« Jiří Kolář » : différence entre les versions

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== Biographie ==
 
Jiří Kolář est issu d'une famille DE PROTESISTEprostitué ONGULAIREsa mère s'est fait encule par louis 14 et la pape
 
, son père est boulanger et sa mère couturière. Il fait des études de menuiserie avant d'exercer diverses professions. Il expose pour la première fois en [[1937]] des collages « poétistes ». Son premier recueil de poésie date de [[1941]].
 
En [[1942]], avec le théoricien de l’art, [[Jindřich Chalupecký]], le sculpteur [[Ladislav Zívr]], le peintre [[František Hudeček]], les poètes [[Ivan Blatný]], [[Jiřina Hauková]], [[Josef Kainar]] et quelques autres artistes, il fonde le « Groupe 42 » (''Skupina 42'') qui célèbre « l'enchantement de la technique ».
 
Jiří Kolář rencontre [[Běla Kolářová|Běla]] en [[1944]] et l'épouse en [[1949]]. Jiří et Běla ont non seulement produit mais aussi intensément collectionné les œuvres de leurs amis plasticiens. Cette collection, ainsi que certaines de leurs propres œuvres ont été léguées en [[2002]] par les époux Kolář au [[musée Kampa]] de Prague.
 
Comme beaucoup d'autres à la fin de la guerre, Jiří Kolář prend sa carte au [[parti communiste tchécoslovaque]] mais contrairement à ceux-ci, ses yeux se déscillent rapidement et il quitte le parti après quelques mois. Il publie plusieurs textes, dont ''Dny v roce'' [« Jours de l’année »], journal poétique de [[1947]], dont le second volet en prose, ''Roky v dnech'' [« Années des jours »], est saisi par la [[censure]] du nouveau régime communiste. En [[1953]], en pleine [[Grandes Purges|terreur stalinienne]] finissante, il est condamné à un an de prison.
 
Entre [[1959]] et [[1961]], il travaille à ses ''Básně ticha'' [« Poèmes du silence »] qui consomment la rupture avec la poésie verbale et pousse la déconstruction du poème initiée par [[Stéphane Mallarmé]] dans son ''Coup de dé'' et poursuivi par [[Guillaume Apollinaire]] dans ses ''[[Calligrammes]]''.
 
Dès lors sa création prend la forme du collage à base de textes et d’images imprimés. Dans son ''Týdeník 1968'' [« Semainier 1968 »], journal sous forme de [[collage (art)|collage]]s des événements du [[Printemps de Prague]] et de l'invasion suivante de la [[Tchécoslovaquie]] par les troupes du [[Pacte de Varsovie]], le poème n'est plus qu'une illustration de l'image poétique.
 
Interdit de publication et d’exposition pendant la période de la « [[Normalisation en Tchécoslovaquie|Normalisation]] », signataire de la [[Charte 77]], Jiří Kolář émigre à Paris en [[1980]]. C'est dans la capitale française qu'il fonde la ''Revue K'' consacrée aux artistes d’origine tchèque vivant en exil. La suite de son œuvre écrite est un commentaire de l’œuvre plastique, avec l’interview ''Odpovědi'' [« Réponses »] ([[1984]]) et surtout le ''Slovník metod'' [« Dictionnaire des Méthodes »] ([[1986]]), qui recense les différentes techniques de collage qu'il emploie dans son œuvre graphique et dont certaines sont de son invention.
 
Il fait de fréquents séjours à Prague après la [[Révolution de velours]] de [[1989]], qui met fin au régime communiste dans son pays. En [[1990]], avec [[Václav Havel]] et le peintre Theodor Pištěk, il crée le [[prix Jindřich Chalupecký]] (''Cena Jindřicha Chalupeckého'') qui récompense un jeune artiste de moins de 35 ans et qui est devenu une sorte de « [[prix Goncourt]] » des arts plastiques tchèques, toujours très suivi et parfois très controversé. Jiří Kolář décède à Prague à l'été 2002.
 
== L'écrivain ==
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