 2075 581
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014
6 8857 0676 9376 5825 8825 4235 3685 1624 980
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

 
vue sur l'usine

L'économie est basée autour de la métallurgie et de son usine (minerai de fer et briques réfractaires pour les hauts-fourneaux).

Le reste de l'économie étant répartie dans les communes de l'agglomération (Monsempron-Libos, Montayral, Saint-Vite, Condezaygues)

L'usine

L'industrie sidérurgique de Fumel remonte au XVe siècle mais c'est en 1847 qu'elle prit de l'importance et s'installa au bord du Lot sous le nom de SMMP (Société Minière et Métallurgique du Périgord) . Le site de Fumel est dû a la présence et à l'exploitation à ciel ouvert du minerai de fer (à l'époque) et à la force hydraulique que le Lot représente, avec la possibilité de construction d'un barrage.

L'usine grossit et se spécialisera dans la fabrication de tuyaux, de plaques de fonte et de robinetterie ainsi que de nombreuses pièces pour l'automobile. Longtemps fer de lance et une des plus rentables du groupe Saint-Gobain (ex Pont-à-Mousson SA), elle employa jusqu'à plus de 3500 personnes, mais suite à des convoitises (brevet de fabrication de tuyaux en fonte par centrifugation), elle fut victime d'une des toutes premières délocalisations de production opérées en France dans les années 70-80 (dans ce cas vers l'Espagne : Branche CANALISATION). Ce fut le début du déclin avec plusieurs changements de propriétaires puis de nom. En 1988, l'usine devint la Société Aquitaine de Fonderie Automobile (SADEFA) Groupe Valfond. En 2009, la fonderie de Fumel a été reprise par Metaltemple Aquitaine, filiale du groupe italien B4 Italia.

Terre réfractaire

Le sous-sol renferme aussi de la terre réfractaire exploitée en carrière pour alimenter les briqueteries (briques réfractaires et de produits réfractaires) de Condat (écart de Fumel) et surtout de Monsempron-Libos (commune limitrophe)

Agriculture

Très peu de terres agricoles qui sont situées surtout dans les vallées de la Lémance de la Thèze et un peu du Lot vers Soturac (culture de céréales, maïs, blé...) et le reste du territoire de la commune étant presque tout recouvert par la forêt (quelques exploitations forestière et petites entreprises de la filière bois) complètent l'économie.

Monuments et lieux touristiques

 Le château de Fumel (mairie) abrite dans son enceinte un jardin avec vue sur le Lot. Il est entouré d'un parc et d'un théâtre de verdure, classée monument historique le 16 février 1951

 Le château de Bonaguil est situé sur la commune de Saint-Front-sur-Lémance mais il est la propriété de la commune de Fumel

Le monument aux morts par le sculpteur Antoine Bourlange qui date de (1870) [8]

Le Stade Henri Cavallier[9] label Patrimoine du XXe siècle

Le Lot constitue un remarquable patrimoine environnemental ou l'on peut y faire des promenades en gabarre.

 La Fonderie bâtiment et la machine soufflante dite Machine de Watt[10] installée en 1870, sont inscrits aux monuments historiques le 23 avril 1999

 La Tour de Caraillé classée monument historique en 1986

  • Église paroissiale Saint-Antoine[11]

Les travaux ont été entrepris par les entreprises de Lartigue et Beau à partir de 1865, sur les plans de l'architecte municipal d'Agen, Verdier. Le chevet, le transept et les deux travées adjacentes de la nef en 1867. La première messe a lieu dans l'église le 15 août 1867.

Entre 1886 et 1888, sont construits le reste de la nef, le porche et a base du clocher par l'entreprise de Maneyrol de Fumel suivant les plans de l'architecte bordelais Joseph-Gustave Lemarchand.

Entre 1903 et 1904, le clocher et la flèche sont élevés par l'entrepreneur J. Delpech suivant les plans de l'architecte Charles Bouillet, de Marmande.

L'horloge est finalement placée en 1907.

  • Hôpital régional Élisabeth Desarnauts[12]

L'hôpital a été construit en 1867. Il a été agrandi par un prolongement de l'aile droite suivant les plans de l'architecte Léopold Payen pour abriter un orphelinat de 40 jeunes filles, en 1894. Puis, entre 1908 et 1910, construction d'un pavillon d'isolement symétrique du bâtiment précédent sur les plans d'Édouard Payen.

  • Ancien hôtel de ville [13]

L'ancien hôtel de ville a été achevé en 1938 sur un terrain acquis par la ville en 1932 du baron de Langsdorff, devant la place du château. Les plans ont été mis au pont par l'architecte Gaston Rapin en 1935-1936. Le bâtiment a été construit par l'entreprise "La Construction Moderne". Le bâtiment est modifié en 1940. Après le déménagement de la mairie dans le château de Fumel, le bâtiment est transformé en poste, puis en maison de la culture.

Personnalités liées à la commune

Vie pratique

  • Marché d’été fermier tous les dimanches.

Culture

On peut citer de nombreuses infrastructures pour les loisirs culturels, le théâtre de verdure, une bibliothèque municipale, une école de musique, une salle des fêtes, une maison des jeunes et une salle de cinéma.

Le Festival de Bonaguil qui se déroule au château de Bonaguil pendant une semaine début août. En 2007, ce fut du dimanche 5 août au samedi 11 août 2007.

Services publics

Fumel possède un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, une poste, un centre des impôts, un office de tourisme et abrite aussi le siège de la Communauté de communes Fumelois-Lémance.

Éducation

L'éducation est assurée sur la commune de Fumel par les écoles maternelles et les écoles élémentaires, jusqu'au lycée Marguerite-Filhol en passant par le collège Jean-Monnet ainsi qu'un centre aéré et une crèche municipale.

Santé

La commune possède un hôpital local Elisabeth Desarnauts[14], un centre communal d'action sociale, une maison de retraite, un laboratoire d'analyse médicale, un service d'ambulances, des infirmiers, des sages-femmes, des médecins généralistes, des professionnels de la rééducation, de l'appareillage, des pédicures-podologues, des dentistes ainsi que des pharmacies[15].

Activités sportives

Jumelages

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Papy Louis, Atlas et géographie du Midi atlantique, p.27, Paris, Flammarion, 1982
  2. Histoire de Fumel ouvrage de Max Pons
  3. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 226
  4. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  5. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  8. Notice no IA47000574, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Monument aux morts de la guerre de 1870
  9. Notice no IA47000591, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Complexe sportif dit Parc des sports Henri Cavallier
  10. machine de Watt
  11. Notice no IA47000561, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale Saint-Antoine
  12. Notice no IA47000577, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Hôpital dit Hôpital rural de Fumel
  13. Notice no IA47000573, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Hôtel de ville
  14. http://www.hopital-fumel.fr/acceuil/index.html
  15. http://www.annuaire-mairie.fr/entreprise-activites-sante-humaine-ville-fumel.html

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes