« Farid Ali » : différence entre les versions

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== Biographie ==
Farid Ali, de son vrai nom Khelifi Ali<ref>{{Lien web |auteur=Le Soir d'Algérie |titre=Célébration du centenaire du défunt moudjahid et artiste Farid Ali |url=https://www.lesoirdalgerie.com/culture/celebration-du-centenaire-du-defunt-moudjahid-et-artiste-farid-ali-19402}}</ref>, est né le 9 janvier 1919 à Ikhlefounen, dans la région de la [[Kabylie|Grande Kabylie]], durant l'[[Occupation française de l'Algérie|occupation française]]. Après l’obtention d’un certificat d’études professionnelles, il quitte son village natal en 1935 et débarque à [[Alger]]. Il exerce le métier de cordonnier au niveau de la rue Randon<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=https://www.kreo-agency.com |titre=Commune de Bounouh (Tizi Ouzou) : Le célèbre chanteur Farid Ali ressuscité - Culture : Liberté |url=https://www.liberte-algerie.com/culture/le-celebre-chanteur-farid-ali-ressuscite-366908 |site=www.liberte-algerie.com |consulté le=2024-06-15}}</ref>. En 1937, après la mort de son père, il émigre en France métropolitaine où il forge ses idées nationalistes et se lie d'amitié avec d'autres artistes algériens qui chantent leur amour et la nostalgie du pays natal. Encouragé par différents chefs d’orchestres de l'époque, tels que [[Mohamed el Kamel|Mohamed El Kamel]], [[Mohamed Jamoussi]] et plus tard, [[Amraoui Missoum]], Farid Ali se consacre à la musique. En 1949, il participe à deux récitals organisés par Mohand-Saïd Yala à la [[salle Pleyel]] (Paris), en compagnie de Mohamed El Kamel, [[Allaoua Zerrouki]], Mohamed Jamoussi et les frères cubains Baretto<ref>{{Lien web |titre=Le Midi Libre - Culture - Farid Ali� la voix de la r�volte |url=http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&id_article=culture@art1@2011-08-18 |site=www.lemidi-dz.com |consulté le=2024-06-15}}</ref>.
 
Proche des milieux indépendantistes, Farid Ali est soupçonné en 1951 d’avoir participé à un attentat contre un responsable de l’ORTF. Poursuivi par la police française, il retourne en Algérie où il côtoie plusieurs figures révolutionnaires à l'instar de [[Krim Belkacem]]. Il séjourne tantôt dans son village natal, tantôt à Alger où il active au sein du [[Parti du peuple algérien|PPA/MTLD]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Zoheir |nom=Siouane |titre=Journée du Chahid à Bouira: célébration du centenaire du défunt Farid Ali |url=https://www.algerie360.com/journee-du-chahid-a-bouira-celebration-du-centenaire-du-defunt-farid-ali/ |site=www.algerie360.com |date=2019-02-19 |consulté le=2024-06-15}}</ref>. Grâce à [[Cheikh Nourredine]] qui lui procure une carte de la SACEM, il réussit à faire des enregistrements à la radio d’Alger. En 1955, il repart en France et renoue avec les artistes algériens. Missoum et Abder Isker l’associent à leur émission « Chanteur amateur » avec [[Hnifa]]. Militant actif de la [[Fédération de France du FLN]], il est recherché et vit quasiment dans la clandestinité<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=admin |titre=Cela s’est passé un 18 octobre 1981, décès du chanteur Fardi Ali |url=https://babzman.com/cela-sest-passe-un-18-octobre-1981-deces-du-chanteur-fardi-ali/ |site=Babzman |date=2015-10-19 |consulté le=2024-06-15}}</ref>.
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Après l’indépendance, Farid Ali, connaîtra de nouveau les geôles, cette fois-ci, celles de son pays fraîchement libéré. En effet, en 1964, suite à la crise politique de l’Algérie, il sera emprisonné à la [[prison de Berrouaghia]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Siwel |titre=Hommage à Farid Ali, le chantre de la guerre d’Algérie |url=https://siwel.info/hommage-a-farid-ali-le-chantre-de-la-guerre-dalgerie_2710.html |consulté le=2024-06-15}}</ref>. En 1967, réparti en France, il se rapproche des militants de la cause amazighe à l'instar des membres de l'[[Académie berbère]] tels que le Dr [[Mohand Saïd Hanouz|Mohand Said Hanouz]], [[Mohand Arab Bessaoud|Bessaoud Mohand-Arab]] et [[Taos Amrouche|Taos-Marguerite Amrouche]]<ref>{{Lien web |prénom=Menouar T. |nom=freelance |titre=tadukli.free.fr |url=http://tadukli.free.fr/pages/musique/074_farid_ali.htm |site=tadukli.free.fr |consulté le=2024-06-15}}</ref>.
 
Il retourne en Algérie en 1975. Il participe comme acteur dans quelques films (« Limadha » de B. Bakhti et « Barrières » de Lallem, entre autres). Et durant une année, il dirige l’émission ''Chanteurs Amateursde Demain'' sur la [[Alger Chaîne 2|radio Chaine II]]. Asthmatique, il décédera le 18 octobre 1981, à l’âge de 62 ans et sera inhumé dans son village natal. Il laissera à la postérité une quinzaine de titres dont certains ont été repris par de nombreux interprètes<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=admin |titre=Cela s’est passé un 18 octobre 1981, décès du chanteur Fardi Ali |url=https://babzman.com/cela-sest-passe-un-18-octobre-1981-deces-du-chanteur-fardi-ali/ |site=Babzman |date=2015-10-19 |consulté le=2024-06-15}}</ref>.
 
== Notes et références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Farid_Ali ».