« Hôpital Esquirol » : différence entre les versions

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L''''hôpital Esquirol''', officiellement appelé '''établissement public de santé Esquirol''' (EPS Esquirol), est un ancien [[Hôpital psychiatrique|asile psychiatrique]] [[France|français]], autrefois connu sous le nom d’'''asile de Charenton'''. Il est situé sur la commune de [[Saint-Maurice (Val-de-Marne)|Saint-Maurice]], dans le [[Val-de-Marne]] qui s'appelait à l'origine Charenton-Saint-Maurice.
 
L'établissement n'existe plus en tant que tel depuis le {{date-|1 janvier 2011}} : il a fusionné avec un établissement mitoyen, l'hôpital national de Saint-Maurice, pour former les hôpitaux de Saint-Maurice<ref name="SiteOfficiel">[http://www.hopitaux-saint-maurice.fr Site des hôpitaux de Saint-Maurice.]</ref>.
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En 1804, [[François Simonnet de Coulmiers]], homme d'Église et homme politique, devient directeur de la Maison nationale de Charenton<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=François Simmonet de Coulmiers (1741-1818) - D51 (tombe disparue) - Père-Lachaise: 1804-1824|périodique=Père-Lachaise: 1804-1824|date=2016-11-05|lire en ligne=http://perelachaisehistoire.fr/francois-simmonet-de-coulmiers-1741-1818-d51-tombe-disparue/|consulté le=2016-11-06}}.</ref>, hospice destiné à accueillir les aliénés. Cet établissement est totalement dépourvu de règles et Coulmiers en est donc le chef tout puissant. [[Jean-Étienne Esquirol]] écrit<ref>{{Ouvrage|titre=Dictionnaire des parlementaires français... : depuis le {{1er}} mai 1789 jusqu'au {{1er}} mai 1889.... II. Cay-Fes / publ. sous la dir. de MM. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1130410|consulté le=2016-11-06}}.</ref> : {{citation bloc|Le Ministre de l’Intérieur en rétablissant la Maison de Charenton fit une faute grave en se contentant de nommer les principaux chefs de l’Établissement […] sans donner de règlement ni de mode de comptabilité, sans déterminer les attributions des divers fonctionnaires enfin sans établir une surveillance régulière. Il en résulte de là que Monsieur de Coulmiers fut administrateur absolu.}}
[[Image:Chapelle hôpital Esquirol.JPG|thumb|Chapelle de l'hôpital Esquirol.]]
S'il n'a aucune formation en médecine, Coulmiers décide de tout, y compris du traitement des aliénés à sa charge, et impose la méthode forte pour «  apaiser  » les patients de l'hospice : bains d'eau glacée, camisoles de force, cages, etc. Paradoxalement, Coulmiers est aussi un précurseur de l'[[art-thérapie]] qui souhaite offrir aux malades des distractions thérapeutiques telles la musique, la danse ou le théâtre.
 
L’hôpital est reconstruit, au milieu du {{s-|XIX|e}}, par l’architecte [[Émile Jacques Gilbert]] dans un style [[Architecture néoclassique|néoclassique]], selon les conceptions de [[Jean-Étienne Esquirol]], qui dirige alors l'établissement.
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Ils disposent également :
* d’un centre de traitement de l’[[Insuffisance rénale chronique (humain)|insuffisance rénale chronique]] ;
* d’une [[Maternité (établissement)#En France|maternité de type 2A]].
 
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* [[Jean Henri, dit Latude|Latude]], prisonnier, « conduit de Vincennes en cette maison pour cause de dérangement » de la tête en vertu d’un ordre du roi, le {{date|23|septembre|1775}}.
* [[Comte de Sanois|Sanois]], enfermé en [[1785]] pendant neuf mois, mis au secret, et qui laissa un témoignage sur son passage dans la maison.
* [[Roch-Antoine de Pellissery]] du 24 juillet 1788 au 3 septembre 1789.
* Le [[Donatien Alphonse François de Sade|Marquis de Sade]], qui y est enfermé à deux reprises, en 1789 puis de 1803 jusqu'à sa mort en 1814.
* [[François Devienne]], flûtiste et compositeur, est enfermé en 1803 et meurt quelques mois plus tard.
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* ''[[Marat-Sade]]'', pièce de théâtre de [[Peter Weiss]] qui se déroule à Charenton et met en scène [[François Simonnet de Coulmiers|Coulmiers]] et le marquis de Sade<ref>[http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/marat-sade/sadecharenton.htm Voir sur ''theatre-contemporain.net''].</ref>
*''[[Mort à crédit]]'', roman de [[Louis-Ferdinand Céline]] dans lequel le personnage de Mme Méhon finit à l’asile de Charenton<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Céline|titre=Mort à crédit|passage=p. 136|lieu=|éditeur=Folio|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>
* ''[[Averroès & Rosa Parks]]'', film documentaire de [[Nicolas Philibert]] sorti en 2024.
 
=== Liens externes ===
{{liens}}
* [http://www.bium.univ-paris5.fr/histmed/medica/page?90141x1829x01&p=101 Lien vers le rapport de 1829 (Bium)]
* [{{lien web|url=http://psychiatrie.histoire.free.fr/hp/charenton/char.htm |site=Histoire de la psychiatrie en France]|auteur=Michel Caire|titre=Charenton|ISSN=2271-7315}}
 
== Notes et références ==
{{Références|taille=30}}
 
{{Portail|Île-de-France|médecine|psychologie|folie}}
 
{{DEFAULTSORT:Hopital Esquirol}}
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