« Guerre de tranchées » : différence entre les versions

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Au {{s-|XVII|e}}, [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]] [[Siège (militaire)#Le si.C3.A8ge .C3.A0 l.E2.80.99.C3.A9poque moderne|révolutionne]] la prise des places fortes en faisant construire des réseaux de tranchées autour de la citadelle. Dans ce cas, la tranchée n'a pas une vocation défensive mais offensive.
 
En 1669, Vauban tire les leçons du [[siège de Candie]], port crétois assiégé et pris par les [[Empire ottoman|Ottomans]] utilisant des tranchées parallèles dirigées vers les murs, parachevées par des actions simultanées de sape et de mine. Vauban rédige à cette occasion un ''Mémoire pour servir d'instruction dans la conduite des sièges'' (1672), aussitôt mis en application dans la [[guerre de Hollande]] (1672-1678)<ref name=":8">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Anne Blanchard|titre=Vauban|lieu=Paris|éditeur=[[Librairie Arthème Fayard|Fayard]]|année=2007|pages totales=686|passage=164-167 et 181-185.|éditeur=Fayard|date=2007|isbn=978-2-213-63410-4|numéro chapitre=VII|titre chapitre=De la conduite des sièges}}</ref>.
 
En faisant appel à la fois « à la raison et à l'expérience », Vauban propose la création d'un régiment d'ingénieurs ou « régiment de la Tranchée », composé de compagnies d'ouvriers et de mineurs, dirigées par des ingénieurs. C'est la préfiguration de l'arme du [[Génie militaire|Génie]] qui sera créée en 1791<ref name=":8" />.
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Vauban applique ses idées de façon magistrale lors du [[siège de Maastricht (1673)]]. Il fait creuser des séries de tranchées concentriques autour de la ville. Ensuite, il les recroise à angle droit par des tranchées dirigées contre la place forte, mais en zigzag, pour éviter les tirs par enfilade. Aux intersections, il établit des places d'armes pour l'artillerie et les troupes d'intervention. La ville est prise en deux semaines<ref name=":8" />.
 
L'emploi de retranchements enterrés fait alors partie intégrante de la [[poliorcétique]] et les élites militaires ne dédaignent pas l'employer : le roi de Suède [[Charles XII]] est tué lors de l'inspection d'une tranchée de siège face à Fredriksten{{refsou}}. Néanmoins, leur usage demeure exceptionnel lors d'une [[bataille]] en terrain ouvert ; il est mentionné lors de la [[Guerre de Succession d'Espagne]], où en 1706, les Français enterrent certaines positions à [[Bataille de Ramillies|Ramillies]]<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|langue originale=en|auteur1=John Keegan|traducteur=Jean-François Sené|langue originale=en|titre=La Guerre de Sécession|passage=456.|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Perrin|Perrin]]|collection=Pour l'histoire|année=2011|pages totales=504|passage=456.|isbn=978-2-262-03249-4|isbn2=978-0-091-79483-5}}</ref>.
 
Un réseau élaboré de tranchées et de bunkers a été employé avec succès par les [[Maoris (Nouvelle-Zélande)|Maoris]] dès les années 1840 dans leurs ''[[Pa (Maori)|pa]]'' pour se protéger des armes à feu britanniques lors des [[guerres maories]]<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.doc.govt.nz/about-doc/news/media-releases/2008/early-maori-military-engineering-skills-to-be-honoured-by-new-zealand-professional-engineers/ |titre=Early Maori military engineering skills to be honoured by New Zealand Professional Engineers |site=[[Ministère de la Conservation|New Zealand Department of Conservation]] |consulté le =21 décembre 2010.}}.</ref>. Les pertes britanniques à la {{lien|langue=en|trad=Battle of Ohaeawai|texte=bataille d'Ohaeawai}} en 1845 se montèrent à 45 %, prouvant qu'une puissance de feu supérieure ne suffisait pas pour venir à bout des défenseurs d'un système de tranchées<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.historyorb.com/nz/ohaeawai.shtml |titre=The Battle for Kawiti's Ohaeawai Pa|site=www.historyorb.com |consulté le =21 décembre 2010.}}.</ref>.
 
La guerre de tranchée fut par la suite employée à une plus grande échelle lors de la [[guerre de Crimée]] (surtout avec le [[siège de Sébastopol (1854-1855)|siège de Sébastopol]]), la [[guerre civilede américaineSécession]] (où les retranchements, même durant les batailles, sont de plus en plus systématiquement utilisés par la troupe sur des dizaines de kilomètres, sans ordre supérieur et en creusant souvent à l'aide d'ustensiles de cuisine<ref name=":0" />), la [[guerre russo-japonaise]] et la [[Seconde Guerre des Boers]]. L'accroissement de la puissance de feu et de la [[Portée (balistique)|portée]] des fusils (et plus encore avec les [[Mitrailleuse|armes automatiques]]) empêchent alors les déplacements tactiques des unités sur le champ de bataille et les obligent à s'enterrer pour se soustraire au feu ennemi. Cela engendre des positions statiques où les troupes peuvent tenir le terrain à une relative proximité des lignes adverses. Outre l'utilisation des armes individuelles et de l'artillerie en retrait, l'adjonction de défense ([[Cheval de frise (barrière)|chevaux de frise]], barbelés) gêne l'assaut ennemi et entraine une [[Guerre de positions|guerre de position]] où les deux belligérants se font face, sans parvenir à obtenir la décision.
 
== Vue d'ensemble ==
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Certains secteurs du front connurent une faible activité tout au long de la guerre, rendant la vie dans les tranchées relativement facile. Lorsque le [[Corps d'armée australien et néo-zélandais|{{1er}} corps ANZAC]] arriva pour la première fois en France en avril 1916 après l'évacuation de Gallipoli, ils furent redéployés dans un secteur relativement calme près d'[[Armentières]] pour l'« acclimatation ». D'autres secteurs connaissaient une activité militaire sans répit. Sur le Front de l'ouest, [[Ypres]] était réputée comme étant infernale, en particulier dans les saillants les plus exposés. Cependant, la guerre de tranchées, même dans les secteurs les plus calmes, n'était pas une sinécure et les pertes dues aux gaz, aux [[Tireur embusqué|tireurs d'élite]] et à l'artillerie étaient quotidiennes. Durant les six premiers mois de 1916, avant le déclenchement de la [[bataille de la Somme]], les Britanniques ne furent pas impliqués dans des opérations majeures mais les pertes s'élevèrent malgré tout à {{nombre|107776|hommes}}. Environ un homme sur deux est revenu vivant et non blessé des tranchées{{référence à confirmer}}<ref>https://www.youtube.com/watch?v=NpH5I6EA1t0 Jay Winter Lecture- Sites of Mourning.</ref>.
[[File:German bunker with bed Somme 1916 IWM Q 1384.jpg|thumb|Dans les [[casemate]]s, les soldats dorment sur des paillassons ou des matelas fins, dans de vrais lits pour les officiers{{ref nec}}.]]
Les témoignages d'époque comme l'observation des photographies d'archives laissent penser que les tranchées allemandes étaient plus complexes, plus profondes, plus sophistiquées, incluant des réservoirs d'eau, l'électricité, des cuisines et parfois des aménagements de confort (tapis, miroirs, photos sur les murs)<ref>Cowley, Robert. ''« The Unreal City »''. MHQ: The Quarterly Journal of Military History. 6, #2, 1994: 12-16.</ref>{{,}}<ref>Mottram, RH ''Journey to the Western Front: Twenty Years After''. London: G. Bell & Son, Ltd., 1936: 4.</ref>. Les Alliés privilégiant l'offensive établissaient en effet des tranchées qu'ils pensaient éphémères (faites de terre et de planches flanquées de tôle, de rondins ou de paniers de bois tressé remplis de terre et de sacs de sable, avec des abris de pierre sèche ou en bois) alors que les Allemands, plus sur la défensive et qui se battaient sur le sol ennemi, construisaient des tranchées renforcées par du béton armé, avec des parois pavées<ref>{{Ouvrage|titre=Larousse de la Grande Guerre|passage=84.|éditeur=Larousse|année=2007|passage=84.|isbn=}}</ref>.
 
Un secteur du front était alloué à un [[corps d'armée]] comprenant généralement trois [[division (militaire)|divisions]]. Deux divisions occupaient le front et la troisième était en repos à l'arrière. Cette répartition du devoir continuait à l'intérieur de la hiérarchie militaire. Ainsi, à l'intérieur de chaque division, deux [[brigade]]s d'[[infanterie]] tenaient le front et la troisième était en repos. De même pour les [[bataillon]]s, les [[compagnie (militaire)|compagnies]] et les [[Peloton (militaire)|pelotons]]. Plus ce roulement descendait bas dans la hiérarchie, plus les soldats tournaient entre le front et la réserve.
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.</ref>. Outre les grenades délaissées depuis le {{S|XVIII}} réapparaissent le lance-flammes ignoré depuis le [[feu grégeois]] ou les « chars » depuis les [[Fort de chariots|chariots de guerre hussites]], voire les projets de [[Léonard de Vinci]] et prédécesseurs. La [[sape]] était aussi oubliée, hors la [[Bataille du Cratère]] en 1864, depuis plusieurs siècles.
 
D'autre part, de « nouvelles » protections des soldats s'inspirent de celles du [[Moyen Âge]] ou de la [[Renaissance]]. Les principaux casques des belligérants sont une réminiscence de modèles anciens : [[chapel de fer]] du [[Casque Brodie|Brodie]] anglais, [[cervelière]] française et [[bourguignotte]] du [[casque Adrian]], casque ''Gaede'' à nasal<ref>{{Lien web|titre=CALOTTE D'ACIER DANS LES VOSGES DU GROUPE D'ARMEES GAEDE|url=http://lagrandeguerre.cultureforum.net/t1157-calotte-d-acier-dans-les-vosges-du-groupe-d-armees-gaede|site=http://lagrandeguerre.cultureforum.net}}.</ref> et ''[[Stahlhelm (casque)|Stahlhelm]]'' allemands qui rappelle certaines [[Salade (casque)|salades]] de joute et visible sur des gravures d'[[Albrecht Dürer]]. Des ''armures de tranchée'' sont portées ponctuellement, en particulier par les soldats allemands (la cuirasse ''Sappenpanzer'' fut fabriquée en {{unité|500000|exemplaires}}<ref name=":4" /> !) ou les [[Reparti d'assalto|Arditi]] (dénommés aussi [[Compagnie de la Mort|Compagnies de la Mort]]) italiens<ref>{{Article|titre=Casque Farina des Arditi.|périodique=www.passionmilitaria.com|date=19 Novembre 2017|lire en ligne=http://www.passionmilitaria.com/t26257-casque-farina-des-arditi}}.</ref>, qui ont par ailleurs suivi un entrainement au [[combat rapproché]] inspiré de [[Fiore dei Liberi]] . Leur panoplie comprend les cuirasses « pare-balles » Daigre, [[Ansaldo]], Farina ou Fariselli, les casques Farina et protège-joues Lippman, et même des boucliers dans des ''Compagnie Scudate''. Les français testent entre autres un protège-bras de fonte en forme d'[[Écu (bouclier)|écu]] et diverses cuirasses, les américains des visières additionnelles ajourées, ou des casques ''Deep salad'', ''[https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Prototype_Experimental_Helmet,_Model_2,_Worcester_Pressed_Steel,_1917_-_Higgins_Armory_Museum_-_DSC05455.JPG?uselang=fr Model 2]'' et ''Model 8'' à visière protégeant les yeux<ref name=":4" />. La [[Cotte de mailles annulaire|cotte de mailles]], inusitée depuis plus de trois siècles, est employée dans les masques de protection des équipages de chars d'assaut.
 
Paradoxalement, les dernières unités traditionnellement cuirassées, les [[Cuirassier|cuirassiers]], délaissent au même moment leur équipement séculaire (ainsi que leur monture). Ces résurgences illustrent combien la Grande Guerre marque une transition et la fin d'une ère, et « que de nombreuses formes de technologies anciennes ont survécu jusqu'à l'ère nucléaire » ([[Béatrice Heuser]])<ref name=":4" />{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Quand des soldats de la Grande Guerre redeviennent arbalétriers et piétons|périodique=Acier et tranchées|date=2015-10-02|lire en ligne=https://acierettranchees.wordpress.com/2015/10/02/quand-des-soldats-de-la-grande-guerre-redeviennent-arbaletriers-et-pietons/|consulté le=2018-01-07}}.</ref>.<gallery>
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Pendant la [[Seconde guerre civile irakienne|seconde guerre civile irakienne (2013-2017)]], des [[Peshmerga|combattants kurdes]] creusent des tranchées dans le nord de l'Irak pour se protéger des [[Attentat-suicide|attaques suicides]] du [[État islamique (organisation)|groupe État islamique]] avec des [[Véhicule piégé|véhicules piégés]]<ref>{{Lien web |titre=À Kirkouk, une tactique du Moyen Âge pour se protéger des voitures piégées |url=https://www.lorientlejour.com/article/827177/a-kirkouk-une-tactique-du-moyen-age-pour-se-proteger-des-voitures-piegees.html |site=L'Orient-Le Jour |date=2013-08-08 |consulté le=2021-12-15}}.</ref>.
 
Durant l'[[Invasion de l'Ukraine par la Russie depuis 2022|invasion de l'Ukraine par la Russie]], la [[bataille de Bakhmout]] voit l'apparition d'un réseau de tranchées autour de la ville assiégée autant par les forces ukrainiennes que russes<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Howard |nom=Altman |titre=Ukraine Situation Report: The Bloody Battle For Bakhmut |url=https://www.thedrive.com/the-war-zone/ukraine-situation-report-the-bloody-battle-for-bakhmut |site=The Drive |date=2022-11-28 |consulté le=2023-06-05}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Holly |nom=Ellyatt |titre=Trenches, mud and death: One Ukrainian battlefield looks like something out of World War I |url=https://www.cnbc.com/2022/11/30/trenches-endless-mud-and-death-the-battle-of-bakhmut.html |site=CNBC |date=2022-11-30 |consulté le=2023-06-05}}.</ref>.
 
== Galerie d'images ==
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Fichier:101st Airborne Division - Vietnam 01.jpg|Tranchée sommaire américaine au Viêt Nam.
Fichier:Ali Khamenei (right) in trench during Iran-Iraq war.jpg|[[Ali Khamenei]] (à droite), actuel guide suprême de la Révolution islamique en Iran, pendant la [[guerre Iran-Irak]].
Fichier:Battle of Bakhmut 2.jpg|Tranchées ukrainiennes durant la [[bataille de Bakhmout]] ({{date-|2022}}).
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== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|auteur1=Benoît Amez|titre=Dans les tranchées|éditeur=[[Publibook]]|année=2009|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=AsIpqIzOCQ0C&printsec=frontcover}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Tony|nom1=Ashworth|titre=Trench warfare, 1914-1918|sous-titre=the live and let live system|lieu=Houndsmills, Basingstoke, Hampshire|éditeur=[[Macmillan Publishers|Macmillan]]|année=1980|pages totales=266|isbn=978-0-333-25766-1|oclc=464173191}}
* {{en}} Ashworth, Tony ''The Sociology of Trench Warfare'', British Journal of Sociology, 21 (1968), 407-20.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Robert|nom1=Axelrod|préface=Richard Dawkins|titre=The evolution of cooperation|sous-titre=Revised Edition|lieu=New York|éditeur=[[Basic Books]]|année=2006|pages totales=264|isbn=978-0-465-00564-2|oclc=964719947}} [http://www.heretical.com/games/trenches.html See excerpts from the Chapter ''The Live-and-Let-Live System in Trench Warfare in World War I'']
* {{en}} Bidwell, Shelford, and Graham, Dominick, ''Fire-power — The British Army Weapons and Theory of War 1904–1945'', Pen & Sword Books, 2004
* {{en}} Canfield, Bruce N. ''Give Us More [[Shotguns]]!'' American Rifleman, May 2004.
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* {{en}} Ellis, John, ''Eye-Deep in Hell — Life in the Trenches 1914–1918'', Fontana, 1977
* {{en}} Fitzsimmons, Bernard, general editor. (with Gunston, Bill, Hogg, Ian V., & Preston, Anthony). ''Encyclopedia of 20th Century Weapons and Warfare''. London: Phoebus Publishing Co, 1977. 24 volumes.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Paddy|nom1=Griffith|titre=Battle Tactics of the Western Front — The British Army's Art of Attack 1916–18|lieu=New Haven|éditeur=[[Yale University Press]]|année=1996|pages totales=310|format livre=poche|isbn=978-0-300-06663-0|oclc=38239040|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=nhhlHGWCnzYC&printsec=frontcover}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Paddy|nom1=Griffith|titre=Fortifications of the Western Front 1914–18|lieu=Oxford|éditeur=Osprey|année=2004|numéro d'édition=1|format livre=poche|isbn=978-1-84176-760-4}}
* {{en}} Gudmundsson, B.I. ''Stormtroop Tactics : Innovation in the German Army, 1914–1918.'' (1989) [https://www.questia.com/PM.qst?a=o&d=15117879 Seeking Victory on the Western Front]
*{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Alain Larcan]]|auteur2=Jean-Jacques Ferrandis|titre=Le service de santé aux armées pendant la Première guerre mondiale|lieu=Paris|éditeur=LBM|dateannée=2008|pages totales=596|isbn=978-2-9153-4763-0}}
* {{Ouvrage|auteur1=Jean Nicot|titre=Les poilus ont la parole. Dans les tranchées|sous-titre=lettres du front, 1917-1918|éditeur=[[Éditions Complexe|Editions Complexe]]|année=2003|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=OtHiQq8_x5UC&printsec=frontcover}}
* {{en}} Palazzo, A. ''Seeking Victory on the Western Front: The British Army and Chemical Warfare in World War I'' (2000).[https://www.questia.com/PM.qst?a=o&d=96747981 Seeking Victory on the Western Front - THE BRITISH ARMY AND CHEMICAL WARFARE IN WORLD WAR I]
* {{Ouvrage|auteur1=[[Odile Roynette]]|titre=Les mots des tranchées. L'invention d'une langue de guerre 1914-1919|éditeur=[[Armand Colin]]|année=2010|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=tIEMFq9PEe8C&printsec=frontcover}}
* {{en}} [[Gary Sheffield (historian)|Sheffield, G. D.]] ''Leadership in the Trenches: Officer-Man Relations, Morale and Discipline in the [[British Army]] in the Era of the [[First World War]]'' (2000)
* Smith, L.V. ''Between Mutiny and Obedience. The Case of the French Fifth Infantry Division during World War I'' (1994)
* {{en}} [http://www.collectionscanada.ca/first-world-war/interviews/025015-1500-e.html Trench Warfare" in ''Oral Histories of the First World War: Veterans 1914–1918''. Library and Archives Canada.]
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Denis|nom1=Winter|titre=Death's men|sous-titre=soldiers of the Great War|lieu=London, England|éditeur=[[Penguin Books]]|année=1979|pages totales=283|isbn=978-0-14-016822-8|oclc=803734684}}
* {{article |langue=en|nom1=—— |année=1917 |mois=April |titre=What You See At The Front: A Picture Of THe Trenches And What Are Behind Them, Made By Detailed Maps, Diagrams, And Photographs |journal=[[World's Work|The World's Work: A History of Our Time]] |volume=XXXIII |pages=602–622 |url=https://books.google.com/?id=lPAMVa7esS4C&pg=PA602 |consulté le=2009-08-04 }}
 
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=== Liens externes ===
* [http://www.collectionscanada.ca/premiere-guerre-mondiale/entrevues/025015-1500-f.html « La guerre des tranchées » - ''Histoires orales de la Première Guerre mondiale : Les anciens combattants de 1914 à 1918''] à Bibliothèque et Archives Canada
* [http://www.crid1418.org/espace_pedagogique/lexique/LexiqueCRID1418.pdf Lexique des termes techniques de 14-18] sur le site du [[Collectif de recherche international et de débat sur la guerre de 1914-1918|CRID 14-18]], avec de nombreuxnombreuses explications sur l'aménagement et la vie aux tranchées
 
{{Palette|Guerre|Fortifications}}