« Japon » : différence entre les versions
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Le Japon comptait {{unité|2217000|[[Gaijin|étrangers]]}} à la fin 2008, soit 1,74 % de la population totale, avec une augmentation de 50 % sur dix ans. Les [[Groupes ethniques de Chine|Chinois]] représentent le groupe le plus important (30 %), avec {{unité|655000|personnes}}, suivis des [[Coréens]] ({{formatnum:589000}}), [[Brésiliens]] ({{formatnum:313000}}), [[Philippines|Philippins]] ({{formatnum:211000}}) et [[Pérou|Péruviens]] ({{formatnum:60000}}){{Refnec|date=8 juin 2024}}. Les migrants en situation irrégulière sont très peu nombreux dans le pays. Au début des années 1990, le Japon en recensait {{formatnum:300000}} mais des politiques de plus en plus répressives sont adoptées au début des années 2000, faisant rapidement chuter leur nombre. Ils ne sont plus qu'environ {{formatnum:150000}} en 2008, puis {{formatnum:82000}} en 2020. Les étrangers en situation irrégulière arrêtés par la police sont emprisonnés jusqu’à leur renvoi dans leur pays d’origine. En outre, le séjour illégal est un crime et peut entrainer une condamnation. Plus le séjour est long, plus la condamnation sera lourde. Il arrive que ces expulsions concernent des enfants nés au Japon, même si ceux-ci ont vécu de longues années sur le territoire au point de ne parler que japonais. Enfin, toute condamnation pénale d’un étranger en situation irrégulière entraîne son interdiction d’entrée sur le territoire à vie<ref>{{Lien web |titre=Immigration illégale: le Japon, rêve et cauchemar français |url=https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/immigration-ill%C3%A9gale-le-japon-r%C3%AAve-et-cauchemar-fran%C3%A7ais/ar-BB1aKJWs |site=msn.com |consulté le=17 janvier 2021}}.</ref>.
Depuis 2019, le Japon a amorcé un tournant dans sa politique migratoire par le biais de la Loi sur le contrôle de l’immigration et la reconnaissance des réfugiés entrée en vigueur le 1er avril 2019<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La réforme de l’immigration au Japon : un projet historique en voie de réalisation |url=https://www.nippon.com/fr/in-depth/a06004/ |site=nippon.com |date=2019-03-19 |consulté le=2024-06-20}}</ref>. Elle prévoyait la création d'un nouveau type de visa pour accueillir 345 000 travailleurs étrangers au cours des 5 prochaines années. Cet objectif a été mis à mal par la pandémie sanitaire du covid-19. Ainsi, en 2024, au terme de la période des 5 ans, seuls 208 462 migrants ont été admis au séjour dans le cadre de cette réforme<ref>{{Lien web |auteur=East Asia Forum |titre=Reevaluating Japan’s landmark foreign worker reforms |url=https://eastasiaforum.org/2024/05/14/reevaluating-japans-landmark-foreign-worker-reforms/}}</ref>. En conséquence, le gouvernement japonais a annoncé, le 5 avril 2024, un nouvel objectif fortement rehaussé d'attirer 820 000 travailleurs étrangers au cours des cinq prochaines années<ref>{{Lien web |
En 2023, le pays comptait 3 223 858 résidents de nationalité étrangère sur son sol<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=No |nom=Author |titre=Number of foreign residents in Japan rises to record 3.2 million |url=https://www.japantimes.co.jp/news/2023/10/14/japan/society/japan-foreign-population/ |site=The Japan Times |date=2023-10-14 |consulté le=2024-06-20}}</ref>. Parmi eux, 2 048 675 travailleurs étrangers (dont 518 364 vietnamiens, 397 918 chinois et 226 846 philippins)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Nombre record de travailleurs étrangers au Japon en 2023 : évolution du chiffre, nationalités et types de visa |url=https://www.nippon.com/fr/japan-data/h01920/ |site=nippon.com |date=2024-03-20 |consulté le=2024-06-20}}</ref>.
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