« Guy Debord » : différence entre les versions

Guy Debord naît dans une famille aisée, son grand-père maternel d'origine italienne Vincenzo Rossi<ref>{{Lien web |titre=Paulette Rossi, mère de Guy Debord et fille de Vincenzo Rossi |url=https://gw.geneanet.org/wikifrat?lang=fr&pz=renee+dawn&nz=de+joussineau+de+tourdonnet&p=paulette&n=rossi |site=Geneanet.org}}</ref> ayant reçu de ses parents une petite entreprise de chaussure de luxe dans le [[20e arrondissement de Paris|{{XXe}} arrondissement de Paris]], qui, malgré le temps de guerre, a pu échapper à toutes les privations<ref>Céline Desclaux, [https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00738066/document Guy Debord, créateur de dialogues], Mémoire de Master 1 « Master Arts, Lettres, Langues », sous la direction de M. Jean-Yves Casanova, dumas.ccsd.cnrs.fr, 3 octobre 2012</ref>. Cependant, la mort prématurée de ce grand-père en 1927 va entraîner le lent déclin de la manufacture familiale, son épouse Lydie Fantouillier, née à [[Limoges]], ne se révélant pas dotée du sens des affaires<ref>Ainsi, si Guy Debord a pu déclarer dans ''Panégyrique'', page 22 de l'édition princeps de 1989 chez Gérard Lebovici «je suis né virtuellement ruiné», la raison qu'il en donne est tout autant liée à son histoire familiale qu'aux conséquences de la crise économique mondiale qu'il invoque.</ref>, pas plus que sa fille unique, Paulette qui épouse le 28 mars 1931, à pas même vingt ans, Martial Debord, son aîné de seize ans, brave soldat multidécorémultimédaillé de la [[Première Guerre mondiale|Grande Guerre]] et [[préparateur en pharmacie]], originaire comme Lydie sa mère de la région limousine<ref>sur ces précisions généalogiques, cf. Jean-Marie Apostolidès, ''Debord, Le naufrageur'', Flammarion Grandes biographies, Paris, 2015, {{p.|23}} à 33</ref>.