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=== Moyen Âge ===
Après [[1206]], la région est âprement disputée entre les [[CroisésChevalier croisé|Francs]], [[Royaume de Thessalonique|de Salonique]] ou [[Empire latin de Constantinople|de Constantinople]] (qui s'étaient emparés du pays à l'issue de la [[quatrième croisade]]) et les [[Regnum Bulgarorum et Valachorum|Bulgaro-Valaques]], avant de [[Empire de Nicée|revenir aux Grecs]] vers [[1250]]. En [[1396]], ce sont les [[Empire ottoman|Turcs]] qui conquièrent le pays en même temps que la majeure partie des [[Balkans]]. Sous la domination ottomane, qui dure quatre siècles et demi, aux populations [[Grecs|grecques]] de la côte, [[slaves]] des vallées et des plaines de l'intérieur, et [[Valaques|romanes]] des massifs montagneux, s'ajoutèrent des [[Turcs (peuple)|Turcs]] qui, par ailleurs, convertirent à l'islam une partie des slaves (les Torbèches et les [[Pomaks|Pomaques]] de langue bulgare).
 
=== Période moderne ===
C'est à l'issue des [[Guerres balkaniques]], en [[1913]], que le sud de la Macédoine historique est devenu grec, tandis que le sud de la Thrace intégrait la Bulgarie, du moins jusqu'en [[1919]]. Dans ces "nouveaux territoires" grecs, les Grecs n'étaient majoritaires que sur la côte : dans l'intérieur des terres ils ne sont devenus majoritaires qu'à partir de [[1923]], après de multiples échanges de populations avec la [[Turquie]], rendus obligatoires par le [[Traité de Lausanne (1923)|Traité de Lausanne]]. Les descendants de ces Grecs d'[[Anatolie]], appelés "[[Micrasiates]]", sont très nombreux dans l'actuelle population grecque macédonienne et thrace.
 
Durant l'[[Occupation de la Grèce pendant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]], la Macédoine-Orientale-et-Thrace a été annexée par la [[Royaume de Bulgarie|Bulgarie fasciste]], qui s'y est livrée à des persécutions contre les populations grecques (plus de 90.000 personnes en furent chassées<ref>Hans-Erich Stier (dir.), « Westermann Grosser Atlas zur Weltgeschichte », 1985, ISBN 3-14-100919-8, page 160.</ref>) et permit l'extermination, par les [[Troisième Reich|nazis]], des [[Romaniotes]]<ref>Laura Silver, « Spreading little-known history of Romaniote Jews », Daily News (New York), 2008</ref>. Le [[nome de l'Évros]], frontalier de la [[Turquie]], fut occupé directement par la [[Wehrmacht]]. En septembre 1944, la [[Résistance grecque]] reprit possession du pays, qui devînt, peu après, un des théâtres de la [[guerre civile grecque]]. La paix n'intervînt qu'en 1950 mais la région, frontalière à la fois du « [[rideau de fer]] » et de la Turquie, resta jusqu'au milieu des [[années 1990]] en ''epitirumenê zonê'' (« zone surveillée » sous administration militaire), d'autant qu'elle comportait des villages [[bulgare|bulgarophones]] et [[turc]]ophones, peuplés essentiellement par une population de confession [[Islam|musulmane]]. Cette zone était interdite d'accès aux personnes extérieures sauf autorisation spéciale délivrée par le Ministère de la Défense grec.