Le Cros
Le Cros (en occitan Lo Cròs) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie.
Le Cros | |
La place du Château. | |
Administration | |
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Pays | |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes Lodévois et Larzac |
Maire Mandat |
Alain Viala 1977-2020 |
Code postal | 34520 |
Code commune | 34091 |
Démographie | |
Gentilé | Crossiens |
Population municipale |
57 hab. (2021 |
Densité | 2,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 52′ 10″ nord, 3° 21′ 55″ est |
Altitude | 760 m Min. 596 m Max. 865 m |
Superficie | 22,45 km2 |
Élections | |
Départementales | Lodève |
Localisation | |
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Géographie
Communes limitrophes
Toponymie
« Cros » : de l'occitan cros, du roman cros, croz, crotz, du bas latin crosum, crotum, du latin scrobs (« creux, cavité »)[1].
Histoire
Le village est souvent désigné sous le nom de Cros d'Alajou (??????), à cause de sa proximité de l'emplacement de l'ancien autel de Jupiter. En 804 on le trouve écrit sous la forme de Crocho, en 987 Crossos vel Graissimo, en 1123 de Crosso et c'est en 1688 qu'il prend le nom de Le Cros. De l'époque gallo-romaine, restent disséminés dans les maisons du village des colonnes et des pierres d'un autel dédié à Jupiter (intersection du chemin du Cros avec le chemin du Caylar à Saint-Michel).
Aux origines du village il y avait deux hameaux ayant chacun leur église qui se trouvaient à peu de distance l'un de l'autre. L'église Notre-Dame-de-Prunet est mentionnée en 1123.
Jusqu'à la Révolution française, le Cros était une seigneurie, tout d'abord celle des évêques de Lodève ; Gaucelin de la Garde en 1295 avait acheté à Philippe le Bel la moitié de la juridiction de Lauroux et du Cros. Elle passa aux mains de Jacques Alberguier en 1557 et le dernier seigneur fut M. de Masserand (1770). Mais dès 1639 le Cros fut administré en tant que communauté : deux consuls, six conseillers politiques et douze membres du Conseil général.
La commune possédait et possède encore, un four, et payait au seigneur pour l'usage un setier de blé ou de froment. La commune possède un puits et trois lavognes.
Armoiries
D'argent chapé à trois rose, deux en chef et une en pointe, de l'un de l'autre. D'après la forme de l'écu, ces armoiries datent de la fin XVIIIe et XIXe.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[3].
En 2021, la commune comptait 57 habitants[Note 1], en augmentation de 5,56 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
Estampe du château (1895) - La Croix de pierre biface du XVIIe siècle ;
- La Porte à bossage XVIIe siècle de la mairie (fin du règne de Henri IV) ;
- Le lion couché ;
- Le rocher percé ;
- La statue de la Vierge ;
- Le four à pain.
- L'église Notre-Dame-de-Prunet : sur une ancienne carte d'état-major, on lit la Gleiza liôna, ou Gleiza lionte. C'est l'église éloignée ou encore de nos jours appelée « église lointe ». Cette église est placée sous le vocable de Notre-Dame. En 1135, l'église de Notre-Dame-de-Prunet appartenait à l'abbaye de Joncels et c'est en 1210 que Bernard de Magalas en fait don à Pierre, évêque de Lodève.
Elle resta l'église paroissiale du village ainsi que son cimetière, jusqu'au début du XVIIème siècle, et ce n'est qu'en 1618 qu'une nouvelle église fût construite au centre du village pour plus de commodité pour les villageois mais aussi car elle était dans un mauvais état. Cette nouvelle église construite placée sous le vocable de L'Assomption devint la paroissiale du village. Au milieu du XIXème , cette église considérée comme trop petite à été remplacée par une nouvelle construction au même endroit vers 1848. Seule une chapelle de l'ancien édifice à été conservée. Elle est toujours nommée sous le vocable de Notre-Dame de L'Assomption du Cros .
- La grotte des Mounios .
- L'ancien Hôpital de Nosseran , et sa Chapelle Notre Dame de la Tregena du XIIe siècle .
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Agnès Bergeret et Patrice Cervellin, « La chapelle de l'ancien hôpital de Nosseran (Le Cros, Hérault) », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 44-1, , p. 53-72
- Albert Fabre, Histoire du Caylar, Le Cros, Les Rives, Pegairolles-de-l'Escalette, Saint-Félix-de-L'Héras, Saint-Maurice, Saint-Michel, Sores, Montpellier, , 212 p.
- Albert Fabre, Histoire du Cros,
- Jean-Claude Richard Ralite, « Les Monnaies de Le Cros (Hérault) », Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, no 3, , p. 20-24
- Jean-Claude Richard Ralite et Michel Dhenin, « Les monnaies de la grotte de Mounios (Le Cros, Hérault) sur le plateau du Larzac », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 42, , p. 5-33
- André Soutou, « L'Hospital de Ma Dona Maria della Tregena sur la voie Roumive commune du Cros, Hérault », Bulletin de la Société archéologique et historique des Hauts cantons de l'Hérault, no 17, , p. 73-80
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Le Cros (1602-1889) [0,75 ml]. Cote : 91 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Bigot Jean-Yves, Vocabulaire français et dialectal des cavités et phénomènes karstiques, Paris, Spéléo-club de Paris, SCP - CAF édit., coll. « Mémoires du Spéléo-club de Paris » (no 25), , 184 p. (ISBN 2-910783-14-6, lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.