Marmotte de l'île de Vancouver

espèce de mammifères
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La Marmotte de l’île de Vancouver (Marmota vancouverensis) est une espèce de marmotte qui n'est présente que sur quelques flancs abrupts des collines de l'Île de Vancouver (Canada). Elle est considérée comme en voie de disparition (36 individus en liberté répertoriés en 2000), et fait l'objet de tentatives de préservation de la part du Gouvernement du Canada.

Interaction avec les Humains

Malgré le peu d'interactions entre la marmotte de l'île de Vancouver et l'espèce humaine, l'activité de cette dernière a abouti à la quasi-extinction de cette espèce, en raison des coupes à blanc des forêts qui ont ainsi détruit l'habitat normal des marmottes. Cette espèce n'a alors survécu que grâce aux entreprises d'élevage en captivité. Il n'existe que 250-300 individus à l'état sauvage (2017).

L'équipe de rétablissement de la marmotte les capture à l'aide de beurre d'arachide et d'une cage, les amène à un zoo dans lequel elles se reproduisent, puis elles sont relâchées dans la nature. Les humains ont eu à la fois une influence négative et positive sur la marmotte de l'île de Vancouver.

Aspect

Les Marmottes de Vancouver adultes ont une taille comparable à celle d'un grand chat. Les individus adultes ont une longueur d'environ 60 à 70 cm, pour un poids approximatif de 5 kgs. Leur fourrure est de couleur brun chocolat, avec des taches blanches au niveau des joues.

Les Marmottes de Vancouver ont des griffes dont la longueur est caractéristique de celles mammifères fouisseurs afin de leur permettre de creuser galeries et terriers. Leurs incisives sont allongées, comme celles des castors.

Reproduction et habitat

Les femelles de l'espèce sont fertiles entre trois et quatre ans et ont une litière d'environ trois petits.

La marmotte de l'île de Vancouver a besoin d'une prairie alpine, naturellement élevée. Les prairies fournissent les végétaux et l'eau. Le type de sol doit permettre de creuser des terriers où elles hibernent et élèvent leurs petits.

La perte d'habitat est considérée comme la raison principale de la rareté des espèces de marmottes. Les coupes d'arbres par l'homme dans les forêts créent des prairies où elles peuvent vivre, mais la repousse rapide des arbres détruit cet habitat en quelques années.

Publication originale

  • (en) Harry Schelward Swarth, « Two new species of Marmots from north-western America », University of California publications in zoology, vol. 7, no 6,‎ , p. 201-204 (lire en ligne)

Voir aussi

Références taxinomiques

Liens externes

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