La Teste-de-Buch

commune française du département de la Gironde
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La Teste-de-Buch (en occitan/gascon La Tèsta) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Gironde et la région Aquitaine. Elle appartient à la région historique de la Gascogne.

La Teste-de-Buch
La Teste-de-Buch
Marée basse à La Teste
Blason de La Teste-de-Buch
Blason
La Teste-de-Buch
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Arcachon
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Sud
Maire
Mandat
Jean-Jacques Eroles
2008-2014
Code postal 33260
Code commune 33529
Démographie
Gentilé Testerins/Cazalins/Pylatais
Population
municipale
25 990 hab. (2014)
Densité 144 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 12″ nord, 1° 08′ 45″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 101 m
Superficie 180,20 km2
Élections
Départementales La Teste-de-Buch
(chef-lieu)
Localisation
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Liens
Site web www.latestedebuch.fr

Ses habitants sont appelés les Testerins ; ceux du hameau du Pyla sont les Pylatais et ceux du hameau de Cazaux sont les Cazalins[1].

Géographie

 
Pinasse sur le port de la Teste de Buch
 
La Teste, en bas à gauche de la carte

Histoire

Toponymie

On trouve des informations étymologiques sur la page du Pays de Buch.

Un décret du 8 juin 1994, publié au Journal Officiel du 12 juin de la même année, établit que La Teste se nommera désormais La Teste de Buch.

Les Boïates

L’histoire de la Teste est profondément liée à celle du Pays de Buch et de la Gascogne landaise. Les premières traces de peuplement dans la région remontent au VIIIe siècle av. J.-C. quand les Boïates, peuple aquitain, s'installent à proximité d'un lieu qui est celui de la commune actuelle du Teich. Ils pratiquent la pêche, cultivent la terre et mettent au point les premières techniques de gemmage et développent la fabrication du "brai", goudron utile pour le calfatage des coques de bateaux, obtenu par cuisson de la résine dans des fours en terre.

On connaît peu de choses concernant l’histoire de la région jusqu’au début du Moyen Âge, époque à laquelle, les Captaux de Buch régnaient sur une partie du Pays de Buch : le Captalat, regroupant les paroisses de La Teste, de Cazaux, et de Gujan (aujourd'hui Gujan-Mestras). Les métiers pratiqués alors l'étaient par tous : hommes, femmes, enfants. Ils étaient principalement orientés sur la pêche (pêche au large ou dans le Bassin d’Arcachon), sur l'exploitation de la forêt où s'activaient les résiniers, les exploitants de fours à brai et les charbonniers, sur de la viticulture ou de l'agriculture au sens large et un peu d'élevage d'ovins ou de bovins de race landaise. Plusieurs artisans (boulangers, menuisiers, forgerons, tonneliers, etc.) complétaient la population laborieuse. L'implantation des habitations ne respectait aucun alignement, parmi vignes et potagers. Au beau milieu de ruelles à peine tracées, des cabanes en bois alternaient avec quelques maisons basses blanchies à la chaux. La vie était rude et des maladies dues à la malnutrition comme la pellagre étaient courantes dans la population.

Les Captaux de Buch

Le titre de Captal de Buch était employé du Moyen Âge jusqu'à la Révolution, pour désigner un des seigneurs du Pays de Buch.

Le boisement des dunes mobiles

Au XVIIIe siècle, et depuis quelque temps déjà, toute la côte landaise était menacée par les sables mobiles que le vent charriait quotidiennement, et en particulier le bourg de la Teste. Les premiers artisans de la fixation des dunes furent les Captaux de Buch de la famille de Ruat. Le premier fut J.B de Ruat en 1713, qui entreprit de planter quelques pins pour ralentir l’érosion éolienne, mais les semis furent brûlés au bout de quelques années. Son petit-fils, François de Ruat renouvela l’expérience là où les sables menaçaient, de 1782 à 1787 dans les environs du Moulleau. Mais l’argent fit rapidement défaut et le Captal ne put continuer seul cette entreprise. Aussi il fut soulagé quand un certain Brémontier, ingénieur des Ponts et Chaussées, vint à la Teste dans le but de réaliser un canal navigable du Bassin à l’Adour ; ce qui nécessitait la fixation des sables mobiles. Brémontier se renseigna et prit connaissance des travaux du Captal. En 1786, il obtint les crédits suffisants pour continuer l’entreprise qui débuta avec l’accord du Captal en Pays de Buch. La suite est connue, toute la Gascogne landaise fut bouleversée par ces transformations, notamment après la loi du qui ordonnait aux communes de boiser leurs territoires.

Brémontier devint pour la postérité celui qui arrêta l’invasion des dunes. « Ô monde oublieux ! les vrais précurseurs de la fixation des dunes furent dons ces sires de Ruat, petits seigneurs du Buch et non quelques Brémontier, Desbiey ou Charlevoix de Villiers. » (J. Sargos) La fixation des dunes n’est pas non plus la seule œuvre du Captal : « la forêt landaise n’est nullement une création de la puissance publique, elle n’est pas d’avantage l’œuvre d’un homme que cet homme s’appelle Brémontier ou Chambrelent (…) elle est en réalité le fruit de l’effort et de l’épargne de milliers de paysans landais qui, au cours de deux siècles ont transformé le régime pastoral ancien en régime forestier. » (J. Sargos)

L'exploitation de la forêt constitue depuis longtemps déjà la principale source de richesses de la commune. La forêt de la Teste était formée de deux massifs millénaires, semblables à ceux que l'on connaît aujourd'hui: la Grande Montagne au cœur de la commune, et la forêt d'Arcachon : la Petite Montagne. Ces forêts constituèrent les embryons de ce qui allait devenir la forêt des Landes. Le reste était constitué de dunes de sables mobiles qui inquiétèrent à plusieurs reprises les habitants du bourg. Les résiniers qui exploitaient les forêts de La Teste vivaient la semaine dans des cabanes en bois sur leur parcelles et retournaient au bourg pour passer le week-end.

Le système agro-pastoral était répandu dans la lande à l'est de la frange dunaire du littoral.

Le commerce maritime apportait également quelques revenus pour les pêcheurs des paroisses d'Arcachon et de La Teste-de-Buch.

Le bourg de la Teste était constitué d'une centaine de maisons isolées et placées sans aucun ordre. En été, le moindre souffle de vent soulevait d'épais nuages de poussière, alors qu'en hiver la boue rendait les rues impraticables. L'aspect général du bourg donnait une impression de pauvreté et de désolation.
Le flux et le reflux des marées pénétrait profondément dans les prés salés[2] et débordait parfois jusqu'à l'église.

Le XIXe siècle fut un siècle durant lequel de nombreuses expérimentations eurent lieu pour valoriser la plaine de Cazaux sur le plan agricole. La Compagnie d'Exploitation et de Colonisation des Landes creusa le Canal de Cazaux en 1835.

En 1841, le train arriva à La Teste avec la création de la ligne Bordeaux-La Teste. Cet événement bouscula les habitudes et la région commença à s'ouvrir au tourisme. On vint alors de Bordeaux assister aux courses landaises dans les arènes de La Teste ou d'Arcachon. En 1857, prélevée sur le territoire de la commune de La Teste, Arcachon fut par décret impérial de Napoléon III, érigée en commune indépendante ; dans les années 1860, les frères Pereire y créèrent la Ville d'Hiver.

L'essor du tourisme

Au début du XIXe siècle, les habitants de cette partie du Pays de Buch vivaient encore principalement de l’exploitation de la forêt et de la pêche en mer. Mal desservie jusque-là par un réseau routier de piètre qualité, ce ne fut qu’avec la construction de la ligne de chemin de fer Bordeaux–La Teste et son ouverture le , que la région connut un véritable essor démographique et touristique.

Bien que déjà fréquentée par certains adeptes des bains de mer, Arcachon n'était encore qu'un hameau de La Teste avec quelques cabanes occupées par des pêcheurs et des résiniers. Avant 1845 et la création d'une route départementale vers Arcachon, pour venir de La Teste on devait traverser de boueux prés salés et suivre un fort mauvais chemin de sable. Des passages furent donc organisés - par mer - au départ du port de La Teste, dans des pinasses à voile ou à rames manœuvrées parfois par de solides femmes… Fin 1855, les quelque 400 habitants d'Arcachon répartis dans moins de 300 villas ou maisons en bois (dont quelques commerces ouverts pendant la belle saison) demandèrent leur autonomie communale… Par le décret impérial (Napoléon III) du , 759 hectares furent prélevés à la commune de La Teste pour laisser place à la commune nouvelle d'Arcachon, finalement atteinte par la voie ferrée le 26 juillet suivant. Dès 1862 les frères Émile et Isaac Pereire s'impliquèrent dans le développement d'Arcachon dont le climat était jugé exceptionnel par quelques sommités du monde médical, dans le traitement de l'asthme, des bronchites chroniques ou des affections du système nerveux. Ils créèrent la Ville d’Hiver à l'intention d'une clientèle fortunée qui pouvait séjouner là plus longuement que simplement pendant l'été, en profitant des vertus curatives des senteurs des pins et de l'océan pour y soigner les maladies de cette fin du XIXe siècle.

Pendant ce temps, à La Teste, l’évolution fut plus lente et les traditions ancestrales du Pays de Buch se perpétuèrent à l’abri de l’engouement touristique : « La Teste n’est certes pas banale, c’est une ville landaise blottie au creux d’un alignement de dunes, une capitale féodale en pleine gestation. » (une Histoire du Bassin). Mais la commune ne resta pas figée bien longtemps : au début du XXe siècle pendant la première Guerre mondiale, le bourg de Cazaux accueillit un camp d'aviation devenu depuis base aérienne 120 "Commandant Marzac" et à la même époque, échangeant plusieurs centaines d'hectares de terrain avec l'État, Daniel Meller créa la "Société Immobilière de Pyla-sur-Mer" occupant un territoire au sud du Moulleau, vers la Grande Dune encore appelée alors, "le Sabloney".

À partir des années 1950, la ville connut une véritable explosion démographique et vit se modifier ses activités traditionnelles. Bousculée par l'arrivée de sous-produits de l'industrie pétrolière moins coûteux, l'exploitation de la gemme cessa quelques années seulement après l'âge d'or de la résine. L'usine Lesca distillant la gemme ferma dans les années 1970 et malgré ques tentatives de stimulation du gemmage (taille dite "à l'américaine" employant des pulvérisations d'acide) les derniers gemmeurs quittèrent la forêt dans les années 1980. Les scieries fermèrent. Les derniers attelages de mules tractant d'énormes pins depuis la forêt, disparurent L'ostréiculture commença à perdre son charme d'antan, ses pinasses élancées remplacées par des bateaux-bacs et ses vieilles cabanes brunies de coaltar, démolies au profit de hangars modernes. Le doublement de l'ancienne RN650 par la "voie rapide" vite rebaptisée "voie directe" raccourcit la distance séparant ce qui devient le "Sud Bassin" du reste du département. Dans les "quartiers résidentiels" de Pyla-sur-Mer comme dans ceux plus ordinaires qui se construisaient du côté de Cazaux et de la Teste, l'immobilier se développa, les zones industrielles s'étoffèrent. Le tourisme balnéaire resta cependant une des activités phares, reconnue bien au-delà des limites régionales.

De nos jours, La Teste-de-Buch reste l’une des communes les plus étendues de France, ne se résumant pas à une seule mais à trois entités bien distinctes qui en font sa richesse : le bourg, Cazaux et Pyla-sur-Mer. Depuis 1976, le Cap-Ferret qui faisait autrefois partie de la commune, a été, pour des raisons administratives, rattaché à la commune de Lège, donnant ainsi naissance à Lège-Cap-Ferret.

La plage de la Lagune est autorisée par arrêté municipal au naturisme.

Administration

Démographie

La Teste-de-Buch a cédé Arcachon en 1857[4].

Évolution démographique

D’après le recensement Insee de 2007, La Teste-de-Buch compte 24 616 habitants (soit une augmentation de 7 % par rapport à 1999). La commune occupe le 343e rang au niveau national, alors qu'elle était au 356e en 1999, et le 8e au niveau départemental.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[5],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 25 990 habitants, en évolution de 5,66 % par rapport à 2009 (Gironde : 5,99 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0002 3012 3062 4092 8402 9863 4473 5123 399
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 8913 6014 2594 4625 3146 0636 2006 4806 663
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 8407 0827 0236 3217 8158 8269 4969 06611 281
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
11 08515 06415 83118 03820 33122 97024 91124 50525 990
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[6].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,7 %, 15 à 29 ans = 15,3 %, 30 à 44 ans = 19,5 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 26,6 %) ;
  • 52,2 % de femmes (0 à 14 ans = 15 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 30,4 %).
Pyramide des âges à La Teste-de-Buch en 2007 en pourcentage[7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,1 
8,5 
75 à 89 ans
10,9 
17,8 
60 à 74 ans
18,4 
22,0 
45 à 59 ans
21,8 
19,5 
30 à 44 ans
18,8 
15,3 
15 à 29 ans
14,0 
16,7 
0 à 14 ans
15,0 
Pyramide des âges du département de la Gironde en 2007 en pourcentage[8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,2 
6,1 
75 à 89 ans
9,4 
12,3 
60 à 74 ans
13,1 
20,7 
45 à 59 ans
20,4 
21,5 
30 à 44 ans
20,6 
20,4 
15 à 29 ans
19,1 
18,5 
0 à 14 ans
16,2 

Économie

De l'époque médiévale jusqu'à la fin des années 1980, la commune de la Teste vécut de l'exploitation de la résine.

Aujourd'hui, les principales activités économiques de la commune sont le tourisme en premier lieu, l'ostréiculture et la construction navale.

La commune dispose d'une délégation de la Chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux.

Culture et patrimoine

Le gemmage

On pense que le gemmage des pins fut pratiqué à La Teste pendant plus de 2 000 ans. La résine récoltée était d'abord cuite dans des fours, appelés localement "hourns", pour donner le brai, goudron employé pour le calfatage des coques de navires, avant d'être distillée pour la production d'essence de térébenthine. La fin du XIXe siècle vit l'abandon du gemmage, l'essence de térébentine souffrant de manque de compétitivité économique face à l'arrivée des sous-produits de l'industrie pétrolière. Déjà, au siècle précédent, le goudron obtenu à partir de l'extraction de la houille avait eu raison de la cuisson du brai. La houille et le pétrole, bizarrement se retrouvèrent encore mêlés économiquement à la vie de la forêt de La Teste au XIXe siècle avec la fourniture de bois pour le soutènement des galeries de mines de charbon et au milieu du XXe siècle avec la mise en exploitation, en son sein même, de plusieurs puits de pétrole.

Le massif forestier constitue toujours une des rares forêts naturelles des Landes de Gascogne que ses habitants ont exploité depuis la nuit des temps et que leurs successeurs s'attachent à préserver.

L'ostréiculture

Le monde des ostréiculteurs s'est longtemps composé de deux sortes de populations : les parqueurs et les expéditeurs. Les premiers vendant leur production aux seconds, par pannetières (filets) de mille coquilles triées à la main. Les seconds - souvent parqueurs eux-mêmes - se chargeant d'un nouveau tri (par zone d'élevage), du conditionnement et de l'expédition des colis (à l'origine par chemin de fer) vers de nombreuses destinations. Dans le milieu des années soixante, après une sévère épizootie ayant frappé la production ostréicole, de nombreux "parqueurs" ont décidé de vendre eux-mêmes leurs huîtres, directement, sur différents marchés de la région et même au-delà. La profession commençait à changer. Parfois vétuste mais typique des installations ostréicoles du Bassin, le port de La Teste s'anime encore jusqu'à des heures avancées les nuits de décembre, quand sont préparées les expéditions d'huîtres répondant à la commande colossale de ces fins mollusques pour les fêtes de fin d'année. Profession difficile, l'ostréiculture perd peu à peu ses travailleurs. Il en reste moins de six cents dans le bassin d'Arcachon pour une production avoisinant 14 000 tonnes.

Les ports ostréicoles

  • Le port de La Teste de Buch,
  • Le port du Rocher,
  • Le port de l'Aiguillon,

Patrimoine naturel

Lieux et monuments

 
L'église Saint-Vincent.
 
Pleureuse du monument aux morts
 
La place Jean Hameau et la maison Lalanne.
  • L'église Saint Vincent: lieu de culte depuis le XIVe siècle, c'était la chapelle du château des captaux de Buch plusieurs fois agrandie et transformée pour devenir église paroissiale.
  • L'église Saint Pierre: située à Cazaux, au bord du lac, elle fut démontée puis reconstruite en 1849.
  • Maison de Verthamon: rue du XIV juillet, c'est la mairie de La Teste-de-Buch. Elle appartenait à Marie de Caupos, née le à La Teste, dernière héritière d'une famille testerine ayant fait fortune dans le négoce et l'exportation des produits résineux, ce qui lui avait permis d'acheter la baronnie de Lacanau, la seigneurie d'Andernos et le vicomté de Biscarrosse. Le monument aux morts de la commune se trouve sur cette place.
  • Place Jean Jaurès: ancienne place du Coum, elle accueillait autrefois les arènes en bois de La Teste de 5 000 places où se déroulaient des courses landaises
  • Place Jean Hameau: carrefour des voies conduisant à Bordeaux, Arcachon, Cazaux et Le Pyla, elle a perdu progressivement de son importance au cours des années. C'est sans doute le noyau du bourg édifié à partir du XVIe siècle. La concentration des vestiges anciens dans son voisinage semble le confirmer.
  • Maison Lalanne: place Jean Hameau, bibliothèque municipale et office de tourisme. Son patronyme provient de la dernière propriétaire, veuve du Docteur Lalanne (1909) qui en fit don à la commune en 1928. Cette transaction n'a pu aboutir qu'en 1942. Mairie de La Teste de 1857 à 1862.
  • Le port de La Teste-de-Buch: réclamé par les Testerins en 1789 fut creusé en 1841 (au moment de l'arrivée de la ligne de chemin de fer) et agrandi. À son entrée, le chenal le reliant au Bassin se divise en deux bras adossés l'un et l'autre à une digue, celle de l'Est et celle de l'ouest ; la partie du port entre ces deux bras fut appelée "le truc de carène" car c'était là que se faisaient bien des travaux d'entretien de la flottille testerine. Servant essentiellement à la pêche puis à l'ostréiculture, le port fut aussi utilisé pour la mise à l'eau d'embarcations fabriquées par les chantiers navals testerins. Il reçut notamment en haut de la digue Est, la cale de lancement du chantier naval Boyer avant que fut aménagée celle des Chantiers Raba en haut de la digue Ouest. Derrière la digue Est, fermé à son entrée par une porte écluse, fut aménagé un canal "Le Canelot'" desservant les installations de plusieurs "expéditeurs" . Une fois la porte fermée après le point le plus haut de la marée, ce canal permettait de maintenir certain un niveau d'eau pour alimenter les bassins (viviers) où étaient stockées les huîtres avant leur expédition à la vente. Depuis les dix dernières années du XXe siècle, le Conseil général de la Gironde a permis l'aménagement de postes d'amarrage pour bateaux de plaisance, le long de la digue Est.
  • Le moulin de Bordes: dernier vestige d'un ensemble de moulins à vent et à eau que la commune comptait sur son territoire.
  • L'usine Lesca: usine de distillation de la gemme, construite au XIXe siècle et détruite en 1982.

Patrimoine environnemental

Dans son palmarès 2012, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[9].

Héraldique

Les armes de La Teste-de-Buch se blasonnent ainsi :

D'azur au tertre d'or sommé de trois pins de sinople, posé sur une mer agitée d'argent, accompagné à senestre d'un phare du même ouvert et ajouré de sable sur un socle de gueules, au voilier contourné du même équipé de deux voiles aussi d'argent brochant à dextre, à l'étoile aussi d'or au canton dextre du chef[10].

Devise :
ALMA MATER : mère bienfaisante

Vie locale

Éducation

  • Collège Henri Dheurle
  • École Chambrelent
  • École Brémontier
  • École Victor Hugo
  • École Jean Jaurès
  • École Gambetta
  • École Lafon (Cazaux)
  • École Les Miquelots
  • École Jacques Gaume (Pyla)
  • École La Farandole (Cazaux)

Sport

Associations

  • APSDA (association pour la sauvegarde des animaux) : elle a été fondée en mai 1988, son but est la sauvegarde des animaux (principalement les chiens) par la création d’un refuge dans l'objectif de les faire adopter. Depuis 2010, elle gère aussi la fourrière canine.

Activités

  • Le zoo du bassin d'Arcachon.
  • L'aéroclub du bassin d'Arcachon (ACBA) est une association regroupant environ 180 membres et consacrée à la pratique de l'aviation privée de loisir.

L'association est très active. Chaque année, plusieurs milliers d'heures de vols sont effectuées par ses membres sur les avions composant la flotte du club.

Installé sur l'aérodrome d'Arcachon - La Teste-de-Buch, l'ACBA bénéficie d'un cadre agréable et favorable à la pratique de nombreuses activités, comme en témoigne la présence de nombreuses autres associations sur son terrain.

  • Activité Touristique : Dune du Pilat, plages de la Corniche, le Petit Nice, la Lagune, la Salie, la Gemmayre, Laouga.

Les Quartiers de La Teste

  • La Teste Centre
  • La Teste Océan
  • Les Miquelots
  • Quincarneau
  • Bordes
  • Le Caplande
  • Saint-Exupéry
  • Le Port
  • Les Prés salés Ouest
  • Les Prés salés Est
  • Les Portes de l'Océan
  • Dantin
  • Cazaux
  • Le Pyla

Associations de quartiers

  • ADPCB : Association de défense des propriétaires de Clair-Bois
  • Défense des Riverains du quartier de la Gare et de la rue du Port
  • Association syndicale des riverains de Pyla sur Mer
  • Association pour la Sauvegarde et l’Aménagement des Bordes

Transports

Réseaux urbains de bus

 
Un bus de la ligne 3 place Jean Hameau.

Le réseau urbain de bus Baïa dessert les communes du bassin d'Arcachon Sud (Arcachon, La Teste-de-Buch, Gujan-Mestras et Le Teich). Les lignes 1 à 5 et la ligne 6 (l'été uniquement) desservent la commune.

Les bus gratuits ého! desservent également la commune pour des trajets internes.

Transport ferroviaire

 
Gare de La Teste.

La gare de La Teste de Buch est desservie par les TER Aquitaine reliant Bordeaux à Arcachon ainsi que, rarement, par les TGV de Paris à Arcachon. Elle est située près du port. La première gare de La Teste inaugurée le 6 juillet 1841 avec l'arrivée du premier train la reliant à Bordeaux (gare située près de la Barrière de Pessac), constituait alors le terminus de la première ligne de chemin de fer ouverte dans le Sud-Ouest de la France. C'est là que descendaient les voyageurs désirant se rendre aux établissements de bains de mer d'Arcachon. En 1857, la ligne fut prolongée jusqu'à Arcachon. En 1876, une nouvelle ligne aboutissant à la gare de La Teste, la relia à celle de Cazaux Lac ; le train à vapeur qui circulait sur les 13 km de cette ligne fut familièrement appelé "le Cazalin".

Aérodrome du bassin d'Arcachon

L'aérodrome d'Arcachon - La Teste-de-Buch, créé le 24 mai 1948, est situé sur la commune de La Teste-de-Buch. Il est l'une des premières réalisation de la Communauté d'agglomération du Bassin d'Arcachon Sud (COBAS).

Pistes cyclables

  • Grande étendue de pistes cyclables qui jalonnent de part en part le bassin d'Arcachon, reliant Biscarrosse au Pyla, le Pyla à La Teste de Buch, La Teste de Buch à Arcachon
  • Location de Vélo sur La Teste

Personnalités liées à la commune

Jumelages

 
Un panneau indiquant la direction de Schwaigern et la mairie de La Teste-de-Buch.

La commune entretient des accords de coopération[12] avec :

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Jacques Sargos, Histoire de la forêt Landaise, L'Horizon chimérique, Bordeaux, 1997
  • Jacques Ragot, Histoire de La Teste de Buch
  • François et Françoise Cottin, Le bassin d'Arcachon, au temps des pinasses, de l'huître et de la résine, L'Horizon chimérique
  • Claire Lemoine, Robert Aufan, Rudolf Déjean, Le Patrimoine des Communes de la Gironde, Éditions Flohic

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références